
Avant l’arrivée de Tommy, personne n’avait osé tenir tête à la bande d’Angel CRUZ, les « âmes ». Leur première rencontre fait de lui l’homme à abattre. Malgré les multiples provocations, Tommy garde son sang froid … Il ne veut pas d’histoires. C’est à ce moment que les « âmes » se déchainent, ils battent à mort Wako, humilient le pasteur, brutalisent l’épicier. Tommy réalise soudainement qu’il fait lui aussi partie de ce quartier. Stimulant les habitants, Tommy décide de donner une leçon définitive aux « âmes » et à leur chef Angel CRUZ
"Le Justicier du Bronx : Il fait respecter la loi … … de sang froid !"

Solide série B urbaine (produite par Bruckheimer !!) comme John Flynn sait les torcher, sur le thème, déjà rebattu au début des années 80 mais toujours porteur et très bien exploité ici, du justicier dans la ville.
S’éloignant des polars violents à message idéologique ambigu du duo Bronson / Winner, Defiance semble chercher à s’orienter de façon assez inattendue vers une autre voie : celle définitivement rétro des mélodrames urbains d’antan. L’accent est en effet porté sur la description de la vie d’un petit quartier populaire en proie à une violence grandissante et au racket organisé, et John Flynn prend le temps de développer au sein de l’histoire une attachante intrigue amoureuse rendant son personnage principal plus vulnérable, plus humain par conséquent plus crédible.
Mais n’allez pas vous imaginez non plus un film de lopettes uniquement porté sur les causeries et la romance. John Flynn nous sert aussi quelques belles scènes de tension et une bonne grosse baston à la fin.
Entouré de la crème des seconds couteaux new-yorkais de l’époque (Danny Aiello, Santos Morales, Frank Pesce …), Jan–Michael Vincent s’en sort rudement bien. Je l’ai rarement vu aussi juste, … aussi sobre (Okay, elle est facile celle là).
Vu via la VHS catastrophique de chez Atlantic Home Video, sous le titre ronflant du Justicier du Bronx. Il me semble d’ailleurs qu’il existe un autre titre français d’exploitation pour ce film mais je ne l’ai pas retrouvé.
