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Tony Scott
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Merci d'avance de ne pas poster ici si vous n'avez rien à dire sur "Déjà vu" !
Deja Vu - Tony Scott (2006)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
J'ai été voir Déjà Vu.
J'ai été voir Déjà Vu.
...heu?
Bon.
...franchement, j'ai passé un bon moment. A part l'inévitable ralenti sur l'arrivée du gars qui dit "You know what? I'm the hero" à la Tony Scott, et l'arret sur image final (???+?), très bon divertissement, scénario (il est vrai très très très inspiré par Dick) qui tient la route (bin si, si on a pris une aspirine avant!), et jolie symbolique d'une New Orléans atemporelle, avec son Tramway ancestral qui renvoie directement à celui de Tenessee Williams et Elia Kazan...
Au final, une intrigue (oui, on pense tout de suite à Dick et son Minority Report mais aussi à Fréquence Interdite (Frequency, 2000, par Gregory Hoblit), avec aussi Caviezel, d'ailleurs) (j'ai un probleme avec ce nom pas vous?) bien sympatoche, digne d'un bon film de sf comme on les aime!...
Simple truc: dommage que la bande annonce soit un spoiler en soi... Si vous ne l'avez pas vue, bouchez vous les yeux et les oreilles quand elle passe!
J'ai été voir Déjà Vu.
...heu?
Bon.
...franchement, j'ai passé un bon moment. A part l'inévitable ralenti sur l'arrivée du gars qui dit "You know what? I'm the hero" à la Tony Scott, et l'arret sur image final (???+?), très bon divertissement, scénario (il est vrai très très très inspiré par Dick) qui tient la route (bin si, si on a pris une aspirine avant!), et jolie symbolique d'une New Orléans atemporelle, avec son Tramway ancestral qui renvoie directement à celui de Tenessee Williams et Elia Kazan...
Au final, une intrigue (oui, on pense tout de suite à Dick et son Minority Report mais aussi à Fréquence Interdite (Frequency, 2000, par Gregory Hoblit), avec aussi Caviezel, d'ailleurs) (j'ai un probleme avec ce nom pas vous?) bien sympatoche, digne d'un bon film de sf comme on les aime!...
Simple truc: dommage que la bande annonce soit un spoiler en soi... Si vous ne l'avez pas vue, bouchez vous les yeux et les oreilles quand elle passe!
Je suis monteur... Souriez!
Liberez le Tibet!
Liberez le Tibet!
ATTENTION, SI VOUS N'AVEZ PAS VU LE FILM, CE MESSAGE CONTIENT DES SPOILERS
Tout débute bien:
Tony s'intéresse au rôle du spectateur sur l'édification d'un film par le biais d'une judicieuse mise en abyme, elle-même apparentée au thème rebattu du paradoxe temporel. Dans un premier temps, le public peut aisément s'identifier au flic sûr de lui (observez le magnifique ralenti et ces lunettes!) dont l'omniscience (il devine tout!) rappelle celle présumée d'un récepteur d'emblée au fait du réalisateur, du genre, des bandes annonces,des critiques et forum(s). Cette assurance s'effrite progressivement lorsque Denzel comprend son impuissance quant à changer le cours des événements passés et plus précisément à modifier la trame du film qu'il est en train de regarder. Le "Non!" publique qui très souvent ponctue le choix d'un personnage de film d'horreur ( par exemple) justifie l'allégorique schyzophrénie du policier. Acteur ou spectateur, Denzel doit choisir sa position. La première option remporte ses faveurs. Soumettre l'image à ses désirs (sauver la fille) nécessite une plongée dans le passé que notre Oedipe américain paiera très cher! En effet, telle Fortune, le réalisateur veille au grain et transforme chaque action en ressort du destin. Flatter D'ABORD le spectateur pour mieux l'émouvoir, le déranger, permettre la réflexion, reste une technique exploitée par maintes "maîtres". Car qu'est-ce un bon film sans la REMISE EN CAUSE d'un spectateur enfin débarassé de son ego?
Et puis la fin: déception!
