
De nombreux prétendants à l'intégration de la High School of Performing Arts de New York se succèdent à un rythme effreiné, mais peu d'entre eux seront choisi. A l'issue de ces quatres années, peu d'entre eux graviteront au firmament du showbiz...
Oubliez la sympathique mais molle série TV des années 80 et rappellons que FAME demeure avant tout un grand film d'Alan Parker qui n'a pas tellement vieilli. (si ce n'est quelques numéros de danse pré-période aérobic)
Le titre éponyme de la bande originale aura connu de belles heures, assurant l'ambiance de nombreux galas de fin d'années, un lieu commun... sous les gadgets vestimentaires de l'époque sommeille un spectacle au rythme nerveux sans autre fil que la vie et ses petites intrigues entre personnages, Parker, comme souvent replace chacun dans un contexte de vie sociale à la fois hostile et porteur qui déterminera leur acharnement et leur quête respective à exceller dans leur art. Il en retire une imagerie avec un sens de la captation instantanée dans laquelle il excelle, plaçant son point de vue entre l'effacement, l'implication et la vision précise d'un photographe. Un vrai cinéaste quoi...
Ce qui fait qu'on ne décroche jamais de son film c'est l'énergie générale qui s'en dégage, la fraicheur des acteurs, l'émotion du talent, la peinture ingrate de ces vies qu'il a su représenter en gommant un shématisme trop évident.

Irene Cara
La scène ou elle chante "Out Here on My Own" me donne à chaque fois des frissons.


Lee Curreri
Il ne sera jamais sorti de FAME dans l'inconscient collectif des spectateurs mais aussi celle des producteurs. Depuis il s'investi surtout dans la musique... ca tombe bien pour celui qui voulait devenir le Mozart des synthe.

Gene Anthony Ray
Comment oublier Leroy... magnifique danseur à fleur de peau, il se sera fait rare à l'écran. Une apparition néanmoins dans une adaptation de "Vendredi ou la vie sauvage" aux côtés de Michael York sous la direction de Gerard Vergez. Il est mort du SIDA en 2003.

Paul McCrane
Il fait partie des têtes que l'on a plus revu par la suite. Bien sur via ER mais également beaucoup de seconds roles au cinéma. Le plus percutant restant celui du loubard à l'acide qui finie en bouillie sur le capot de Clarence Bodicker.

Maureen Teefy
Rare également mais une filmo impeccable et des choix surs : 1941, GREASE 2 et SUPERGIRL. Quelque soit le film, quand on la voit, on la reconnait et on est content. Comment ne pas aimer Doris !!


Barry Miller
Déjà crève coeur dans SATURDAY NIGHT FEVER... Ralph le roi de la stand up qui doute... il est excellent dans FAME. Il est resté très au second plan par la suite mais a cependant beaucoup tourné naviguant entre TV et films cinéma. On a pu le voir dans PEGGY SUE de Coppola, LE SICILIEN de Cimino, FLAWLESS de Schumacher... et surtout THE PICKLE de Barry Levinson (j'adore ce titre
