A savoir un père entre plusieurs jobs s'occupant de ses deux enfants depuis que sa femme est partie avec un autre.
Il veut faire de son fils un homme, un vrai, et l'oblige à prendre des cours de natation, alors que celui-cine veut que jouer au foot. Sa femme revient, le suppliant de la reprendre. il vont donc ré-apprendre à vivre ensemble.
Traitement sensible mais sans pathos, montré avec beaucoup d'intelligence et de drolerie. le film bascule de scènes de comédie àcelles dramatique avec une facilité déconcertante, ce qui pourra heurter certains. La majeure partie du film est vue à travers les yeux du fils, entre détachement et décalage. L'émotion passe énormément par l'image, les regards, la tension palpable. ce qui pour un premier film est étonnant.
Tous les interprètes sont assez fabuleux, notamment le gamin qui, tout en retenue, exprime énormément sur le passage difficile qu'il subit. Kim Rossi Stuart est impeccable, tout comme Barbora Bobulova, nouvelle découverte du cinéma italien et qui connait une carrière assez fulgurante sur la péninsule (David de Donatello pour Cuore sacro, dernièrement).
On évte hélas pas les éternelles scènes d'enguelades familailes dont le cinéma italien semble assez friand ces derniers temps (voire les crises de nerfs de Giovanna Mezzogiorno dans pratiquement tous ses denriers films, la Finestra di fronte mise à part).
Le film sort le 8 Novembre chez nous via MK2 sous le titre Libero (signifiant Libre mais également autre chose dont l'explication parvient à la toute fin du film).
Et, c'est clair, malgré ses imperfections, il faut aller le voir!
la B.O de Banda Osiris est également dispo :