+1Prodigy a écrit : Et pour Ferris Bueller, je préfère une révolte tranquille, comme on dit, qui nous dit "prenez votre temps, profitez de la vie", que "pétez tout" sans aucune proposition pour reconstruire.
Je dois être conformiste sans le savoir, en fait
John Hughes en DVD, petite question
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- Sutter Cane
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Je ne pense pas que les films de John Hughes parlent d'ados révoltés. Ca parles simplement d'ados. Et les ados sont dephasés entre ce que leur demande leurs parents et ce qu'ils ont envie de reellement etre, ce qui donne un "mal de vivre". Le film de John Hughes qui synthetise le mieux cela, c'est BREAKFAST CLUB. Le personnage de Ferris Bueller, c'est un fantasme adolescent : être le mec (ou la nana) le plus cool, faire ce que l'on veux, toujours s'en sortir parce qu'au fond on est moins bete que les autres. D'ailleurs, John Hughes a fait LA VIE EN PLUS qui ne parle plus d'ados mais de jeunes adultes face à leur probleme de couple car c'est bien beau de vouloir épouser Mia Sara (qui ne voudrait pas épouser Mia Sara ou Matthew Broderick selon son attirance sexuelle ?) mais ensuite l'intention (amoureuse) est confronté à la réalité du quotidien. Mais pour en revenir aux ados, le fantasme adolescents, il est deja present dans UNE CREATURE DE REVES. Les deux personnages principaux, leur envie, ce n'est pas de braver la société et dire "No Future !". Leur envie, c'est d'etre quelqu'un, d'affirmer leur identité et de se faire une nana super canon. Finalement, ils vont preferer laisser tomber le fantasme pour s'accorder a leur condition en tombant "vraiment" amoureux de deux adolescentes qui n'ont rien d'une bimbo. Est-ce que tout cela est conformiste ? Peut etre ! Maintenant, si on veux affirmer sa personnalité, ce n'est pas forcément (et heureusement) en niquant tout sur son passage. On peut être soi meme, être amoureux de quelqu'un et avoir envie de l'épouser ! C'est la vie ! Et les films de John Hughes avec leurs airs de comedies debiles pour ados parlent essentiellement de la vie des ados et certainement pas de leur révolte.Superwonderscope a écrit :Ca reste certes un éclairage sur une époque bien particulière, mais ça transpire le conformisme que ça en est désobligeant par instants. Surtout pour Ferris Bueller (c'était mon film phare!) qui doit foutre le bocson (oh, gentil), se révolter contre l'école mais etre de retour à 6H avant le retour de popa-moman-povement-banlieusaro-aijousés. Il dit fuck au système scolaire, roi de la debrouiel, etc...seuole chose en tete : épouser Mia Sara. Voila de la belle graine de révolte : pour mieux rentrer dans le rang.
Maintenant, ces films sont très daté années 80 ce qui joue en leur défaveur aujourd'hui. Moi, je trouve ca toujours aussi fun !
"Fuck The World", Rambo
Toujours aussi fun pour moi aussi
En ce qui concerne Ferris bueller, Hugues avait dit lors d'un entretien que Ferris représentait tout ce qu'il aurait voulu pouvoir faire lorsque que lui même était un ado, et je le comprends; qui n'aurait pas voulu passer une journée aussi cool en séchant un jour de lycée?
En ce qui concerne Ferris bueller, Hugues avait dit lors d'un entretien que Ferris représentait tout ce qu'il aurait voulu pouvoir faire lorsque que lui même était un ado, et je le comprends; qui n'aurait pas voulu passer une journée aussi cool en séchant un jour de lycée?
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Ferris Bueller
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ONCLE BUCK n'a pas grand intérêt. Cela repose essentiellement sur l'abattage de John Candy, qui est une espèce de rondouillard sympa lourd qui a tout loosé dans sa vie et qui se retrouve en charge de garder d'affreux niards middle class dont une atteinte par l'adolescence et ses problème de foufounettes cyclothymiques. Ressorts de boulevard : quirproquos, portent qui claquent, conflit, résolution, tendresse. Tout ca est très prévisible et pas franchement passionnant.Et on fait pisser le chien avant d'aller se coucher.
