Le retour des morts-vivants - 1973 - Amando de Ossorio

[Otis]

Et rebelotte !
Cette suite est tout aussi intéressante que La révolte. D'ailleurs, je lui trouve plus d'humour et plus de rythme. Ajoutez à cela un sosie de Stephen King qui joue le débile de service, ou un autre de Dick Rivers, et vous serez aux anges
La mélopée funèbre d'Abril est à ranger à côté de celles d'un Frizzi ou des Goblins. De grandes séquences, avec la petite fille, qui comblent largement le côté kitsch du film, et les incohérences hallucinantes (sont-elles volontaires ? ) : la nuit devient jour notamment. J'ai bien aimé le concept de ces morts-vivants qui bougent quand les vivants bougent : vous partez en voiture, et ils iront plus vite avec des séquences oniriques de toute beauté ; brume, ralenti et pas creux des chevaux... Vous êtes immobiles et ils sont immobiles. Quand le groupe est barricadé dans l'église, j'ai pensé à Zombie et au Prince des Ténèbres.
14/20

Arte s'arrête là dans la tétralogie d'Ossorio ?

[Jeremie]

Et rebelotte !
Cette suite est tout aussi intéressante que La révolte. D'ailleurs, je lui trouve plus d'humour et plus de rythme. Ajoutez à cela un sosie de Stephen King qui joue le débile de service, ou un autre de Dick Rivers, et vous serez aux anges
La mélopée funèbre d'Abril est à ranger à côté de celles d'un Frizzi ou des Goblins. De grandes séquences, avec la petite fille, qui comblent largement le côté kitsch du film, et les incohérences hallucinantes (sont-elles volontaires ? ) : la nuit devient jour notamment. J'ai bien aimé le concept de ces morts-vivants qui bougent quand les vivants bougent : vous partez en voiture, et ils iront plus vites. Vous êtes immobiles et ils sont immobiles. Quand le groupe est barricadé dans l'église, j'ai pensé à Zombie et au Prince des Ténèbres.
14/20

Arte s'arrête là dans la tétralogie d'Ossorio ?

Visiblement oui...

[insania]

Un mauvais film pour ma part. Longueurs et situations ridicules se cotoient tout au long d'une histoire totalement inintéressante. Une grande impression de se taper une heure trente de "rien".

[arioch]

Une grande impression de se taper une heure trente de "rien".

N'exagerons pas quand même ! Rien, ce serait... rien ! Mais là ?

Un idiot du village libidineux qui aime bien forcement les petites nanas
(un idiot chopé aux Chiens de Paille dans le style ?)
Une amourette qui se continue apres une interruption de plusieurs années
(C'est mignon !)
Fernando Sancho qui joue le maire de la ville avec la plus grande vilainie !
Des têtes patibulaires qui donnent un vrai corps aux villageois de ce lieu !
Apprendre que le meilleur appât n'est pas une petite gamine !
Apprendre que artificier, c'est un métier pour les play-boy !
et puis surtout, oui, surtout...
Il y a ces imposants templiers extraient de leur tombeau, se deplacant, certes lentement, mais qui terrorisent leurs victimes. Des morts-vivants qui ont l'éternité devant eux et qui établissent un siège dans l'attente plutôt que se ruer en d'incessantes attaques ou déambulations autour de l'endroit où se sont réfugiés leurs victimes. Immobiles, ils attendent ce qui forcent les vivants, dans leur panique, a tenter de vaines et dangereuses sorties hors de leurs abris !

Alors, oui, ce second opus, ce n'est pas le meilleur de la série mais cela reste bougrement sympathique et très éloigné du "rien" !

[insania]

Un idiot du village libidineux qui aime bien forcement les petites nanas
(un idiot chopé aux Chiens de Paille dans le style ?)
Une amourette qui se continue apres une interruption de plusieurs années
(C'est mignon !)
Fernando Sancho qui joue le maire de la ville avec la plus grande vilainie !
Des têtes patibulaires qui donnent un vrai corps aux villageois de ce lieu !
Apprendre que le meilleur appât n'est pas une petite gamine !
Apprendre que artificier, c'est un métier pour les play-boy !
et puis surtout, oui, surtout...
Il y a ces imposants templiers extraient de leur tombeau, se deplacant, certes lentement, mais qui terrorisent leurs victimes. Des morts-vivants qui ont l'éternité devant eux et qui établissent un siège dans l'attente plutôt que se ruer en d'incessantes attaques ou déambulations autour de l'endroit où se sont réfugiés leurs victimes. Immobiles, ils attendent ce qui forcent les vivants, dans leur panique, a tenter de vaines et dangereuses sorties hors de leurs abris !

Alors, oui, ce second opus, ce n'est pas le meilleur de la série mais cela reste bougrement sympathique et très éloigné du "rien" !

J'avais oublié, oui. Les templiers sur leurs chevaux qui se déplacent au ralenti. Le comble. Ou plutôt représentatif du film : LENT ! Et sincèrement, j'aurai aimé ressentir les situations décrites de cette manière. Mais lors du siège, on attend... attend... qu'un idiot ait la mauvaise idée de sortir parmi les zombies sous calmants. D'ailleurs, je préfère largement ton résumé
Ca donne un aperçu de ce que ça aurait pu être...

