Caged: Le prede umane fut l'un des derniers représentants d'un genre alors moribond depuis longtemps, le WIP.
Au prime abord, heureuse initiative que de faire revivre ce genre mais la question est si cela en valait la peine. La réponse est évidente en voyant ce QHS.
Réalisé sans talent ni imagination, QHS nous narre les aventures de Janet une touriste américaine qui se retrouve suite à une machination grotesque dans une prison pour femmes perdue au fond de la jungle où elle va subir les caprices de geoliers lubriques avant de servir de gibier humain lors d'une chasse.
Interessant donc, le comte Zaroff a lui aussi resuscité et on se surprend à saliver. Le résultat est à des lieues de ce qu'on pouvait espérer. QHS est une série Z hilarante à force d'être navrante et bêtifiante.
Frisant l'amateurisme, QHS est une suite de séquences d'un comique absolu, jouée par une troupe de comédiens qu'on espère amateurs. L'Italie, pays jadis de tous les excés, s'étant depuis longtemps assagie, ce n'est pas sur la violence qu'on se rattrapera ici, celle ci étant édulcorée au maximum

MAIS il aura certainement mieux à faire ici surtout s'il est un tant soit pervers- OUIIIIIIIIII


Rarement aura t'on vu dans un film des héroines autant suer. Ce ne sont plus des gouttes de sueurs ou quelques rigoles mais des torrents d'eau qu'elles évacuent de leurs pores atteignant les limites du surréalisme


Lucchetti frise même l'obsession quasi fétichiste lorsque cinq minutes durant il fait se lécher chaque parcelle de leur corps ses deux protagonistes enfermées dans une cage au soleil, dégoulinantes telles les chutes du Niagara.

Déjà qu'elles dégoulinent en temps normal, imaginez en plein soleil dans une cage sur béton!


5mn MONTRE EN MAIN de léchages gros plan









Pour les petits pervers toujours on citera la longue scéne d'amour baignant dans la sueur tant et si bien que même le lit est trempé.. et les draps gouttent comme sortis d'une bassine.

Du mauvais goût certes mais qui a certain pouvoir de fascination par dela la répulsion.
Eric avoue avoir eu une petite dureté organique pas pour les pouffs mais pour le coté fantasmatique pervers!!

Gageons que les actrices ont été embauchées sur leur coup de langue

Obnubilé par la sueur et trop occupé à brumatiser son casting- car oui c'est pas snuff, on pleure le fantasme qui s'ecroule

C'est ainsi que la chasse humaine se réduit à voir nos deux actrices en sueur

Les afficionados de bagarres viriles auront droit à une unique scéne sans doute à mettre au panthéon des séquences les plus ratées: Un magnifique coup de poing dans le vide qui faute à un raccord raté, nous montre notre pauvre bougre se projeter lui même contre le mur.
Ceux qui attendent de ce WIP le traditionnel Cat's fight auront droit quant à eux à quatre pouffs se débattant ludiquement dans une mare, Lucchetti semblant autant aimer l'eau que la sueur, ses heroines se douchant quand elles ne transpirent pas.
L'interprétation est au niveau zéro, la VF atteint des tréfonds de l'absurdité.
La ruisselante Pilar Orive est Janet aux cotés de la Libossart, sorte d'Annie Belle ratatinée qui léche à tout va, court et tombe. Elle court, elle tombe, elle court, elle tombe ad eternam...

On decernera à l'accessoiriste la palme d'or du meilleur brumisateur ou de la pomme de douche de toute l'histoire du cinéma.
QHS est un must pour tous les déviants dont la sexualité est orientée sudation, QHS est un must pour les fans de série Z puissance extrême, QHS est un sacrilège qui sent des pieds à force de transpirer de bêtise pour tous les amateurs de WIP.
A quand la version gay??

Le corbeau odorifère lecheur de raie qui aime se faire lecher les pattes!