ROSE BONBON est nettement plus intéressant dans sa p'tite peinture d'une adolescence 80, un peu en opposition de ce qui surnageait alors. Harry Dean Stanton en bas de l'échelle sociale, Molly Ringwald la fille qui se démarque des pétasses du bahut par sa personnalité... tout ca a vieilli c'est évident, mais ca conserve le charme d'un instantané d'une époque. Musique à la clé. C'est une comédie en demie-teinte, avec parfois de beaux dialogues, mais avec toujours chez Hugues ce côté agaçant quand même de l'écriture à l'efficacité pub et des poses slogans qui sonnent pas toujours très justes. Heureusement que c'est rattrapé par l'épaisseur relative des personnages...
ROSE BONBON est nettement plus intéressant dans sa p'tite peinture d'une adolescence 80, un peu en opposition de ce qui surnageait alors. Harry Dean Stanton en bas de l'échelle sociale, Molly Ringwald la fille qui se démarque des pétasses du bahut par sa personnalité... tout ca a vieilli c'est évident, mais ca conserve le charme d'un instantané d'une époque. Musique à la clé. C'est une comédie en demie-teinte, avec parfois de beaux dialogues, mais avec toujours chez Hugues ce côté agaçant quand même de l'écriture à l'efficacité pub et des poses slogans qui sonnent pas toujours très justes. Heureusement que c'est rattrapé par l'épaisseur relative des personnages...
Modifié en dernier par Haribo le lun. nov. 13, 2006 11:10 pm, modifié 1 fois.
Pretty in pink, c'est très light mais sympa comme tout quand même. Le personnage d'Harry Dean Stanton - le père loser mais compréhensif - est devenu presque un cliché du genre. Par contre c'est seulement écrit et/ou produit par Hughes. Là c'est Howard Deutch qui réalise.
Uncle Buck, c'est ma première déception venant de John Hughes. A mon avis son film le moins bon avec La p'tite arnaqueuse. Ce n'est pas désagréable mais bizarrement froid et très conventionnel. Je n'y ai en tout cas pas retrouvé le mordant des précédents films de ce réalisateur.
Uncle Buck, c'est ma première déception venant de John Hughes. A mon avis son film le moins bon avec La p'tite arnaqueuse. Ce n'est pas désagréable mais bizarrement froid et très conventionnel. Je n'y ai en tout cas pas retrouvé le mordant des précédents films de ce réalisateur.
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Bah dis donc pour un mec qui s'appelle Ferris Bueller, ne le prends pas mal mais t'es un peu à la ramasse mon grand !
SHE'S HAVING A BABY est très bien. N'en déplaise à mon ami Sws.
C'est un film justement sur la difficulté de rentrer dans le moule et du modèle dominant, la sensation que ca va pas et qu'on y va quand même. Le résultat est une comédie douce amère, on partage sans trop d'effort les turpitudes existentielles de ce trentenaire qui sent que tout le reste de sa vie se joue sous ses yeux sans pouvoir vraiment choisir ce qu'il vit.
C'est humain, c'est beau et le final sur Kate Bush me fait pleurer à chaque fois! Un film vraiment clé de la Hugues touch.
SHE'S HAVING A BABY est très bien. N'en déplaise à mon ami Sws.
C'est un film justement sur la difficulté de rentrer dans le moule et du modèle dominant, la sensation que ca va pas et qu'on y va quand même. Le résultat est une comédie douce amère, on partage sans trop d'effort les turpitudes existentielles de ce trentenaire qui sent que tout le reste de sa vie se joue sous ses yeux sans pouvoir vraiment choisir ce qu'il vit.
C'est humain, c'est beau et le final sur Kate Bush me fait pleurer à chaque fois! Un film vraiment clé de la Hugues touch.
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