"De battre mon coeur s'est arreté" (J. Audiard - 2
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- Messages : 125
- Enregistré le : dim. nov. 14, 2004 9:25 pm
- Contact :
Agréable, de beaux moments où on se laisse facilement emporter, et un excellent Duris. Malheureusement le film n'atteint jamais la magie et la beauté du précédent Audiard, en particulier son mélange des styles. Le prétexte est un peu juste ici, et le déroulement parfois prévisible. Comme le film est plus terre à terre et âpre, ça emporte moins facilement l'adhésion. Mais on ne va pas cracher là dessus car ça reste tout de même du bien bon cinoch. J'aimerai beaucoup voir le film de James Toback, c'est rare les "vrais" remake français de films américains.
-
- Messages : 687
- Enregistré le : ven. juin 18, 2004 10:29 pm
Grosse déception ! J'ai trouvé le film vraiment chiant et poseur. La force des autres films d'Audiard était les scénario terriblement efficaces.
Ici, pleins de pistes sont lancées sans jamais aboutir à quelque chose (les histoires avec Aure Atika, avec la fille de la piscine, avec Emmanuelle Devos, mais aussi celles avec ses "collègues"...). Tout le long, on se demande à quel moment le film va démarrer.
On sent bien que la première scène (le "collègue parle de ses relations avec son propre père) sert de note d'intention mais finalement, l'histoire avec Niels Arestrup est un peu vague. On ne s'y implique pas.
Je n'ai pas vraiment accroché sur la photo mais en tout cas, je trouve que c'est quand même mieux que ce que Fontaine à fait sur "comme une image".
Reste des idées de cadres et de mise en scène très originales parfois (la marque de fabrique de Audiard) et un Romain Duris excellent.
La bande annonce révèle trop de chose sur l'intrigue et porte vraiment à croire que l'on va avoir un film noir ce qu'il n'est pas vraiment.
Ici, pleins de pistes sont lancées sans jamais aboutir à quelque chose (les histoires avec Aure Atika, avec la fille de la piscine, avec Emmanuelle Devos, mais aussi celles avec ses "collègues"...). Tout le long, on se demande à quel moment le film va démarrer.
On sent bien que la première scène (le "collègue parle de ses relations avec son propre père) sert de note d'intention mais finalement, l'histoire avec Niels Arestrup est un peu vague. On ne s'y implique pas.
Je n'ai pas vraiment accroché sur la photo mais en tout cas, je trouve que c'est quand même mieux que ce que Fontaine à fait sur "comme une image".
Reste des idées de cadres et de mise en scène très originales parfois (la marque de fabrique de Audiard) et un Romain Duris excellent.
La bande annonce révèle trop de chose sur l'intrigue et porte vraiment à croire que l'on va avoir un film noir ce qu'il n'est pas vraiment.
-
- Messages : 1299
- Enregistré le : mer. mai 05, 2004 8:48 am
- Localisation : après le Crash de Devildead
Assez déçu pour ma part. Aucune progression dramatique, on comprend rien aux magouilles immobilières (mais Audiard se fiche apparemment qu'on y comprenne quelque chose) et c'est trop haché pour qu'on suive avec intérêt les pérégrinations de Duris. En plus, on sort pas du sempiternel "je tue mon père et je couche avec ma mère" qui enfonce bien trop le clou avec la fin assez raté, je trouve. Vous allez me dire : "c'est le sujet du film", mais bon...
Bonne prestation de Duris, un joli soin apporté à l'écriture des personnages, quelques jolies scènes (notamment celle avec la meuf du Russe), c'est tout ce que je retiendrai de ce film au fort joli titre.

Bonne prestation de Duris, un joli soin apporté à l'écriture des personnages, quelques jolies scènes (notamment celle avec la meuf du Russe), c'est tout ce que je retiendrai de ce film au fort joli titre.
"Hey terrorist ! Terrorize this !"
-
- Messages : 383
- Enregistré le : sam. mars 12, 2005 10:22 pm
- Localisation : dans la 2ème tombe à gauche.
Audiard continue d'explorer le même univers noir et désespéré avec toujours un réel talent d'écriture. Même si son opposition est un peu simpliste (le monde des affaires est pourri par le fric facile alors que le monde de l'art est pur et désintéressé), il parvient à nous attacher à son personnage principal, pourtant très antipathique au début du film. Il développe toujours un vrai sens de l'atmosphère et parvient à emporter le morceau. Finalement, on n'est pas loin de l'histoire de "Danny the dog", mais sur un mode plus réaliste (en gros la rédemption par la musique). Un vrai bon moment.
xxx
xxx
-
- Messages : 726
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:31 pm
- Localisation : Le totem Samantha Anderson
Vu cet aprem', mon premier Audiard et j'aime bien, voir beaucoup. Quelques petites longueurs de ci de là (ou peut etre est ce moi qui a du mal avec le style Audiard ?) que Romain Duris & la realisation dans son ensemble reussissent à faire oublier sans peine. Je m'en vais de ce pas explorer le reste de sa filmo 


Enfin découvert cet après midi, un très bon cru pour ma part, pas son film le plus réussi certes, mais quand même de très beaux moments, un Duris très touchant et un rapport à la musique qui m'interpelle (déjà vidible dans un Héros très discret et ses intermèdes musicaux). Sinon comme Manolito, la critique des Inrocks sur laquelle je suis tombée en fouillant un peu sur le Net est un monument de connerie, ce qui de leur part ne m'étonne plus vraiment mais il est toujours bon de le rappeler 

