
Une mis een scène à la diversité des angles de prise de vue assez démente (un peu comme les premiers Sydney J. Furie comme Ipcress File) , c'est étrangement... contemporain! L'audacité de certains plans feraient rougir certains metteurs en scène actuels... Fluidité de la caméra, direction d'acteurs à l'énergie, humour noir, un vrai florilège
Collinson, à l'instar de The Penthouse ou de Up the junction, sait mettre en avant cette audacité anglaise. Il est bizarre de voir que la suite de sa carrière (hélas interrompu par un arret cardiaque en 1980) fut plus quelconque, avec des ratages comme Spiral Staircase ou plus anecdoctique comme Dix petits nègres.
Cote acteur, Michale Caine s'en donne à coeur joie, complété par un Noel Coward (qui fut le parrain de Collison depuis l'age de 10 ans!) en grande forme. il est à noter que la plupart de ses dialogues sont à double détente... la VO rend hommage à Coward qui, au gré de beaucoup, échange de dialogues à (très forte) connotation gay avec son espèce de servant, Keats. Notamment sur la scène de l'enterrement de "tante Nellie"...quis sortira de sa tombe pour buffer tout le monde si la voup rate. Nellie en anglais voulant dire "pédale"... et la tante Nellie n'étant autre que Coward lui même. Autre joyau "there's more in life than breaking and entering", faisant référence bien sur au cambriolage, mais également aux pratiques sexuelles en prison et entre hommes...
Benny Hill complète avec le role de Pr Peach, expert en ordiantauers mais interné suite à son obséssion sexuelle pour les grosses femmes. Et le reste du casting est à l'avenant.
1H34 d'un très bon niveau, intrigue minimale (les persoannges annexes sont fort peu dessinés, la mafia italienne balancée pour compliquer la tache mais au final, laissée sur la carreau de l'intrigue) et action resserrée. Cascades assez hallucinantes (sur le toit du musée, notamment) et filmées de manière spectaculaires, mais totalement gratuites ... un peu là pour masquer le caractère un peut corte tête du scénario.
Mais le plaisir est là, même si le film se termine de manière brutale. Un peu décevante au premier abord (on a vraiment envie de savoir ce qui VA se passer!), me^me si on comprend ce qu'a voulu faire le scénariste et l réalisateur sans vouloir donner de résolution ouverte. Ce qui est dommage, dans un certain sens, de ne pas avoir voulu prendre parti.
Vu sur le DVD Z2 UK, bourré de bonus (interview acteurs/ veuve du real, scénariste/ producteur).
Panavision 2.35:1, 16/9 : copie magnifique!
Son : mono restauré et version 5.1 (son spatialisé un peu mécanique et froid. Travaail sur la musqiue répartie sur les canaux, avec des dialogues en central un peu étouffés. Préférer la version mono, peut-être?