Defiance of good: Pendue à des chaines, elle est fessée a vif!! L'extase totale!
On suit les aventures de la jeune Cathy qui aprés avoir été surprise par une mère bigote à fumer des substances illicites est envoyée dans une étrange clinique psychiatrique où elle devra suivre un traitement un peu spécial. Elle y fera surtout l'apprentissage de la sexualité et du sado-masochisme avant de découvrir l'incroyable et abominable secret de ce lieu infernal.
Le premier sentiment qu'on éprouve à la vision de Defiance, film sur l'humiliation, la dégradation humaine et l'extase de la perversion



Weston nous entraine dans un voyage aux Enfers, ce terme prenant ici tout son sens lors du final étonnant et inattendu faisant définitivement basculer le film dans le fantastique.
On assiste donc à la lente initiation de Cathy aux plaisirs du sexe dans une clinique psychiatrique censée la soigner, les soins se révelant être une suite de viols




Weston parvient avec brio à instaurer un climat de terreur psychologique sourd qui ne cessera de nous envahir tout au long de la projection.
On sombre lentement par la suite dans le monde du sado-masochisme, de l'humiliation et de la perversion.
Défiance multiplie dés lors les scénes de fouet, de chaines et d'humiliations sexuelles, le réalisateur leur apportant par moment un coté totalement onirique.
Elles prennent alors l'apparence d'un long rêve à la fois terrible et fascinant comme si Weston nous plongeait dans une autre dimension, celle où se marieraient peurs et désirs, extase et souffrance, effroi et fascination.
Le plus bel exemple est celui de la séquence où Cathy, comme suspendue dans le néant doit jouïr du bonheur d'être fessée- OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII


Fessée à vif, flottante dans ce néant, il ne reste à l'image sur fond de noir absolu qu'elle et son tortionnaire ricanant, les cris de souffrance étant muets, la scene étant filmée sans son comme un cauchemar étouffé, décuplant l'intensité du malaise... ou de la jouissance.


Defiance atteint à cet instant une profondeur fantastique assez troublante qui trouvera son apogée dans les ultimes images lorsque voulant fuir ce lieu, elle réalise avec horreur qu'il n'y a aucune issue, découvrant avec stupéfaction l'identité de son docteur-bourreau.
Cet endroit lugubre n'est autre que l'Enfer, le docteur innocemment apellé Dr Gabriel étant quant à lui Satan en personne. Et personne n'échappe au Diable, Cathy étant à jamais prisonnière des tourments de l'Enfer, de l'extase de la perversion et des plaisirs de la souffrance.

Cette brillante conclusion que nous avait déjà offert Femme ou Démon / Through the looking glass et son ocean de sperme, de merde et de boue où se noie l'heroine achève de donner à Defiance ses lettres de noblesse dans l'univers du cinéma X fantastique, film intelligemment mis en scéne et plutôt bien interprété par la grassouillette Jean Jennings alors mineur.
Fred Lincoln qui joue le Dr Gabriel fut un des compagnons de David Hess dans La dernière maison sur la gauche.
Defiance est aujourd'hui un des incontournables du porn-horror 70s, ayant au fil du temps gagné une solide réputation fort méritée, un petit bijou plutôt dérangeant pour tout amateur de violences et humiliations sexuelles et autres tortures sado-masochistes qui se rejouiront de tant de bonheur.
L'extase de la perversion, j'adore ce titre!

Le corbeau, le bec enspermé, qui se repait de la souffrance d'autrui!
