Le Locataire - Roman Polanski (1976)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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tout le monde pense pareilLa Neuvieme Porte est très bien, c'est vrai, mais tu as également raison lorsque tu dis que la fin est ridicule. Personnellement, je la trouve difficilement acceptable par rapport au reste du film...

la 2eme partie est bien foirée - encore que j'aime bc la scene de la chevauchée - (mais je suppose que polanski dit que c'est voulu

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Ouais non c'est demain enfin aujourd'hui enfin Lundi quoi. Hier soir sur Arte y avait Johnny Handsome, avec un residu d'elephant man ejecté dans la douzieme dimension polar. En vf. Chose de plus en plus courante sur Arte.
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
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Vu pour la 1ère fois ce soir. Ce que j'ai vais écrire va sûrement faire rigoler ceux qui l'ont vu il y a 20 ans, tant je vais dire des évidences, mais bon, si on ne devait que parler de films récents...
Donc, rarement film ne m'aura mis autant mal à l'aise. En cherchant bien, je pourrais citer L'ECHELLE DE JACOB, L'ANTRE DE LA FOLIE ou, comme par hasard, ROSEMARY'S BABY. On pourrait qualifier Polanski de "mathématicien de la peur". Il pose ses pions, tranquillement, à l'aide de détails (amusant de voir à quel point le film se rapproche souvent de ROSEMARY'S BABY, d'ailleurs) et instaure un climat de paranoïa grandissant, puis il ajoute ensuite à cela la schizophrénie. La réussite, le miracle est là : donner l'impression, et l'impression seulement, d'une ambiance fantastique subjective, quand il n'y a objectivement aucune raison d'avoir peur. En fait, j'ai parlé de ROSEMARY'S BABY pour le thème de l'isolement et de la paranoïa, sauf que la conclusion est inverse : ici, la paranoïa du héros n'était pas justifiée.
Quel réalisateur pourrait tenir la distance sur 1h30, 2h, avec un trou dans un mur ou des chiottes couverts de graffitis ? Polanski, lui, y parvient, en injectant sûrement ses propres névroses dans le film (le flirt rentre-dedans d'Adjani, femme peu farouche prête à dévorer ce petit homme timide, est flagrant à ce niveau-là). LE LOCATAIRE est un film psychologique, dans le sens premier du terme : l'illustration concrète de la montée de la folie chez un homme, mais "vu de l'intérieur". Peu de réalisateur peuvent se targuer d'un tel exploit.
EDIT : et le twist final, voilà un vrai twist qui vous met la tête à l'envers !
Donc, rarement film ne m'aura mis autant mal à l'aise. En cherchant bien, je pourrais citer L'ECHELLE DE JACOB, L'ANTRE DE LA FOLIE ou, comme par hasard, ROSEMARY'S BABY. On pourrait qualifier Polanski de "mathématicien de la peur". Il pose ses pions, tranquillement, à l'aide de détails (amusant de voir à quel point le film se rapproche souvent de ROSEMARY'S BABY, d'ailleurs) et instaure un climat de paranoïa grandissant, puis il ajoute ensuite à cela la schizophrénie. La réussite, le miracle est là : donner l'impression, et l'impression seulement, d'une ambiance fantastique subjective, quand il n'y a objectivement aucune raison d'avoir peur. En fait, j'ai parlé de ROSEMARY'S BABY pour le thème de l'isolement et de la paranoïa, sauf que la conclusion est inverse : ici, la paranoïa du héros n'était pas justifiée.
Quel réalisateur pourrait tenir la distance sur 1h30, 2h, avec un trou dans un mur ou des chiottes couverts de graffitis ? Polanski, lui, y parvient, en injectant sûrement ses propres névroses dans le film (le flirt rentre-dedans d'Adjani, femme peu farouche prête à dévorer ce petit homme timide, est flagrant à ce niveau-là). LE LOCATAIRE est un film psychologique, dans le sens premier du terme : l'illustration concrète de la montée de la folie chez un homme, mais "vu de l'intérieur". Peu de réalisateur peuvent se targuer d'un tel exploit.
EDIT : et le twist final, voilà un vrai twist qui vous met la tête à l'envers !
Je vais peut-être en chagriner quelques uns mais je ne suis pas du tout rentré dans le film parce que d'emblée, j'ai trouvé le doublage et la post-synchro vraiment désagréable. C'est dû à la copie d'hier soir ou c'est toujours comme ça?
Donc tout ce qui pouvait arriver à ce malheureux personnage m'a laissé complètement froid, je me suis même ennuyé.
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T'es pas le seul.Gronf a écrit :Je vais peut-être en chagriner quelques uns mais je ne suis pas du tout rentré dans le film
Je suis pourtant tres client de ce genre de sujets, mais le Locataire m'ennuie.

Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.

Et pourtant...
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J'adore ce film, c'est mon favori de la Trilogie des Appartemments maudits, mais effectivement ce doublage m'a paru incroyablement gênant (je ne l'avais peut être pas encore remarquéGronf a écrit :Je vais peut-être en chagriner quelques uns mais je ne suis pas du tout rentré dans le film parce que d'emblée, j'ai trouvé le doublage et la post-synchro vraiment désagréable. C'est dû à la copie d'hier soir ou c'est toujours comme ça?


Toujours aussi bon en tout cas, bien que je regrette que la fin de soirée dans l'appart de Stella ralentisse un peu le tout, et que le personnage du soupirant de Choule n'apporte rien à l'histoire.
Un casting de ouf (dont Eva Ionesco en gamine infirme, et des apparitions de Jugnot, Balasko et Michel Blanc, entre autres






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Le son était totalement pourri, il fallait tendre l'oreille pour comprendre, et l'accent de Polanski n'arrange rien. Je ne sais pas si c'est du à une mauvaise prise de son ou quoi...Gronf a écrit :Je vais peut-être en chagriner quelques uns mais je ne suis pas du tout rentré dans le film parce que d'emblée, j'ai trouvé le doublage et la post-synchro vraiment désagréable. C'est dû à la copie d'hier soir ou c'est toujours comme ça?
Donc tout ce qui pouvait arriver à ce malheureux personnage m'a laissé complètement froid, je me suis même ennuyé.