Defiance / L'extase de la perversion- 1975- Armand Weston

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eric draven
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Defiance / L'extase de la perversion- 1975- Armand Weston

Message par eric draven »

Revenons au cinéma trash qui sent le sperme avarié et la souffrance humaine!

Defiance of good: Pendue à des chaines, elle est fessée a vif!! L'extase totale!

On suit les aventures de la jeune Cathy qui aprés avoir été surprise par une mère bigote à fumer des substances illicites est envoyée dans une étrange clinique psychiatrique où elle devra suivre un traitement un peu spécial. Elle y fera surtout l'apprentissage de la sexualité et du sado-masochisme avant de découvrir l'incroyable et abominable secret de ce lieu infernal.

Le premier sentiment qu'on éprouve à la vision de Defiance, film sur l'humiliation, la dégradation humaine et l'extase de la perversion 8) 8) 8) , est celui d'un malaise diffus baignant dans un climat constant d'étrangeté comme plongé dans un lent cauchemar rempli d'images effrayantes où le dégout prend plus souvent le dessus sur l'excitation ou l'envie.

Weston nous entraine dans un voyage aux Enfers, ce terme prenant ici tout son sens lors du final étonnant et inattendu faisant définitivement basculer le film dans le fantastique.

On assiste donc à la lente initiation de Cathy aux plaisirs du sexe dans une clinique psychiatrique censée la soigner, les soins se révelant être une suite de viols 8) 8), de tortures et autres dégradations auquels Weston donnent une aura cauchemardesque notamment lorsque Cathy subit les assauts d'une horde de vieillards édentés et squelettiques se mélant à des malades mentaux dégénérés. 8) 8)

Weston parvient avec brio à instaurer un climat de terreur psychologique sourd qui ne cessera de nous envahir tout au long de la projection.
On sombre lentement par la suite dans le monde du sado-masochisme, de l'humiliation et de la perversion.

Défiance multiplie dés lors les scénes de fouet, de chaines et d'humiliations sexuelles, le réalisateur leur apportant par moment un coté totalement onirique.
Elles prennent alors l'apparence d'un long rêve à la fois terrible et fascinant comme si Weston nous plongeait dans une autre dimension, celle où se marieraient peurs et désirs, extase et souffrance, effroi et fascination.

Le plus bel exemple est celui de la séquence où Cathy, comme suspendue dans le néant doit jouïr du bonheur d'être fessée- OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII 8) 8)- progressivement mais de plus en plus violemment, scéne d'une douloureuse intensité érotique assez extraordinaire teintée d'un psychédélisme quasi hallucinatoire.
Fessée à vif, flottante dans ce néant, il ne reste à l'image sur fond de noir absolu qu'elle et son tortionnaire ricanant, les cris de souffrance étant muets, la scene étant filmée sans son comme un cauchemar étouffé, décuplant l'intensité du malaise... ou de la jouissance. 8) :D

Defiance atteint à cet instant une profondeur fantastique assez troublante qui trouvera son apogée dans les ultimes images lorsque voulant fuir ce lieu, elle réalise avec horreur qu'il n'y a aucune issue, découvrant avec stupéfaction l'identité de son docteur-bourreau.

Cet endroit lugubre n'est autre que l'Enfer, le docteur innocemment apellé Dr Gabriel étant quant à lui Satan en personne. Et personne n'échappe au Diable, Cathy étant à jamais prisonnière des tourments de l'Enfer, de l'extase de la perversion et des plaisirs de la souffrance. 8) Chanceuse!

Cette brillante conclusion que nous avait déjà offert Femme ou Démon / Through the looking glass et son ocean de sperme, de merde et de boue où se noie l'heroine achève de donner à Defiance ses lettres de noblesse dans l'univers du cinéma X fantastique, film intelligemment mis en scéne et plutôt bien interprété par la grassouillette Jean Jennings alors mineur.
Fred Lincoln qui joue le Dr Gabriel fut un des compagnons de David Hess dans La dernière maison sur la gauche.

