Re-vu 48 Hours (1982) grace a la NHK (bouquet BS), donc pas de pubs.
Toujours aussi fan!
Rate en salles, rattrape via La Cinq--et confirme via les chaines du cable teuton ou le film a tourne pendant des annees(!)--et jamais lache (jamais rate une diffusion non plus, hein!

).
Le binome Nolte-Murphy marche a merveille, l'intrigue est simple et carree--la realisation aussi. Ca ne va jamais au-dela de la serie "B", mais du "bis" sans honte et avec panache.
Marrant aussi de re-decouvrir le film apres une bonne vingtaine d'annees.
Bibi se rend compte ainsi du parallele Murphy-dans-le-bar-"redneck" et Nolte-dans-le-bar-black qui au final m'etait passe au-dessus de la tete tellement c'etait gros.
Marrant aussi de voir de nos jours que le bar de Murphy s'appelle Vromans", rendu en sous-titres nippons (mais aussi phonetiquement aussi sans doute) en "Buromansu" c-a-d "bromance", le filtre actuel a travers lequel beaucoup voient le genre dit "buddy" et lui donne un cachet..."gay" ou "gay-like" (lecture, qui au sens de bibi est a cote de la plaque

, mais bon.)
Marrant aussi de voir la tirade de Nolte sur l'"inferiorisation" des blacks par les flics en '82 . Enfin, marrant en revoyant le film en 2019. Je veux dire si mis en parallele avec Trump, Black Lives matter, etc. Sans doute pas un hasard. Ca en dira long si on lit entre les lignes...
Bibi, de son cote ferait un parallele avec The Persuaders TV (1971) (a.k.a. Amicalement Votre) pour le cote prolo/rustre vs frique/classe, mais bon, c'est du buddy-movie, dont on peut permuter a l'infini.
Marrant aussi de voir le film 3-4 mois apres la quadrilogie Lethal Weapon. LW vient 5 ans plus tard, est un "actioner" (et un chouillat moins un "polar"), LW bizarrement ne joue PAS la carte de la "race" (tandis que 48H la joue a donf, tout en respectant les deux protagonistes, les acteurs jouant le jeu et laissant toute latitude a la co-vedette lorsque leur tour vient), LW est plus "familial" (i.e. la famille Bluesoul--mere et pere--a a-d-o-r-e LW, tandis que 48H a toujours "herisse plus le poil") me fesant penser que le film de studio a de plus en plus phagocyte le "bis" pour se le re-approprier et le rendre plus "acceptable". Quelque part, deux mondes dans les annees '80s. Au final LW a remporte la main, tandis que 48H reste "vintage".
Rigolo aussi la fascination(?) de Hill pour les bus. 48H, Read Heat et meme au generique de fin de 48H les chansons sont credites a un groupe appelle...les busboys. Hasard?
Bref, du polar-buddy "vintage" comme on n'en fait plus. Bibi approved!
48 Hours: 4.25 / 5 (rien a jeter, faudra un jour que je mate la suite!

)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.