Tony demeure le gigolo du cinéma américain qu'il a toujours été. Conformément au souhait (supposé) du plus grand nombre, la fille est sauvée... Finalement, projections tests, désirs de producteurs, pensée unique auront raison d'une intégrité artistique toujours plus rare actuellement.
Que le public se rassure! Ses doutes, larmes et faiblesses disparaissent dans l'eau glacée pour mieux faire émerger la face plastifiée d'un Denzel aux yeux (ces reflets de l'âme!) masqués.
Triste!
Tout débute bien:
Tony s'intéresse au rôle du spectateur sur l'édification d'un film par le biais d'une judicieuse mise en abyme, elle-même apparentée au thème rebattu du paradoxe temporel. Dans un premier temps, le public peut aisément s'identifier au flic sûr de lui (observez le magnifique ralenti et ces lunettes!) dont l'omniscience (il devine tout!) rappelle celle présumée d'un récepteur d'emblée au fait du réalisateur, du genre, des bandes annonces,des critiques et forum(s). Cette assurance s'effrite progressivement lorsque Denzel comprend son impuissance quant à changer le cours des événements passés et plus précisément à modifier la trame du film qu'il est en train de regarder. Le "Non!" publique qui très souvent ponctue le choix d'un personnage de film d'horreur ( par exemple) justifie l'allégorique schyzophrénie du policier. Acteur ou spectateur, Denzel doit choisir sa position. La première option remporte ses faveurs. Soumettre l'image à ses désirs (sauver la fille) nécessite une plongée dans le passé que notre Oedipe américain paiera très cher! En effet, telle Fortune, le réalisateur veille au grain et transforme chaque action en ressort du destin. Flatter D'ABORD le spectateur pour mieux l'émouvoir, le déranger, permettre la réflexion, reste une technique exploitée par maintes "maîtres". Car qu'est-ce un bon film sans la REMISE EN CAUSE d'un spectateur enfin débarassé de son ego?
Et puis la fin: déception!
Tony demeure le gigolo du cinéma américain qu'il a toujours été. Conformément au souhait (supposé) du plus grand nombre, la fille est sauvée... Finalement, projections tests, désirs de producteurs, pensée unique auront raison d'une intégrité artistique toujours plus rare actuellement.
Que le public se rassure! Ses doutes, larmes et faiblesses disparaissent dans l'eau glacée pour mieux faire émerger la face plastifiée d'un Denzel aux yeux (ces reflets de l'âme!) masqués.
Triste!
Modifié en dernier par mercredi le dim. déc. 24, 2006 1:03 am, modifié 2 fois.
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rusty james
- Messages : 6532
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
Tout a fait d'accord avec toi. Le côté romantico-émotionnel plombe complètement le film.
Et puis ils tenaient un bon sujet c'est dommage de conclure au final dans un moralisme cato. / puritain que finalement il n'y a pas de destin, de fatalité (la trop fameuse théorie du libre arbitre) dont on avait pas vraiment besoin, bien au contraire...
Et puis ils tenaient un bon sujet c'est dommage de conclure au final dans un moralisme cato. / puritain que finalement il n'y a pas de destin, de fatalité (la trop fameuse théorie du libre arbitre) dont on avait pas vraiment besoin, bien au contraire...
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comte vonkrolock
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Un scénario qui colle a 100% a la mise en scène de Tony Scott, bon c'est vraie que l'histoire d'amour pourrait être optionnel, mais même avec le film fonctionne bien. Mieux qu'un Next qui lui n'a pratiquement plus de matière à suspense s'en sa bluette a la con entre Nicolas Cage et Jessica Biel, et ou tous est d'un ennuie mortel. Denzel Washington efface tous le reste du casting malgré les prestigieux nom à l'affiche : Val Kilmer, Jim Caviezel, Bruce Greenwood.
Du sous-Minority Report mais qui assure le spectacle et qui est passé pour un énième blockbuster a la con, ce qu'il n'est pas.
Du sous-Minority Report mais qui assure le spectacle et qui est passé pour un énième blockbuster a la con, ce qu'il n'est pas.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. 
Snake Plisken Escape from NY
Snake Plisken Escape from NY
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bluesoul
- Messages : 5108
- Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Deja Vu - Tony Scott (2006)
(Re-)vu a l'instant grace a TV Tokyo.