Defiance est aujourd'hui un des incontournables du porn-horror 70s, ayant au fil du temps gagné une solide réputation fort méritée, un petit bijou plutôt dérangeant pour tout amateur de violences et humiliations sexuelles et autres tortures sado-masochistes qui se rejouiront de tant de bonheur.

L'extase de la perversion, j'adore ce titre! 8)

Le corbeau, le bec enspermé, qui se repait de la souffrance d'autrui! :lol:
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Schlockbuster
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Message par Schlockbuster »

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Fred Lincoln est toujours actif dans l'industrie en tant que réalisateur (ouf). L'un de ses derniers forfaits s'intitule Last Whore House on the Left. Pas de quoi s'enflammer, il s'agit d'un boulard californien tout formaté comme il s'en produit des milliers chaque année. Lincoln intervient juste avec ses gros muscles et sa longue crinière blanche pour introduire les séquences (dont une avec la fille du rockeux David Lee "Van Halen" Roth). Il a réalisé de bien meilleurs films par le passé comme Beyond Shame, A Formal Faucett... ou dans le registre plus léger de la parodie Powerbone (super héros), Strange Behaviour (Twin Peaks), Friday the 13th : A Nude Beginning...
Et puis pour l'anecdote, c'est en voyant Defiance que Joe "Maniac" Spinell eut le coup de foudre pour Jean Jennings (on le comprend) qu'il allait épouser peu de temps après.
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Tubbytoast
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Message par Tubbytoast »

Schlockbuster a écrit : Et puis pour l'anecdote, c'est en voyant Defiance que Joe "Maniac" Spinell eut le coup de foudre pour Jean Jennings (on le comprend) qu'il allait épouser peu de temps après.
...et ils auront même un petiot ensemble......
et dans la même veine d'excellent roughie, Weston a réalisé "The taking of Christina" dans les 70's et également "Take off".
eric draven
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Message par eric draven »

De fins connaisseurs. 8)

Il existerait un Z1 à ma connaissance sinon il y a notre belle édition VHS avec sa belle et légendaire jaquette jaune!! 8)

Point de sortie salle en France apparemment à l'époque pour ce film qui rejoint la série des fantastic porn 70s US qui furent légion en ces années, d'excellents et sulfureux titres tels que le sublime Through the looking glass / Femme ou démon en VHS avec l'inquiètant Jamie Gillis en Démon pervers qui noiera son heroine dans un ocean de sperme de boue et de merde dans sa version integrale.
Un beau thread Dravenesque se trouve quelque part sur le forum pour les gourmands. :D

Armand Weston signa quelques films X jusqu'à sa mort en 88 dont deux consacrés à la perversion, l'humiliation et la dégradation humaine, mes thèmes chéris 8), une sorte de rape and revenge feroce The taking of Christina où l'histoire d'une jeune epouse qui va se venger furieusement de ses kidnappeurs et Take off, sorte de remake pervers de Dorian Gray.

Fred Lincoln fut donc un des accolytes de Hess dans Last house on the left et se consacra exclusivement par la suite à la pornographie avec une impressionnante liste de films souvent videos qui se poursuit aujourd'hui.

Le père de Cathy est quant à lui joué par un certain.... RODERICK USHER!!!!!!!!! :shock: :shock: Rhoooooooo!! Rod!! :oops: :oops:

La grassouillette Jennings, encore mineure dans ce film- elle commenca sa carrière de sale à 16 ans- devint par la suite l'heroine de quelques autres X avant de devenir comme le dit Tubby l'épouse de Spinell en 77 dont elle divorca en 79.

On remarquera ici que la dodue cochonne est fort poilue des aisselles et du maillot.. dégoutant :? !! L'épilation n'était guère de mise dans les 70s :cry:. Seule ombre au tableau dans ces années exceptionnelles que rien ne remplaceront dans mon coeur.

Des poils sur un mec.. c'est deja horrible.. mais alors sous des aisselles de gueuze.. vite un sac à vomi :twisted: !!!! Voila pourquoi je deteste le X 70s! :?

