The dancer- 2000- Frederic Garson

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
eric draven
Messages : 6509
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

The dancer- 2000- Frederic Garson

Message par eric draven »

Parler de The dancer est un exercice perilleux et difficile surtout si on veut en dire du bien ce qui m'aurait été difficile lors de sa 1ere vision. Suite à ce 2eme visionnage dû à la présence de mon RODNEY EASTMAN 8) 8) dont j'egrene la filmo, chose m'est plus facile.

Une production comme un film de Besson augure toujours du pire. The dancer ne fait pas exception.
Le film n'est pas même d'une simplicité exemplaire, il est d'un simplisme effarant. Tout semble être l'ébauche d'un film. Bien souvent dit on qu'un film aurait gagné à être meilleur en étant moins long, ici The dancer aurait gagné à être plus long tant tout n'est qu'ébauche, rien ne semble travaillé.

Le scénario tient sur confetti: une jeune danseuse muette, India, cherche à se faire une place dans le milieu de la danse mais son handicap l'en empeche. Pas de bras pas de chocolat! Pas de bouche pas de babouche :lol: !! La loi du show bizz est impitoyable! Un jeune scientifique et son invention va l'y aider.

Ce qui aurait pu être une belle histoire reste donc au stade d'embryon. Garson balance en un seul jet son récit comme il trace d'un seul coup de crayon ses personnages au nombre faramineux de 3.
On a donc India, danseuse muette de naissance qui passe sa vie à danser, son manager de frère car il faut bien un 3eme personnage avec le jeune scientifique un peu niais amoureux d'India et créateur d'une invention qui lui permettra d'emettre des sons en dansant.
On ne sait rien de cette invention sauf qu'elle est là et marchera en fin de film, astuce scénaristique O combien inattendue mais fabuleuse.

Garson tente d'assaisonner le tout de dialogues savoureux digne d'un Reno et d'un humour trés recherché digne de gags à la Clavier. Ne pouvant rentrer en boite, notre jeune scientifique se fait honteusement passer pour un flic enquêtant sur une affaire de moeurs avant d'évoquer sa vieille mère errant en discothèque. On sourit une fois par compassion mais l'imagination du scénariste ayant déjà surchauffé par tant d'efforts, il ressort deux autres fois le même gag.

Pourtant, s'il avait bénéficié d'un véritable traitement, The dancer aurait pu être une sympathique petite oeuvre parfois attendrissante. Même le personnage d'India est d'une totale transparence et ce n'est pas les talents d'actrice de Mya Frye, la femme poulpe :lol: , qui parviennent à lui donner de cette vie qu'il lui fait tant défaut. Hormis danser, Mya est bien incapable de dégager la moindre emotion.

Que reste t'il au crédit de The dancer? Les numeros de danse de la Frye, secouant ses tentacules capillaires en tous sens :lol: sur une musique qu'apprécieront les fans de Prodigy, Fat boy slim et Superfunk, le rythme et... l'interprétation de RODNEY 8) 8) 8) 8) en jeune inventeur qui une fois de plus sauve le tout de sa spontaneité et sa fraicheur, faisant du mieux qu'il peut dans ce vide.
The dancer se voulait un conte, une fable moderne mais tout conte a pour essence même la magie, le rêve ce dont le film est completement dénué. Même l'élément fantastique via cette invention est totalement oublié.
Voilà qui est raté. :(

Message personnel: Mya! Mya! tu sais que je t'adore mais par pitié n'arbore plus jamais cette coiffure ignoble :twisted: :twisted: , huit tentacules capillaire sur la tête, 8 boudins tressés de la plus horrible façon. Le poulpe oui mais dans mon assiette!! :lol:

Le corbeau danseur qui adore la tentacule... des petits mignons! 8)
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
eric draven
Messages : 6509
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Message par eric draven »

L'affiche d'une laideur repoussante:

Image

Mya, la femme poulpe, en pleine action:

Image

Et mon Rodney... 8)

Image
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
eric draven
Messages : 6509
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Message par eric draven »

Mr Woodstok au rapport.. Curieux je serais de lire votre avis sur ce The dancer :roll: :lol: :wink:
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
WoodstoK
Messages : 162
Enregistré le : jeu. sept. 23, 2004 1:27 am

Message par WoodstoK »

Au rapport, yes master-chief.