[Stilleben]

Quand le groupe est barricadé dans l'église, j'ai pensé à Zombie et au Prince des Ténèbres.

Marrant, moi, c'est plutôt à Fog que j'ai pensé : la ville qui fête un anniversaire, les morts qui viennent frapper à la porte et, au final, les gens regroupés dans l'église.

Sinon, c'est le premier de la tétralogie que je vois, et j'avoue avoir été un peu déçu. Les acteurs sont moyennement crédibles, en bons lourdauds qu'ils sont, à part lutiner les femmes, les hommes ne semblent pas se préoccuper de grand-chose (ah, si ! le maire, de son fric). Et le scénario reste assez creux.
Par contre, j'aime beaucoup le look de ces templiers morts-vivants.

[Otis]

Pas mal le rapprochement avec Fog en effet.
Mais les sosies là, surtout Dick Rivers en patte d'ef (je sais pas comment l'écrire) ils m'ont bien fait tripper [/i]

[the masqué]

Bon , allez ,c'est bien joli de tailler les films avec les BLIND DEAD mais bon , faut replacer ça dans le contexte , on était en espagne franquiste la censure dominait et puis et puis
Et puis surtout le deuxième épisode passe sur ARTE ,donc on va donner une chance à cet opus....
Ca commence très bien : une arlmée d'au moins une dizaine de villageois brûlent des bouts d bois couverts de toges qui sont des Templiers.....
Puis,y'a une fête au village pour célébrer les 500 ans de l'évènement et puis les morts vivants reviennent....
Là encore,scénar pourri , mais un peu moins incohérent que le premier.Bon,ça va peut-être le faire.........
Mais nan,défintivement nan.......
Entre les dialogues à deux balles , les acteurs qui surjouent , le scénar archi téléphoné torché en 15 minutes , les deux décors et la dizaine de figurants , tous les meurtres hors champ (encore que là je sais pas,peut etre est-ce du à la evrsion courte qu'arte a passée) , l'absence d'atmosphère prenante , les stock-shot de templiers du premier , la désagréable impression de se trouver face à un film torché à la va vite en 72 heures chrono....
Non,vraiment,les Templiers,pour moi,ça reste du gros Z qui tache mais là où le rpemeir se révélait plutot sympa,celui-ci est d'un chiant sur la fin que c'est à se la passer en accéléré (c'est d'ailleurs ce que j'ia fait)....

[Manolito]

Que de sévérité sur ce forum pour ce second volet de la série des zombies templiers !

"Le retour des morts-vivants" est pourtant bien plus réussi que "La révolte des morts-vivants", son prédécesseur ! La durée est plus ramassée, le rythme bien plus tenu, l'interprétation plus énergique.

Contrairement à ce qui est écrit plus haut dans le texte de Draven, les préparatifs de la fête sont vite expédiés (mais au vu de son son texte, il mélange plusieurs films, puisqu'il évoque la scène du pensionnat qui est est dans "La révolte").

Au bout d'une dizaine de minutes, les zombies sont réveillés et commencent leurs exactions funestes, qu'ils continueront à une bonne cadence.

Certes, il y a encore un peu d'érotisme 70s, mais c'est toujours vite fait, sans insister lourdement. L'horreur est clairement le genre dominant.

Durant la première moitié du film, les templiers attaquent une petite ville portugaise le soir d'un festival, semant massivement la mort et la terreur au cours du bal local.

La seconde moitié du métrage nous montre un groupe de survivants assiégé dans une église par les templiers, pour un moment de suspense dans la plus pure tradition de "La nuit des morts-vivants". D'ailleurs, comme dans ce film de Romero, le groupe, miné par les lâchetés et les rivalités, ne parviendra pas à s'organiser pour assurer sa survie, faute de sang-froid et de solidarité. Ossorio nous régale ici de nombreuses images de templiers errant dans la ville médiévale nocturne, spectres décharnés que les vivants tentent de repousser à la dynamite ou au lance-flamme improvisés.

Le film est alors riche d'une ambiance macabre très réussie, d'un gore quand même poussé pour l'époque (le premier sacrifice avec l'arrachage de coeur, la décapitation). Il y a une vraie esthétique de la décrépitude qui est absolument annonciatrice des films de zombies de Fulci, une cruauté latine présente, avec cette petite fille utilisée (deux fois !) comme un appât !

Alors certes, "Le retour des morts-vivants" reste un cinéma à la forme assez brute (on a même quelques stock shots repiqués dans le premier, en début de film), les acteurs et l'écriture ne sont pas toujours subtils. Mais j'y vois quand même une réussite, en particulier bien servie par la musique d'Anton Garcia Abril et une belle photo nocturne, le métrage ne se déroulant pratiquement que la nuit.

Vu la version espagnole (la version intégrale, qui dure 91 minutes, les autres montages étant notoirement cut), copie 1.66 16/9 correcte sans plus, VO STA mono 2.0. DVD US Blue Underground.