J'ai viré des films comme les Chiens de paille ou comme Tereur sur la plage de Gastaldi , en clair y a pas tout

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Bref tu preferes la partie Rape a la partie Revenge . T'as pas peur que les feministes te tombent dessus ?Manolito a écrit : Le plus fort est néanmoins la première partie de "Oeil pour oeil", absolument terrifiante et cauchemardesque. la seconde partie est par contre nettement plus tarte...
Fort compréhensible par ailleurs, voilà un sentiment que je ne partage pas au regard des productions du genre. Ces dernières (Rape/Revenge; nazisploitation) mettent en scène le Mal (via la cruauté humaine) de façon beaucoup trop décalée (excès de réel) pour provoquer de véritable malaise. Souvent opportunistes, voire de mauvais goût, les dits films demeurent paradoxalement "regardables", assimilables, en raison du manque de talent (ou je m'en foutisme) des "initiateurs". Finalement, ce n'est pas bien méchantSuperwonderscope a écrit :Ce sous-genre n'est vraiment pas ma tasse de thé. Je le trouve limite nauséeux.
Les rares fois ou il peut etre appréciable (et encore), c'est lorsqu'il est doté en filigrane d'une lecture sociale des évenements. Comme Le dernier Train de la nuit, par exemple.
Je n'y peux rien, mais comme le nazisploitation, j'ai du mal à prendre un quelconque plaisir (meme cinéphile, voire coupable) à voir ce type de spectacle.
J'ai bien dit "souvent" et pas "toujours" Manolito. En ce qui concerne "La dernière maison sur la gauche" ou "Oeil pour oeil", si ces métrages se détachent du lot par leur sincérité et un réel soucis artistique (j'en conviens et apprécie ces films), leur mise en scène du Mal ne tient tout de même pas la comparaison avec celle de Visconti (Je cite ce dernier en ce qu'il demeure l'un des seuls à m'avoir VRAIMENT donné la fièvre et pour souligner que, pour moi, l'impact émotionnel d'une oeuvre dépend du talent de l'artiste). "Décalée": au sens strict du terme - je pense que "La Dernière maison sur la gauche", par exemple, fait primer la manifestation du Mal (donc l'extériorisation) à la mise en scène de ses racines... Décalage entre l'Origine (pure, métaphysique) et les Conséquences (sociales, psychologiques, réelles).Manolito a écrit :Je ne considère pas que "La dermière maison sur la gauche" ou dans une certaine mesure "Oeil pour oeil" soit des fumisteries Bis qu'on apprécie de façon "décalée" (un terme que je n'aime guère). J'y vois réellement des films sincères, bien faits par des cinéastes qui comprennent leur sujet difficile et le traite avec talent... Je ne dirais pas la même chose de "la settima donna" par exemple, qui est clairement un gros truc racoleur et démago...