Pas mal, meme si des bemols.
D'abord, 2 choses; j'avais du le voir il y a quelues annees, mais sans doute deja sur le herztien digital (comme cette fois-ci), donc...avec des pubs. A vue de pif, il doit bien manquer...25-30 minutes
, ce qui n'aide pas toujours a la comprehension de l'ensemble, surtout le cote spatio-temporel. 
Je considere donc un jour le revoir en integralite (i.e. loc' ou re-diffusion "complete") vu que j'aime BEAUCOUP les films de paradoxes temporels/voyages dans le temps 
.
M'enfin, bon quelques impression "a chaud".
Le system "temporel" a la base paraissait interessant, bibi ayant compris que.
Mais bon, le film prefere une explication "scientifique" de type "BS" (bullshit science) lambda...
M'enfin, l'idee d'avoir acces a un est pas mal, et il me semble a deja ete exploite dans un autre metrage ou serie TV(??). A noter a ce titre, l'excellente poursuite en 4 dimensions! VRAIMENT bien vu!
Hasard du calendrier, en decembre bibi a revu la trilogie Back to the Future et se rappelle de la replique de Doc a Marty: You have to think in 4 dimensions!. Bref, tout a fais ce que fait le film dans cette scene.
Le reste, par contre, entre coup de foudre spatio-temporel qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe et final, certes petaradant, mais un peu too much a coups de bagnoles volantes dans les airs amoindrissent la (bonne) impression du film. Dommage.
A noter que Scott attenue quand meme pas mal son style (bibi n'est pas fan de la realisation du bonhomme!) et bibi apprecie.
Pour l'anecdote et d'apres Wiki, les scenaristes du film sont en rogne avec Scott qui a transforme leur recit "blinde" contre les paradoxes temporels et illogismes(!) et que Scott lui-meme avoue ne pas avoir eu le temps de realisation necessaire pour ce genre de film, ce qu'il regrette.
On peut donc rever a ce que cette "meilleure" mise en image du scenario aurait pu donner. Pour l'instant et sur un pitch similaire, bibi prefere et de loin Soure Code (2011).
Deja Vu: XX / 5 (en attente d'un vision plus complete
)
Pas mal, meme si des bemols.
D'abord, 2 choses; j'avais du le voir il y a quelues annees, mais sans doute deja sur le herztien digital (comme cette fois-ci), donc...avec des pubs. A vue de pif, il doit bien manquer...25-30 minutes
, ce qui n'aide pas toujours a la comprehension de l'ensemble, surtout le cote spatio-temporel. Je considere donc un jour le revoir en integralite (i.e. loc' ou re-diffusion "complete") vu que j'aime BEAUCOUP les films de paradoxes temporels/voyages dans le temps .M'enfin, bon quelques impression "a chaud".
Le system "temporel" a la base paraissait interessant, bibi ayant compris que
Spoiler : :
Mais bon, le film prefere une explication "scientifique" de type "BS" (bullshit science) lambda...
M'enfin, l'idee d'avoir acces a un
Spoiler : :
Hasard du calendrier, en decembre bibi a revu la trilogie Back to the Future et se rappelle de la replique de Doc a Marty: You have to think in 4 dimensions!. Bref, tout a fais ce que fait le film dans cette scene.
Le reste, par contre, entre coup de foudre spatio-temporel qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe et final, certes petaradant, mais un peu too much a coups de bagnoles volantes dans les airs amoindrissent la (bonne) impression du film. Dommage.
A noter que Scott attenue quand meme pas mal son style (bibi n'est pas fan de la realisation du bonhomme!) et bibi apprecie.
Pour l'anecdote et d'apres Wiki, les scenaristes du film sont en rogne avec Scott qui a transforme leur recit "blinde" contre les paradoxes temporels et illogismes(!) et que Scott lui-meme avoue ne pas avoir eu le temps de realisation necessaire pour ce genre de film, ce qu'il regrette.
On peut donc rever a ce que cette "meilleure" mise en image du scenario aurait pu donner. Pour l'instant et sur un pitch similaire, bibi prefere et de loin Soure Code (2011).
Deja Vu: XX / 5 (en attente d'un vision plus complete
)En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.