Si John Bud cardos n'innove en rien le genre, reconnaissons à sa Nuit des extra-terrestres également connu sous le titre Le seuil du temps un charme indéniable et quelques touches d'originalités totalement plaisantes même si le tout reste que trop superficiel.
On assiste suite à la collision de trois comètes dans notre galaxie au combat entre des E.T ayant pris d'assaut la villa d'une famille située en plein désert de Californie avant qu'une faille dans l'univers ne les projette dans un autre espace-temps.
Classique certes mais l'originailté de cette petite série est surtout d'avoir provoqué le choc des temps où se mèlent passé, présent et futur dans un maëlstrom de turbulences magnétiques multicolores.
John Bud Cardos nous offre ainsi un spectacle visuel fort agréable qui séduit immédiatement ainsi que quelques scènes qui malgré leur aspect déjà-vu fonctionne toujours- le cimetierre d'avions et vaisseaux spatiaux projeté autour de la villa.
Ajoutons à cela la présence d'extra-terrestres, sorte de créatures dinausauresques, de monstres préhistoriques et de gentils gnomes et nous voilà en présence d'un petit film eminemment sympathique qui a le coté naïf des séries de S.F d'antan, une sorte d'histoire pour enfants des temps modernes.
Situé en plein désert dans un beau décor naturel et bénéficiant d'un scope superbe, La nuit des extra-terrerstres est une symphonie de couleurs et d'effets visuels totalement charmant. Des manifestations cosmiques au survol de la ferme par les ovnis, des effets des chocs temporels aux mignonnes petites créatures, The day time ended est d'un bout à l'autre un gentil régal sans prétention aucune.
Le coté un peu désuet de l'animation et l'aspect parfois un peu cheap de certains effets spéciaux achèvent de donner au tout cette touche ludiquement vieillotte si plaisante, renvoyant définitivement le film au rang de ces bonnes séries d'antan.
On regrettera simplement des dialogues d'une trop grande platitude et des personnages transparents n'ayant pas su exploiter le talent des comédiens tel le regretté Jim Davis qui fut le patriarche Ewing dans Dallas ou l'ex gloire holywoodienne Dorothy Malone.
Mais la magie du final fera oublier ces petits riens, véritable vent de fraicheur qui soufflera sur le spectateur emerveillé devant cette vision féerique du futur de toute beauté. L'anti-thèse totale du final cauchemardesque de L'horrible invasion. Absolumment fabuleuse!

Fabuleux aussi la présence du sexi Chris Mitchum, fils de Robert, et du jeune Scott kolden..