-
- Messages : 621
- Enregistré le : jeu. mars 24, 2005 4:40 pm
- Localisation : devant ma grosse télé ou au boulot chez Playboy
D'accord avec Prodigy. Le meilleur Audiard.
Je comprends certaines critiques sur la progression dramatique. C'est pour moi la grande force du film : tout ce qui se passe n'est pas forcément expliqué à la lettre prés comme dans les films américains dans lesquels on fait TRES attention à ne perdre personne.
Le montage laisse aux personnages une place pour la vie hors-écran, et laisse aussi une place au spectateur, qui du coup n'est pas totalement passif (ce qui est rare de nos jours) et doit s'investir un minimum. [Aparté : Quand je lis certains avis précédents, je me rends compte que tout-le-monde n'est pas forcément prêt pour cela.
]
Le tout dans un ton à la fois trés naturel, mais pas naturaliste à l'image de films sociaux-mes couilles (expression personnelle). Une sorte de naturel recréé, fantasmé.
Un grand film ! Servi par de grands acteurs, un scénario intelligent, d'excellents dialogues, une photo magnifique, une mise en scène inventive, fraîche et physique... bref je n'ai qu'une envie, le revoir, et essayer de comprendre pourquoi ça marche aussi bien (Jacques, mais quelle est ta formule magique ?).
Je comprends certaines critiques sur la progression dramatique. C'est pour moi la grande force du film : tout ce qui se passe n'est pas forcément expliqué à la lettre prés comme dans les films américains dans lesquels on fait TRES attention à ne perdre personne.
Le montage laisse aux personnages une place pour la vie hors-écran, et laisse aussi une place au spectateur, qui du coup n'est pas totalement passif (ce qui est rare de nos jours) et doit s'investir un minimum. [Aparté : Quand je lis certains avis précédents, je me rends compte que tout-le-monde n'est pas forcément prêt pour cela.

Le tout dans un ton à la fois trés naturel, mais pas naturaliste à l'image de films sociaux-mes couilles (expression personnelle). Une sorte de naturel recréé, fantasmé.
Un grand film ! Servi par de grands acteurs, un scénario intelligent, d'excellents dialogues, une photo magnifique, une mise en scène inventive, fraîche et physique... bref je n'ai qu'une envie, le revoir, et essayer de comprendre pourquoi ça marche aussi bien (Jacques, mais quelle est ta formule magique ?).
-
- Messages : 6532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
Un p'tit mot sur ce film que j'ai vue il y a quelques jours et qui m'a littéralement enchanté !
J'avais bien aimé Pas sur mes lèvres mais je n'avais pas été conquis. Pour moi c'est le moins bon film de Jacques Audiard
, assez différent de Regarde les hommes tombés et Un héros très discret même si bien sûr on retrouve toujours les mêmes thèmes...
Ici on retrouve tous ce qui avait fait mon bonheur à la vision de ses deux premiers film.
Virtuosité mais pas d'esbrouffe.
Ce qui m'a peut-être un peu géné dans Pas sur mes lèvres c'est son côté un peu misérabiliste, même si heureusement le réalisteur évite habillement de tomber dans le piège raccoleur / j'en fait des tonnes...
Ici on a droit a un film éminament positif, le héros se débats avec ses problèmes et il n'attend l'aide de personne, le film est l'histoire d'une métamorphose intérieure.
Il cherche a conquérir la liberté qu'il n'a jamais su ou pu gagner. Prionnier de son travail, prisonnier des désirs de son père, d'un passé (sa mère), d'un amour impossible aussi, c'est par la musique qu'il trouver la rédemption et la solution. En réapprenant à contrôler ses gestes derrière le piano, il reprend petit à petit le contrôle de sa vie.
5/5
J'avais bien aimé Pas sur mes lèvres mais je n'avais pas été conquis. Pour moi c'est le moins bon film de Jacques Audiard

Ici on retrouve tous ce qui avait fait mon bonheur à la vision de ses deux premiers film.
Virtuosité mais pas d'esbrouffe.
Ce qui m'a peut-être un peu géné dans Pas sur mes lèvres c'est son côté un peu misérabiliste, même si heureusement le réalisteur évite habillement de tomber dans le piège raccoleur / j'en fait des tonnes...
Ici on a droit a un film éminament positif, le héros se débats avec ses problèmes et il n'attend l'aide de personne, le film est l'histoire d'une métamorphose intérieure.
Il cherche a conquérir la liberté qu'il n'a jamais su ou pu gagner. Prionnier de son travail, prisonnier des désirs de son père, d'un passé (sa mère), d'un amour impossible aussi, c'est par la musique qu'il trouver la rédemption et la solution. En réapprenant à contrôler ses gestes derrière le piano, il reprend petit à petit le contrôle de sa vie.
5/5
-
- Messages : 6532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
-
- Messages : 6532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
-
- Messages : 5458
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:03 pm
- Localisation : Higher, toujours ailleurs
Je sais pas "pourquoi" mais je sais en tt cas d'où Audiard l'a sorti, ça vient et il l'a confirmé lui même en itv, de la chanson de Dutronc "La fille du père Noel"rusty james a écrit :Un truc juste là en passant, quelqu'un sait pouquoi ce titre ?

"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
-
- Messages : 1588
- Enregistré le : jeu. févr. 17, 2005 8:41 pm
- Localisation : là où il fait beau
Reposant clairement en entier sur les épaules d'un Romain Duris fabuleux,DE BATTRE... est un bon film sur la vie et se dérives,sur la difficulté de s'imposer quand on vit dans un monde corrompu...
La fin est assez nihiliste aussi.
Un bon petit film,avec un début et une fin,je pensais que ça allait etre nul à chier vu le nombre de césars obtenus et 'jai donc été agrébalement supris
La fin est assez nihiliste aussi.
Un bon petit film,avec un début et une fin,je pensais que ça allait etre nul à chier vu le nombre de césars obtenus et 'jai donc été agrébalement supris
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay