
Après la disparition de ses parents, Damien a été recueilli par son oncle, et grandit dans le cadre d'une famille. Son passé commence à ressurgir et toute personne qui s'en approche fait l'objet de violences mystérieuses. Le carnage va commencer pour tous ceux qui savent ou apprennent la vérité sur lui : il est l'Antéchrist.
Une suite qui tutoie le niveau de l'original et le surpasse même à l'occasion dans l'épouvante même s'il suit une ligne directrice globalement sans grande surprise dans sa mise en évidence de la trajectoire ambitieuse du héros. On est antechrist ou l'on ne l'est pas!
Piloté par le solide Don Taylor, cette suite est le prolongement logique du premier opus, suivant Damien dans son adolescence militaire tourmentée pris dans les tourmentes de son âge, le poids de son ambition, ses doutes humains grippés par son dessein prophétique.
Une incarnation brillamment portée par le très bon Jonathan Scott-Taylor qui confère à son personnage la fragilité et la destruction retenue, le tout p'tit supplément condition capitale du spectacle et de son fonctionnement.
Questions morts subites malheureuses on est servi : énuclation, étranglement télépathique, écrasage par camion interposée et valdinguage dans le fossé, ascenseur fou qui dans sa chute provoque le tranchage en deux d'un protagoniste, combustion presque spontanée etc...
Question cast, au prestigieux couple Remick / Peck succède le non moins prestigieux Holden / Lee Grant, pas de retrecissement à la lessiveuse...
Bien evidemment toujours porté par la musique de Jerry Goldsmith, cette fois généreuse en croa croa de corbeaux que ne renierait pas notre Draven national, cet opus 2 a possède encore ce p'tit statut d'oeuvrette méchante qui pourrait tenir la dragée haute à une potentielle concurrence moderne de redite...