Manderlay - Lars Von Trier (2005)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Allez voir le dernier Von Trier, c'est un peu comme aller voir le Woody Allen de l'année. cela devient une corvée, quelque chose qu'on fait plus par habitude que par passion. Il faut dire que "Dogville" m'avait passablement ennuyé. Pas horrible, juste, y en a marre de la DV dégueulasse, c'est bon on est en 2005, "Breaking the Waves", c'était il y a bientôt 10 ans, il faudrait peut-être passer à autre chose...
Avec "Manderlay", la mise en scène reste toujours aussi agaçante (du point de vue "technique"), mais le sujet me paraît plus ambigüe, plus riche, plus spécifiquement américain et plus intéressant. La distribution est impeccable de A à Z. Malheureusement, Von Trier n'abat vraiment son jeu que dans le stupéfiant dernier des 8 chapitres du film, qui est, effectivement, un crachat incroyable à la gueule des Etats Unis, qu'il décrit comme un pays totalement pourri par le racisme. C'est assez terrible de le voir deux jours après "The Intruder" de Corman !
Un sujet difficile, traîté avec hargne et avec une volonté de provocation réelle qui, quelque part, force l'admiration. On en vient à se demander si, après avoir conquis tous les festivals européens, Von Trier ne cherche pas à tout pris à choquer l'Amérique, à l'interpeller brutalement pour accéder à une noriété de metteur en scène international...
Avec "Manderlay", la mise en scène reste toujours aussi agaçante (du point de vue "technique"), mais le sujet me paraît plus ambigüe, plus riche, plus spécifiquement américain et plus intéressant. La distribution est impeccable de A à Z. Malheureusement, Von Trier n'abat vraiment son jeu que dans le stupéfiant dernier des 8 chapitres du film, qui est, effectivement, un crachat incroyable à la gueule des Etats Unis, qu'il décrit comme un pays totalement pourri par le racisme. C'est assez terrible de le voir deux jours après "The Intruder" de Corman !
Un sujet difficile, traîté avec hargne et avec une volonté de provocation réelle qui, quelque part, force l'admiration. On en vient à se demander si, après avoir conquis tous les festivals européens, Von Trier ne cherche pas à tout pris à choquer l'Amérique, à l'interpeller brutalement pour accéder à une noriété de metteur en scène international...
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Combien de réals sont passés par là ? Faut à un moment se démarquer et les mecs tombent dans le piège du film chiant.On en vient à se demander si, après avoir conquis tous les festivals européens, Von Trier ne cherche pas à tout pris à choquer l'Amérique, à l'interpeller brutalement pour accéder à une noriété de metteur en scène international...
J'ai zappé Lars après sont sublime Europa. Breaking était déjà, malgré une belle mise en scène et la photo, le début de la fin. Les idiots est une bouse intello et je parle même pas de Dancer in the Dark.
Quel dommage !