
A New York, un malade mental est hanté par un horrible cauchemar récurrent qu'il est incapable d'interpréter. Il parvient à échapper au contrôle de ses médecins et descend en voiture vers la Floride. En cours de route, il étrangle une femme et lui vole sa voiture...
"Cauchemars à Daytona Beach" est une production américaine réalisé par un italien, et a une curieuse tendance à se trouver entre deux étapes du cinéma d'horreur. La première partie nous évoque des films de psychokiller plutôt bien construits, tels "Black Christmas", "Terreur sur la ligne" voire "Maniac" ; mais sa seconde moitié lorgne plutôt vers le slasher basique des années 80 (tueur masqué, baby sitteuse débile et son copain fumeur de pétards, plans récupérés dans "Halloween", etc.)
Il n'en reste pas moins que "Cauchemars à Daytona Beach" bénéficie d'une vraie mise en scène, ainsi que d'une ambiance très glauque : visite de sex shops sordides, scènes gore insistantes, intensité de l'interprétation du dément... Les enfants ne sont pas épargnés, qui deviennent tueurs ou victimes... On aurait donc pu avoir un grand film, mais malheureusement, l'écriture du supens est à revoir. Invraisemblances et incohérences sont un peu nombreuses.
Je vous recommande à ce titre : les parents qui n'appellent pas de secours d'urgence par téléphone alors que leur garçon est grièvement blessé ; l'interrogatoire d'un garçon de douze ans par un policier vraiment pas délicat ! ; ou encore des enquêteurs de New York qui, sachant pertinemment qu'un dangereux tueur est en vadrouille à Daytona Beach, ne préviennent apparemment pas la police locale ! Dommage, car on n'est pas passé loin d'un grand film. Mais "Cauchemars à Daytona beach" reste un thriller intéressant, plutôt bien fait, qui vauyt au moins pour ses scènes gore (dans la version uncut en tous cas !), dont un final anthologique, resté à juste titre comme un sommet du genre !
Vu sur la VHS français publié chez Arwen international (copie 1.33, VF sur pistes hifi, copie et duplication correcte). Pour info, les VHS françaises (faciles à trouver d'occasion) sont uncut.
Il existe néanmoins deux versions du film. Une version unrated (uncut donc) et une version classée "R" par le MPAA, coupée. Les DVD français et anglaise proposent ces versions cut. Un DVD allemand (uniquement en langue allemande et, qui plus est, aujourd'hui épuisé) serait uncut.
Le film n'est jamais sorti aux USA en DVD. Apparemment, l'éditeur de la collection Lucky 13 (qui avait sorti par exemple "Slaughterhouse") a acquis les droits, mais, ses précédents dvd n'ayant pas marché, il a arrêté de publier des films gore. Néanmoins, il refuse de céder les droits de "Cauchemars à Daytona beach" à Blue Underground. Pourtant, une copie uncut existerait bien là-bas, si on en croit ce message posté sur le site d'anchorbay.uk en 2005...
"In regards to the last post... yes you are 100% right and, I'm really sorry to say, you have no hope of seeing Nightmares in a Damaged Brain released in the States any time soon.
I got involved with Lucky 13 while I was in LA - the president of the company was an easygoing man called Jim Flocker and we met up a few times. He gave me ten Thai horror films that he wanted me to scout and consider purchasing for the company's re-launch (some of them were really good... "999-9999" is a minor-masterwork that someone should definately release) and also a list of the movies he had already aquired.
We had access to an uncut print of Nightmare (I once had a bootleg of the old Dutch uncut) and also an uncut print of The Slayer. I had Baird Stafford and Romano Scavolini eager and willing to do on camera interviews and audio commentaries. For The Slayer I had Joe Cardone and his wife (and co-star) willing to do stuff.
Sadly, Jim put the lid on doing anything with either title in early 2004 when he concluded that he just did not want to risk putting them out (Lucky 13 lost money on their previous titles).
Marc Morris actually connected me with David Gregory at Blue Underground and I immediately passed on Jim's details but, alas, Mr Flocker was not willing to give up either Nightmare or The Slayer. The last I heard he told me he was going to hold on to them until the rights ran out.
WHY?
I have no idea. But Jim has recently changed his email and I'm past calling him to have him re-consider. All I can say is that I asked him - on behalf of every old time video nasty fan - to put these films out and do a great job on them. I tried as hard as I could.
But it obviously was not enough."