Aussi bon voire meilleur que The Defender. Un budget parfaitement maîtrisé, en totale adéquation avec les ambitions du film (ce qui ne me semble pas être une constante chez Nu Image), une intrigue simple mais accrocheuse, des scènes d’action bien viriles avec au programme coupures de carotide à l’arme blanche et éclatement de tête au fusil, des dialogues allant à l’essentiel, une musique classieuse – étonnante participation d’Elia Cmiral, compositeur de Ronin et Bones, à un projet aussi modeste – et un beau final westernien. Même cet insupportable cabotin de Ben Cross assure, c’est dire …
Du cinéma d’action sincère et bien fichu.
Modifié en dernier par manuma le sam. févr. 23, 2013 10:08 pm, modifié 1 fois.
Roderick Usher a écrit :N'empêche que c'est très divertissant et c'est bien meilleur que tous les derniers Seagal
Bon d'accord tu as raison
Bon sinon The Defender m'avait un peu ennuyé sans que je trouve ça catastrophique, et les derniers Dolph m'ont franchement pas convaincu (le truc de Mulcahy, Jill the killer, etc). J'ai hésité hier à me le choper, mais vous me faites presque envie là
Ze story à base de vengeance...
L’ami Dolph est encore une fois (c’était déjà le cas dans Red Scorpion par exemple) un ancien Spetznaz (un militaire Russe spécialisé dans l’éradication en masse). Il vit aujourd’hui pépère avec sa femme et son fils (décoloré pour l’occasion histoire de montrer qu’il ressemble à papa) et bosse dans un garage blindé de voitures pourries. Mais un jour, c’est le drame. Un gunfight éclate dans la petite bourgade et la vie de Dolph se voit bouleversée à jamais : Il a tout perdu, sa femme son gosse et son job, l’a plus rien à perdre alors s… Alors il reprend les armes et part calmer le fautif, l’infâââme et ventripotent Sasha.
Sasha semble bien moins fier avec une balle dans la tête et Dolph lui, se barre en Amérique pour réparer des bagnoles plus grosses qui bouffent les ressources de notre planète. Mais là encore, l’inattendu se produit. Notre géant blond est contacté par une femme : Sa fille a été kidnappée par un réseau d’enfoirés Russes. A leur tête, le décidément tenace Sasha dont l’apparence est altérée mais dont le statut de gros salaud reste parfaitement intact.
Encore une fois, Dolph se voit contraint de chatouiller de la gâchette…
Ze critique à base de satisfaction
Et c’est parti pour un p’tit Dolph nouvelle génération. Il s’agit donc forcement d’un DTV produit sous la bannière NU Image… Comme on est jamais mieux servit que par soit même, le Suédois se re-colle la casquette de réalisateur avec laquelle il avait déjà fière allure pour « The Defender » un an plus tôt. 2eme réalisation donc, et je crois qu’on peut le dire, 2eme succès pour notre homme.
Car oui, ce « Russian Specialist » est plutôt réussit. Pas un chef d’œuvre bien sûr mais un film d’action bien burné, bien foutu où l’on retrouve un Dolph impressionnant, con et hargneux (comme je l’aime quoi).
Sur une trame scénaristique assez basique (le coup du benêt revanchard, on l’a déjà vu dans 90% des films du blond monolithique) pour ne pas dire franchement usée, notre ami (car oui, il a aussi écrit le scénar’) parvient tout de même à nous étonner via quelques scènes d’action plutôt bien vues. L’ensemble est violent, les blessures font vraiment mal et oui, on peut mourir d’une blessure à la jambe. Le film se montre donc sur ce plan assez réaliste…
Soyons honnête, le tout est bien emballé, Dolph se démerde pas mal mais c’est quand même un peu convenu pendant 1h (une altercation au domicile du monsieur et un gunfight dans une boite de nuit).
Puis arrive le final. Final qui dure 20 bonnes minutes quand même. Situé dans un petit village Russe, Dolph le réal va alors mettre en scène un véritable affrontement entre les bons (ce qui sourient et chantonnent des hymnes Russes) et les méchants (ceux qui sont laids et qui grognent en montrant leur horrible dentition). Réellement bien mené, cet affrontement nous renvoie directement aux plus sympathiques des Westerns avec ces décors désolés, ces mecs qui rampent et se cachent pour surprendre l’adversaire, ces snipers postés en haut des baraques, cette ambiance poissarde et poussiéreuse… Bref, du tout bon qui relève franchement l’intérêt global du film et nous laisse avec une agréable sensation de travail bien fait.
A noter toutefois que les amateurs de gore seront un peu déçus. L’image (la fameuse image) qui circulait depuis quelques mois n’est en fait que la seule véritable effusion de sang du film. En plus, elle représente un véritable spoiler puisqu’elle n’apparaît qu’à la toute fin. Dans le genre méchanceté brute, on lui préfèrera quand même « direct action » dans lequel Dolph shootait tout le monde, y compris les mecs déjà à terre et KO. Ca c’était couillu !
Qu’importe, « The mechanik » rempli son contrat de manière fort honorable et pourrait aisément se résumer via ce bref mais significatif dialogue :
- C’est quoi ton plan ?
- On va tous les buter.
Excellent plan, vas-y Dolph, c’est comme ça qu’on t’aime.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Un film carré, très bien réalisé et avec un Dolph Lungrend très impréssionnant.
Le rythme est assez lent (les scènes d'action, contrairement à ce qu'on pourrais crorie, sont assez rare), mais l'excellent duel final très westernien et très violent, ratrappe largement ce petit défaut.
Dirty Tommy a écrit :Qui peut me dire qui sont les méchants dans le Lundgren : mafieux, proxos, etc. ?
Ben j'ai envie de dire que t'as tout compris, ils sont à la fois Russes, Mafieux et Proxo. En prime ils sont très laids. C'est signe d'un Dolph haut de gamme !
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Ben j'ai envie de dire que t'as tout compris, ils sont à la fois Russes, Mafieux et Proxo. En prime ils sont très laids. C'est signe d'un Dolph haut de gamme !
Bo, qu'ils soient laids, je m'en fous un peu... Moi, ce qui me plait, c'est quand ils cassent du proxo... Donc, ça va me plaire... Et si ça castagne sec et musclé avec de la grosse pétoire, ça plaira et à ma femme et à moi...
Par contre, je vais attendre qu'ils baissent.
"Et si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus."
Maurice Pialat
En effet, c'est très sympa. la cassage de bras façon gros connard décérébré à l'entrée du night-club est très fun ben cross cabotine, mais finalement ça colle assez bien au film. Lundgren est à la limite de l'auto-aprodie par moments mais ne sombre jamais dans le ridicule.
Les fondus au noir à répétition m'ont un peu gonflé, mais côté réalisation, c'est carré, mobile dans l'action et remplit son contrat de manière directe et sans bavure.
Pétri de clichés inhérents au genre, mais le film ne cherche pas à les contourner n à les embrasser gratuitement. galerie de bonnes vieilles gueules épaisses, putes bulgares vulgos, plans nichons gratuits (Nu Image + Bulgarie + russie = tout ça), quelques pissées de sang, un trauma à la con en début de film... Lundgren s'est drôlement bien débrouillé, avec de jolies explosions dans le tunnel, et une interprétation décontractée du gland. Du tout bon!
Vus sur le DVD tchèque de qualité pérave. Dolby 2,0 1,78:1 et 16/9e.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Moi, ce qui me plait, c'est quand ils cassent du proxo... Donc, ça va me plaire... Et si ça castagne sec et musclé avec de la grosse pétoire, ça plaira et à ma femme et à moi...