Je trouve cette série tout simplement bluffante !
Pour l'instant, j'en suis environ à la moitié et les divers épisodes sont vraiment des très grandes qualité. Et il y en a vraiment qui foutent la trouilles !
"Jenifer"
Un policier sauve de justesse une jeune fille qui aillait se faire tuer par un homme munie d'une couteau. Après avoir conduit la jeune fille, dont le visage est aussi étrange que repoussant, à l'hospital, le policer vient rechercer celle ci et l'emmene chez lui, provoquant la stupeur de sa femme et de son fils.
Ah, quel plaisir de pouvoir parler de nouveau de Dario Argento sans avoir a se forcer pour trouver quelques qualités à son film.
En effet, parmis les quelques épisodes de "Masters of Horreur" que j'ai eu l'occasion de voir (dont les excellents segments de John Carpenter et Don coscarelli), celui ci, bien que très éloigné du style habituel du réalisateur, se révèle être, sinon le plus réussit (disons pour l'instant à égalité avec celui de Carpenter), du moins le plus troublant, le plus sensuel et aussi le plus violent que j'ai vu.
Avec cette relecture du mythe des sirènes (interprétation toute personnel), Dario Argento installe très rapidement une atmosphère à la fois envoutante et profondément dérangeante, alternant passages à l'érotisme morbide et furieux accès de violence graphique.
Qu'importe si on devine au fur et à mesure du métrage qu'elle en sera le dénoument, et que quelques passages aient un petit gout de redite par rapport au début, on se trouve réellement ici devant une oeuvre forte et qui reste en mémoire longtemps après son visionage.
Bravo Dario, t'es le plus fort !
"Sick girl"
Ida, une jeune entomologiste un peu exentrique, reçoit chez elle un paquet contenant un mystérieux insect venant du Brésil. Au même moment elle fait la connaissance de Misty, une jeune fille lunaire pour laquelle elle a tout de suite le coup de foudre !
Avec ce petit bijou, Lucky McKee prouve que si il est particulièrement efficace pour installer une ambiance sombre et mordide dans ses films et y décrire des êtres torturés par leurs complexes et leur inadaptations à la société dans laquelle ils évoluent, il est tout aussi à l'aise pour décrire des personnages, qui, si ils conservent un coté assez décalés, évoluent dans un univers beaucoup plus lumineux et joyeux.
Ainsi, la majorité de "Sick girl" nous décrit le début de la relation naissante entre Ida et Misty, de façon à la fois très pudique, très touchante, et avec beaucoup d'humour.
On pense notament, à la vision de certaines scènes, au très bon film "J'me sens pas belle".
L'aspect fantastique du film n'apparait réellement que dans la toute dernière partie du film, avec un bel hommage aux films d'horreur dans années 50, et qu'on raprochera logiquement aussi des récents "Creatures features" initiées, il me semble, par stan Wilson.
Un très bon segemnt des Masters of Horror, émouvant et drole à la fois, doublé d'un message de tolérance qui ne peut que faire du bien.
Et bon, Superfly, tu ne va quand même pas gueuler à propos d'un film ou on parle de lesbiennes !
Et Misty Mundae n'a pas un gros cul !
Sinon, pour le Mike Garris, je confirme : Le mec ne s'est vraiment pas foulé et c'est pour l'instant l'épisode le plus faible de la série.
En même temps, j'ai pas encore vue le Tobe hopper qui à l'air de se faire bien casser ici !