Et dire qu'Eric s'épile chaque mois, une heure complete de ma vie mais la beauté n'a pas de prix!! 8)


Et je pleure Tubby.... Où est ton poulet qui danse :shock: ???????? aurait il fini sa légendaire polka??? :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:
Sans lui tu n'es plus tout à fait mon Tubby... et je ne pourrais plus penser à toi à chaque fois que je croquerais un manchon juteux!! :cry: :cry: :cry:
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francis moury
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De DEFIANCE à CLINIC

Message par francis moury »

Schlockbuster a écrit :L'un de mes pornos favoris de l'age d'or.
Fred Lincoln est toujours actif dans l'industrie en tant que réalisateur (ouf). Il a réalisé de bien meilleurs films par le passé comme Beyond Shame, A Formal Faucett... ou dans le registre plus léger de la parodie Powerbone (super héros), Strange Behaviour (Twin Peaks), Friday the 13th : A Nude Beginning...
Et puis pour l'anecdote, c'est en voyant Defiance que Joe "Maniac" Spinell eut le coup de foudre pour Jean Jennings (on le comprend) qu'il allait épouser peu de temps après.

Spinell s'est suicidé par la suite, n'est-ce pas ? Se méfier des stars de Weston, donc...

À propos de Fred J. Lincoln, je vous conseille aussi son CLINIC avec Victoria Paris, Laura Valérie, etc. dont l'argument du scénario est une sorte d'hommage à CALIGARI, ASYLUM, et autres films fantastique.

Tourné à Paris vers 1990 en son direct, comme d'habitude avec les Américains, c'est un film méconnu et un peu oublié mais intéressant. Je crois que c'est Dorcel qui l'avait sorti en France si j'ai bonne mémoire.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere"
eric draven
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Message par eric draven »

Allez des images pour les coquinous:

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La dodue Jennings:

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S'ouvrir au Diable:

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Et Eric est triste, point de kiki pour lui!! :cry:
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el hombre lobo
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Message par el hombre lobo »

Ce film, excellebt comme si bien décrit par Eric, fait partie de toute une veine du porno US, bien supérieure à tout ce qui a pu être produit en France.

Le Take Off, du même réalisateur, bien que beaucoup moins sombre n'en demeure pas moins de très bonne facture avec ses hommages à certains classiques du cinoche
eric draven
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Message par eric draven »

Eh oui Hombre, le bon temps de Through the looking glass, Story of Johanna et tant d'autres.... 8)
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Negation
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Message par Negation »

Ben je dois avouer que niveau trash j'ai été plutôt bien déçu, le film est assez inoffensif j'ai trouvé, je n'ai ressenti ni malaise ni dégoût, à part peut-être la scène où tous les malades se branlent en matant l'héroïne, qui peut mettre légèrement mal à l'aise. J'ai trouvé par exemple Hardgore plus déviant et trash que ce film, même si je préfère ce dernier qui a un bien meilleur rythme. Un porno ni excitant ni choquant donc, et qui reste malgré tout intéressant de bout en bout, c'est quand même un bel exploit, sûrement dû à cet univers décadant fascinant.
Par contre je me demande vraiment si j'ai vu la même version qu'Eric! :? Par exemple pour la scène où Cathy est fessée, elle n'était pas pendue par des chaînes dans le néant mais prisonnière d'un carcan. De plus il n'y a rien de fantastique dans le film que j'ai vu, à la fin il n'y a absolument aucune allusion à Satan ou l'Enfer, et d'ailleurs Cathy ne cherche pas à fuir l'endroit. En fait elle elle veut rester, mais aide sa copine du début du film qui est arrivée entre-temps à s'enfuir, elle ouvre la porte, l'autre sort, elle la referme, se retourne, et là le docteur se tient derrière elle et lui dit qu'elle n'aurait jamais dû faire ça. Sa copine revient hilare et lui explique qu'elle l'a délibérement piégée avec la marijuana, puis le film se termine sur un gros plan de Cathy. :? Quelqu'un a une explication?
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