Apocalypto - 2006 - Mel Gibson
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Ce n'est pas un triomphe non plus, mais pour ce que ça a couté,, ce n'est pas non plus la honte (40 de budgets, 47 de recettesaux USA). Gibson a quand échappé au gros bide qu'il aurait pu se prendre vu la "contre-promotion" de son film, mais le film aurait pu marcher beaucoup plus fort dans des circonstances normales...
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J'avoue être surprise par une sortie "relativement" discrète. MK2 Bibliothèque ne le projette pas dans ses deux "grandes" salles (A B respectivement dédiées à Election 1 et 2). La raison du phénomène m'échappe. D'ailleurs, mon entourage (cinéphile ou non) n'affiche pas un enthousiasme débordant pour un film qui, quoiqu'on puisse en dire ou en penser, devrait attiser une certaine curiosité. Mais pourquoi?
Le fait que Mk2 ne le diffuse pas ne m'étonne pas étant donné la haine du PDG pour la passion et pour Mel Gibson.
Quand à l'attrait du public pour les Mayas. Christina jacques a tenté de lancer une saga sur les Mayas et cela s'est conclu par par un gros flop qui l'a ramené vers les pharaons.
Quand à l'attrait du public pour les Mayas. Christina jacques a tenté de lancer une saga sur les Mayas et cela s'est conclu par par un gros flop qui l'a ramené vers les pharaons.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Et pourquoi selon toi le film devrait attiser la curiosité du gd public ?mercredi a écrit :D'ailleurs, mon entourage (cinéphile ou non) n'affiche pas un enthousiasme débordant pour un film qui, quoiqu'on puisse en dire ou en penser, devrait attiser une certaine curiosité. Mais pourquoi?
J'ai beau chercher, vraiment je vois pas !

"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Ca n'a rien à voir. karmitz a eu beau détester la passion, c'estavant tout un exploitant de ses salles. Et le film ne rempli pas les salles françaises, c'est aussi simple que cela.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
J'adore Braveheart, mais j'ai trouvé La Passion du Christ absolument pitoyable (que ce soit l'ésthétique, la mise en scène, ou juste "l'histoire" inutilement étirée sur 2h...). J'attendais donc cet Apocalypto de façon assez perplexe.
Résultat: c'est brillant. Là ou la réalisation de la Passion était lourde et peu inspirée (à 2-3 plans près), ici, la quasi totalité du film se tient formidablement bien. Certains passages sont même marquants (la découverte de la cité Maya; les sacrifices; la chute d'eau; la ruche d'abeilles...).
Le rythme du film, soutenu, ne souffre que de quelques rares baisses de tension (principalement entre l'attaque du village, effectivement très "Conanien", et l'arrivée dans la cité). Et on est pris dès le début pour n'être lâché qu'à la fin.
On parle beaucoup de la violence, mais je la trouve très justifiée ici (encore une fois, par rapport à la Passion), et il n'y a rien de révulsant (hormis le [spoiler]"gobage de couille"[/spoiler], dur). Ca fait mal, mais c'est pas complaisant ou malsain.
Après, que le film ne colle pas à la réalité, j'en ai rien à foutre perso. Si je veux de la vérité historique, je lis des bouquins ou regarde des docus.
Apocalypto a, pour moi, les atours d'une oeuvre purement cinématographique (en fait, je considère le survival comme le "genre cinématographique" ultime, car se base uniquement sur le sensitif, le viscéral, le visuel.). Le dernier film de Gibson n'est pas un survival dans son intégralité, mais il réussit à nous plonger dans un univers rarement vu, et nous fait ressentir l'environnement comme rarement (j'ai pensé au Convoi de la Peur de Friedkin...)
5,5/6 (et la prochaine vision pourrait peut-être lui donner la note ultime).
D'ailleurs, après ça, je redonnerais peut-être une chance à la Passion...mais faut pas attendre des miracles non plus.
Résultat: c'est brillant. Là ou la réalisation de la Passion était lourde et peu inspirée (à 2-3 plans près), ici, la quasi totalité du film se tient formidablement bien. Certains passages sont même marquants (la découverte de la cité Maya; les sacrifices; la chute d'eau; la ruche d'abeilles...).
Le rythme du film, soutenu, ne souffre que de quelques rares baisses de tension (principalement entre l'attaque du village, effectivement très "Conanien", et l'arrivée dans la cité). Et on est pris dès le début pour n'être lâché qu'à la fin.
On parle beaucoup de la violence, mais je la trouve très justifiée ici (encore une fois, par rapport à la Passion), et il n'y a rien de révulsant (hormis le [spoiler]"gobage de couille"[/spoiler], dur). Ca fait mal, mais c'est pas complaisant ou malsain.
Après, que le film ne colle pas à la réalité, j'en ai rien à foutre perso. Si je veux de la vérité historique, je lis des bouquins ou regarde des docus.
Apocalypto a, pour moi, les atours d'une oeuvre purement cinématographique (en fait, je considère le survival comme le "genre cinématographique" ultime, car se base uniquement sur le sensitif, le viscéral, le visuel.). Le dernier film de Gibson n'est pas un survival dans son intégralité, mais il réussit à nous plonger dans un univers rarement vu, et nous fait ressentir l'environnement comme rarement (j'ai pensé au Convoi de la Peur de Friedkin...)
5,5/6 (et la prochaine vision pourrait peut-être lui donner la note ultime).
D'ailleurs, après ça, je redonnerais peut-être une chance à la Passion...mais faut pas attendre des miracles non plus.

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Beaucoup aimé également, et comme Manolito j'ai trouvé la séquence de la ville hallucinante, c'est clairement à ce moment que le film s'est imposé pour moi. La suite est impressionnante aussi, mais peut-être un peu trop longue... Bien aimé la fin, même si je ne peux pas juger de sa crédibilité historique car je ne connais rien à cette période, mais thématiquement c'est assez fort.... Bref, gros film.
Bien, l'univers par exemple. Choisir pour cadre référentiel le monde maya et en faire un exemple de décadence sociale (peut-être raciale et culturelle, je n'ai pas encore vu le film) n'est pas commun. Après une longue journée de boulot, les heures de pointe dans le métro, plonger au sein d'un univers a priori mystérieux peut être attrayant. De même, au vue des convictions religieuses du réalisateur, je suis curieuse de voir la façon dont ce dernier a interpréter un sujet somme toute banal. Enfin, on verra demain.DPG a écrit :Et pourquoi selon toi le film devrait attiser la curiosité du gd public ?mercredi a écrit :D'ailleurs, mon entourage (cinéphile ou non) n'affiche pas un enthousiasme débordant pour un film qui, quoiqu'on puisse en dire ou en penser, devrait attiser une certaine curiosité. Mais pourquoi?
J'ai beau chercher, vraiment je vois pas !C'est typiquement le genre de sujet dont pas gd monde a qque chose à foutre (moi le premier pour être honnete, et si le film n'etait pas comparé à PREDATOR ici ou là, je n'aurai eu AUCUNE envie de le voir)