Dès l'instant ou j'ai vu qu'un sujet sur cet abominable film était créé, j'ai bien entendu su qui en était l'auteur sans même regarder ;)

Alors bien sûr, ce film mérite sa réputation de daube : personnages baclés, scénario à peine esquisé et des dialogues écrits en 20 minutes. Même les scènes de danse de la douce, talentueuse et très expressive Mya Frye (nan j'deconne) sont montés en dépit du bon sens, et ressemblent au pire des clips de Technotronik. La Frye, justement, dont je n'avais jamais entendu parler avant de voir ce film, n'est pas ce qu'il y a de pire dedans. (le pire étant l'insupportable acteur qui joue son frère et mentor). Certes peu expressive, elle a au moins eu la bonne idée de jouer un rôle de muette, ce qui la rend .. potable.
Reste la photo plutôt plaisante, mettant joliement en scène un New York un peu craspec où un plafond est à minimum à 8 mètres du sol, et qui a le mérite de faire ressembler Montréal au Lower East side de années 80s.

et PS - humour made-in-Besson très présent. Je laisse aux amateurs.

Mais j'en viens plutôt à l'unique raison qui m'avait fait regarder ce film auquel je n'aurais jamais preté un regard s'il n'avait pas joué dedans : Rodney, Rodney, Rodney.

Forcément, c'est du gachi de ne le voir quasiment que dans des sous-films comme The Dancer, où, même s'il a un rôle plus central que d'habitude, il n'a pas l'occasion de briller comme il sait le faire (voir "Clubland" de Mary Lambert pour s'en convaincre, il se passe tellement de choses dans le regard de ce mec!)
Bref, Rodney vieillit bien, Rodney joue bien, Rodney mérite mieux qu'une production Besson, ce garçon est parfait, voilà. Et Rodney ne tomberait jamais amoureux d'un poulpe dansant dans la vraie vie, hein.

PS - Eric, tu m'donnes quoi contre l'adresse email perso du dit Rodney? ;)

Image
eric draven
Messages : 6509
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...

Message par eric draven »

WoodstoK a écrit : Rodney.
Forcément, c'est du gachi de ne le voir quasiment que dans des sous-films comme The Dancer, où, même s'il a un rôle plus central que d'habitude, il n'a pas l'occasion de briller comme il sait le faire (voir "Clubland" de Mary Lambert pour s'en convaincre, il se passe tellement de choses dans le regard de ce mec!)
Bref, Rodney vieillit bien, Rodney joue bien, Rodney mérite mieux qu'une production Besson, ce garçon est parfait, voilà. Et Rodney ne tomberait jamais amoureux d'un poulpe dansant dans la vraie vie, hein.

PS - Eric, tu m'donnes quoi contre l'adresse email perso du dit Rodney? ;)
En effet, il a un jeu de regard assez intense dans ses films, c'est une des grandes qualités de son jeu d'interprete. Un seul de ses regards vaut souvent tous les dialogues possibles.
Tu cites Clubland dont j'ai recemment parlé mais je te conseille le superbe End of innocence/Blue ridge fall où il est un adolescent autiste où tout son jeu explose litteralement.

Plus qu'un film de Rodney à visionner parmi sa filmo dispo en DVD puis son album a écouter et j'ecris cet été l'interview de Rod.. qui devrait se faire à la rentrée. Eric vous dira tout.

Woodstok, j'ai déjà l'email de Rod tout comme son phone perso.. 8) :wink: Too late!

Accroupi a droite:

Image

En tout cas, j'ai maté le making of de The dancer... Garson ne tarit d'eloges sur son film... :roll: A l'entendre, il a fait le plus baeu conte des temps modernes... :lol:
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
Répondre