Ahalala... quelle belle chose.
Le scénario est une monstruosité de non-sens où RIEN n'est expliqué. comme dit ci-dessus, le méchant ninja "noir" (pas la couleur des fringues, mais de son âme, hein) exécute jusqu'à plus soif pendant les dix premières minutes, avec un festival de cascades parfois impressionnantes. pas le temps de souffler! en fait, j'étais assez éberlué de ce que je voyais à l'écran

Je ne crois pas avoir vu autant de dézinguages (et un pétage d'hélico) sur une ouverture.
Enter Lucinda Dickey et là, c'est parti pour un nawak retentissant. Firstenberg indique que vu le succès de Poltergeist, Menahem Golan a demandé à james r.Silke de donner un twist fantastique au sujet, avec une femme pour héroïne.
et on a donc un mélange improbable de film de Ninja, de Poltergeist, un chouîa d'exorciste et de Flashdance, voire même de Heavenly Bodies et tous ces merveilleuX films d'aérobic des années 80. (pas oublier que la jolie Lucinda était une des héroines de Breakin' ET bREAKIN4 2 / ELECTRIC BOOGALOO... FULL FORCE LYCRA FLUOOOOOOOOOOOOO)
C'est tOrché à la va-vite, filmé )à la tronçonneuse, joué comme des savates (pauvre james Hong...) mais curieusement, dans le genre nawak assumé, ça se regarde sans déplaisir si on est assez indulgent. Firstenberg s'en sort assez bien côté action!
Certaines scènes sont tellement outrées et débiles que bon, finalement, ça passe

(aprce qu'elles sont outrées à un point de non retour). voire la scène de pirouettes de Lucinda en train d'être possédée par l'esprit du Ninjaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa dans la boutique de James hong. ca vaut le détour.
Et les coiffures, inévitablement. Toutes Discostar.
Mischa Segal fait ses œuvres pour le "synthetizer score" et ça fait très mal aux oreilles, mais moins Bontempi que des bidules de Maurice jarre pour Dreamscape, pour donne run échelle de valeur.
Le Plus du film : la merveilleuse toison velue de Jordan Bennett, qui a oublié que les poils sur les épaules, le dos, ben... ca se fait pas. guy marchand avait de la compèt, dommage que jordan n'ait pas connu epil'tout pour homme avant le tournage. c'est juste ridicule et on se demande comme la belle Lucinda n'a pas tourné de l'oeil. car en plus, le film est perclus de scènes où il est torse nu ou en débardeur

l'horreur absolue. ca m'a fait sortir des scènes.
bref, un vrai must et un plaisr de découvrir le film sur un support nickel. Très mauvais mais très fun.
Vu sur le Blu Ray Shout! - une très belle copie, de manière surprenante! Splendide définition, couleurs resplendissantes... un v rai plaisir pour les yeux, compte tenu de cette petite production.
je ne dirais pas la même chose du son. Une piste DTS HD MA 2.0 stéréo qui est décevante. On sent bien les effets stereo mais ils semblent comme plaqués, les dialogues centraux apparaissent par moments étouffés. Mais la partition disco-muzak est elle bien claire.
Le commentaire avec Sam Firstenberg est assez marrant, informatif et parfois lunaire sur les conditisn de tournage et autres choix d'accessoires, décisions de scénario de Gola,, tout ça..
bref, un petit bonheur pour les amateurs de Cannoneries (et, oui, le film avait bien marché - distribué en salles françaises par UGC

)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?