
Source : France 2Août 1944. Dans Paris libéré, de Gaulle descend les Champs-Élysées en triomphateur. A lui, revient la charge de relever un pays exsangue et nul ne songe alors à contester son autorité. En quelques mois pourtant, l'unité forgée dans la Résistance vole en éclat, les querelles partisanes reprennent le dessus. De Gaulle, peu enclin au jeu politique, s'épuise en luttes stériles.
Le dimanche 20 janvier 1946, il annonce brutalement sa démission. Sans doute espère-t-il que son départ créera un choc salutaire et que les Français le rappelleront dans les semaines qui suivent. Mais rien de tel ne se produit. La IVe République s'affermit, le pays se redresse, le souvenir de la guerre s'estompe.
Ainsi commence pour Charles de Gaulle ce que l'histoire nommera la traversée du désert. Douze ans de solitude, d'espérances déçues et d'amertume. Heureusement, la rédaction de ses Mémoires occupe quotidiennement le Général.
Au souvenir des tragiques épreuves du temps de guerre, oublie-t-il la médiocrité des heures présentes ? Et l'évocation de ses rudes affrontements avec Churchill et Roosevelt compense-t-elle la pauvre réplique que lui opposent ses adversaires du moment ? D'où viendra l'étincelle ? Quel événement, quelle situation imprévue pourra le ramener à la tête du pays ?
Hier soir, France 2 était toute fier de nous proposer la première partie de son film sur le Général de gaulle. Les cours d'histoire étant ce qu'il sont en France (c'est à dire nul !), j'étais assez curieux de voir ce que ce film allait donner.
Et bien malheureusement pas grand chose. On a ici affaire un bête téléfilm, oscillant entre reconstitions cheaps et images d'archives, construit de manière assez étrange (on fait des va et viens durant différrentes époques) et faisant l'impasse sur des périodes pourtant cruciale comme la seconde guerre mondiale.
Peut être que la seconde partie y reviendra, mais sachant qu'il y aura probablement la guerre d'algerie et Mai 68 d'aborder (à moins que l'auteur s'en désintéresse, ce qui serait tout simplement scandaleux), ça risque d'être un peu tendue.
Bref, une première partie guère convaincante, filmée comme un épisode de Derrick, de manière dilletante, comme si le réalisateur méprisait ...... le cinéma !
