
Un extra-terrestre (christopher Lee) et ses acolytes ont pris possession du corps d'un pretre et de nonnes d'un couvent afin de masquer leurs expériences.
Un scientifique (Kirk Scott) et sa greluche (Sue Lyon) détectent des variations électromagnétiques anormales en provenance du couvent.
Il s'avère que les extra-terrestres sont coincés sur Terre et ne peuvent rentrer chez eux via un portail temporel qui ne focntinne plus (pourquoi, regardez le film!). Ils obligent des etres humains à subir le passage à travers le portail qui échoue systématiquement et tue chacun qui tente d'y passer.
Vu sur le DVD Z1 de chez Koch Vision/ Full Moon, dispo à pas cher partout.
1977 - 1H26 - plein cadre - mono 1 canal - avec deux bandes annonces Beach babes from beyond et Sorority Babes.
Sympathique série C produite par Charles Band. le manque de moyens est criant, mais la pilule passe grâce à la multitut d'angles d eprises de vue et à une caméra très mobile. beaucoup de travellings latéraux, d'impression de mouvement. Tant et si bien que meme lorsque l'histoire fait du surplace, on n'a pas l'impression de s'embeter.
Musique agréablement 70's d'Andrew Belling (mais on sent l'influence de Richard band), beaucpup de cordes et une ambiance assez mystérieuse.
Toute la famille Band est dans le coup. Charles à la prod, Richard Co-producteur, les filles font des extra comme figurante... Le réalisateur, John Hayes, un pur produit du bis US 70's avec des machins à son actif comme Grave of the Vampire ou Garden of the Dead. Pas super excitant, quand même

Les SFX sont discrets (on ne verra les E.T qu'à la fin), tout comme l'ensemble des catastrophes déclenchées par les mouvements de plaques tectoniques, repiquées ça et là à divers films (j'ai reconnu de simages de Crack in the World). Christopher Lee, dans un double role, reste très digne et donne un peu d'épaisseur à son role.
Sorti en VHS chez nous sous le titre de Destruction Planete Terre (chez VIP). Un peu léthargique, un ton relativement fataliste et noir mais qui fait passer le temps, celui d'un film d'un autre age, témoin des derniers soubresauts du cinéma indépendant US des 70's.