
Source : AllocinéUne nuit, dans un bar de Manhattan, l'inspecteur John Shaft, flic noir aux méthodes peu orthodoxes et au sex-appeal infaillible, est appelé à la suite d'une agression raciste. Quelques minutes après son arrivée sur le lieu du crime, la victime - l'étudiant noir Trey Howard - succombe à un traumatisme crânien. La barmaid Diane Palmieri, unique témoin oculaire du drame, désigne discrètement à Shaft le coupable : Walter Wade Jr., un gosse de riche qui invoque avec arrogance la légitime défense et défie ouvertement le policier. Shaft arrête Wade, mais son avocat obtient sa libération immédiate, moyennant une caution substantielle.
Du remake d'un des monuments de la Blaxploitation, on pouvait évidement attendre beaucoup. A l'époque, on espérait même que ce film, de part son sujet et son style à priori accrocheur, permettrait au déjà Has been John Singleton de remonter un peu la pente après les échecs ayant suivit Boyz'n the Hood.
Et ben non même pas !

Je ne connais pas le Shaft orignal, mais en tut cas, Shaft version Singleton, c'est une belle merde !
Hum, pire en fait, un film quelconque, sans azucun style, ans aucune orignalité, un truc bon pour une diffusion TV un Dimanche soir.
Les personnages sont vides, lisses, sans aucune concistance. Samuel L. Jackson est bien sapé mais c'est tout, il ne dégage absolument rien. Niveau charsime, c'est l'encéphalogramme plat !
En fait, il est assez facheux que constater que, dans se revival Blaxploitation, le seul personnage a avoir un minimum de consistance est le pourri du film, un blanc évidement, gosse de riche haineux et arrogant, campé par un Christian Bale comme toujours excellent.
Le film est super chiant, il ne s'y passe strcitement rien. Pour le sexe et la violence (tout de même pas la dernière charactiéristique des films du genre), faudra repasser. Même les plus pourri des Hollywoods nigths s'en sortent mieux à ce niveau.
Enfin pour couronner le tout, la dernière scène du film est d'une démagogie assez gerbante.
Si un WASP du fin fond des USA avait réalisé ce film il n'aurait surement pas fait pire que John Singleton, autrefois concidérer comme un jeune espoir black succeptible de faire progresser le cinéma noir à Hollywood.
lol, ben c'est raté.