Claudine est journaliste et tout irait bien si elle n'était pas nymphomaniaque. Lorsque son patron l'envoie enquêter chez José Depardieu


Classique du sexploitation italien- sectploitation


Gola... est un pur film d'exploitation réalisé par Guido Zurli qui ne rélève en rien la cote du réalisateur, le seul mot venant à l'esprit en voyant ce sexploitation de bas niveau étant consternant.
Le scénario n'est que le pretexte à faire se déshabiller son héroine, Zurli alignant les scénes de sexe laides et sans imagination, amas de chair molle engendrant plus l'ennui que l'excitation.
L'amateur de nudité frontale ne sera guère plus satisfait, la plupart des versions du film étant plus ou moins amputées d'une dizaine de minutes. Leur restera un beau 69 saphique filmé avec des palmes



Ce qui devait être une histoire à tendance malsaine fait l'effet d'un pétard mouillé, Zurli oubliant sa secte au détriment de son érotisme de basse-cour, retrouvant la mémoire en toute fin de film lors d'une orgie s'inscrivant en droite ligne dans l'euro-trash d'alors.

Zurli nous offre une partouze mondaine sous acides, chair tremblotante et épileptique cette fois, images de corps se secouant de manière de plus en plus frénétique avec effets psychédeliques à l'image du passé de Claudine ressurgissant par les drogues.
Desespérée, elle s'enfuit, nue, avant de se trancher gorge et poignet en revoyant les traumatismes de son adolescence. Aprés avoir vu sa mère s'ébattre lubriquement au lit avec son père, Claudine se fit violer par celui ci avant qu'elle ne le tue de sang-froid, drame qui mena à sa nymphomanie.
Comme pour mieux faire comprendre le mal dont souffre Claudine à un spectateur quelque peu bêta, à chaque crise de nyphomanie un air disco entetant revient inlassablement, les paroles étant on ne peut plus explicites: Je suis nympho, je suis nympho


Le disco semblant de plus avoir un effet déclencheur sur Claudine qui dés les premières notes voit sa caverne à plaisir se transformer en chutes du Niagara



Drôle au départ, cela finit par devenir hilarant. Ajoutons que les décors de cette frigidité pelliculaire sont épouvantables, Zurli n'ayant pas su profiter de ce que Paris lui offrait.
Sans interet, Gola profonda nera n'a de profond que l'ennui qu'il distille.
Ce fut le 1er film de George Wilson devenu un an plus tot la mutine Ajita Wilson, notre trans adorée du bis





A ses cotés un duo de véritables sales, la bouche à sucettes de notre blonde Patrizia Webley chérie dont on nous coupe le sublime doigtage frontal aprés sniffage de liquette



A leus cotés, en gourou pervers, l'inoubliable gueule du bis italien, le défunt Ivano Staccioli tout juste sorti de KZ9 camp d'extermination.
Le corbeau qui n'a pas que la gorge de profond!
