L'agent spécial Cold infiltre un groupe de trafiquants d'armes afin de les empêcher de vendre une bombe nucléaire à des terroristes. Mais lorsque son ancienne élève, l'agent Amanda Hayles, se fait capturer, tout bascule.

Seagal dans son énième rôle d’ex-agent de la CIA – ici de surcroît expert en armement nucléaire – passé du mauvais côté de la loi et qui s’apprête à participer à un attentat d’envergure sur le sol américain, attentat commandité par un groupuscule tchétchène … vous n’y croyez pas ? Ben vous avez raison parce que – grosse surprise arrivant à mi-film – Seagal travaille en fait toujours, mais sous couverture, pour la CIA. Perso, je suis resté sur le cul en apprenant ça.
Voila pour les grandes lignes de l'histoire. Côté réal, Seagal et son producteur, Andrew Stevens, ont fait appel à un ex-directeur de la photo : Alexander Gruszynski (Ce qui devient une constante dans la carrière de Seagal après Andrzej Bartkowiak et Don E. FauntLeroy), lequel livre un boulot honnête. Pas de temps mort, un chouia de tension par moment et des cadavres qui s’accumulent à un rythme très soutenu : C’est déjà ça ...
Le film, baptisé chez nous Dernier recours, se laisse donc regarder, ce qui, compte tenu du fait que le générique de début fait craindre un produit plus proche du Z ultra fauché que de la petite bande d’action soignée, qu’une bonne moitié du film se déroule dans un entrepôt portuaire, que ce pachyderme de Seagal déclare forfait à l’écran dès que l’on passe aux choses sérieuses côté action (ce qui donne lieu à une transparence bien ringarde en milieu de film et des scènes de baston parfois bizarrement montées) et que l’intrigue, déjà hautement fantaisiste, devient complètement débile sur la fin, bref ce qui compte tenu de tout ça est déjà un sacré compliment.
Meilleur en tout cas que The Foreigner, dont ce Black Dawn semble être la suite, si l'on s'en réfère à son titre alternatif, The Foreigner 2, et au nom du personnage incarné par Seagal dans les 2 films : Jonathan Cold.