Après leurs aventures dans la jungle, l'écrivain Joan Wilder et l'aventurier Jack Colton partent faire le tour du monde en voilier. Mais Joan interrompt ce périple pour partir seule en Egypte afin de servir de biographe à Omar, un prince orientale. Elle ignore que celui-ci est en fait un tyran qui a volé un joyau sacré à une peuplade des environs...
"Le diamant du Nil" est la suite du sympathique "A la poursuite du diamant vert". A priori, ça part plutôt bien. Le couple Douglas - Turner fonctionne toujours aussi bien (même s'ai toujours trouvé que Kathleen Turner est une des actrices les moins attirantes du cinéma américain, mais bon, ça ne regarde que moi), on est content de retrouver De Vito, on va voyager en Afrique, etc... Bref, ça roule...
Malheureusement, on déchante vite. Les trois grosses scènes d'action sont aussi molles que banales, le récit n'est pas très intéressante, l'histoire de De Vito paraît plaquée sur le reste... Et surtout, "Le diamant du Nil" souffre d'une musqiue complètement hors-sujet. Jack Nitzsche propose une partition totalement électronique, désincarnée, qui plonge le film dans une ambiance glacée et mortifère, complètement à contre-courant de ce qu'on attend du film. Imaginez "Les aventuriers de l'arche perdue" avec la musique de "Police Fédérale : Los Angeles" ou de "Assaut", et vous aurez une certaine idée du contre-sens devant lequel nos oreilles se retrouvent. Enfin, personne ne peut croire une seule seconde que ce film (tourné au Maroc) a été filmé en Egypte, et ça se sent vraiment... Dommage, encore un détail qui fait cheap. Enfin, le film contient bien un élément fantastique, assez anecdotique toutefois, qui nous vaut quelques incrustations ratées... Donc, bilan assez négatif, malgré une mise en scène et des acteurs qui font ce qu'ils peuvent pour convaincre...
Une affiche sympathiquement 80s sert de couv au zone 2 (service minimum)

une édition spéciale avec bonus est sortie en zone 1 cet été (avec scènes coupées, commentaire audio de Lewis Teague, etc.)