Je suis de nature optimiste, c'est tout. je me dis que c'est pas le même réalisateur ni les mêmes producteurs que la bouse précédente avec elle... et paf, c'est encore pire !
Modifié en dernier par Madkitsune le lun. janv. 15, 2007 3:02 pm, modifié 1 fois.
Madkitsune a écrit :Ben non, Milla apparemment prenait et prend toujours des substances.
Ca semble évident. Je vois pas comment on peut péter la gueule à 300 mecs et voler avec une moto dans un décors numérique si on est pas sous substances !
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
MadXav a écrit :Ca semble évident. Je vois pas comment on peut péter la gueule à 300 mecs et voler avec une moto dans un décors numérique si on est pas sous substances !
Mais on se demande qui en prend le plus, Milla ou les types (producteurs) qui ont monté ce projet "Ultramauvais".
Bon, déjà, je met le film en me disant que cela va être un "Rape & Revenge" burné et puis rien à voir. ULTRAVIOLET, c'est un film d'action qui se la pête. Dès les premières minutes, c'est plutôt tripant avec le largage d'un commando. D'ailleurs, en voyant ça, je me suis dit "Oh, putain, ca va être de la balle, vite, j'allume le projecteur !". Le probleme, c'est qu'ensuite, une telle idee visuelle ne sera jamais aussi bien reussi. Bien au contraire, le reste, c'est une accumulation de scènes d'action avec un scenario qui fait un numero d'equilibriste au milieu du vide. Alors, on prend beaucoup la pose dans ULTRAVIOLET. On agites les bras dans tous les sens avec des flingues qui crachent des pruneaux ce qui n'est pas sans rappeler le Gun Kata de EQUILIBRIUM. Le souci, c'est que c'est Kurt Wimmer qui etait a la barre d'EQUILIBRIUM, un thriller de science-fiction matiné d'action qui en imposait par un traitement plutot serieux et avec de veritables personnages. Ici, ULTRAVIOLET, les personnages sont des vignettes qu'on colle sur les scenes. L'histoire est foutraque, carrément bête. Les personnages on les developpes en faisant faire du tourniquet a Milla Jovovich toute contente de tourner en rond avec un mome. D'ailleurs, on pense au GLORIA de John Cassavetes avec cette fuite d'une femme accompagné d'un enfant sur lequel tout le monde veux mettre la main : les vampires qui n'en sont pas vraiment et les humains... Et puis, ca pompe sans vergogne et de façon tellement appuyé que cela en devient ridicule, une idée de l'un des BABY CART avec le vilain qui tient une corde a laquelle est suspendu l'enfant, lui meme au dessus d'un puit. C'est enorme de copier a un tel niveau... Le mome lache son chausson de la meme facon que le mome du loup à l'enfant lache sa sandale... Mais, pourquoi pas ! Mais, difficile, quand meme d'excuser l'impression de voir sans arret des effets speciaux non finis, esperons que c'etait l'envie de depart de donner l'impression que les personnages evoluent dans un univers factice. Car, c'est l'impression que cela donne. Factice, a l'image du scénario ou de ses personnages qui changent de couleurs de cheveux ou de vetements en fonction des vignettes ou ils entrent. Pour apprecier ULTRAVIOLET, il faudra donc abandonner toute logique au vestiaire et accepter les scenes ringardes qui tombent entre les poursuites et autres fusillades. Et vous savez quoi, je deteste Milla Jovovich ! Et pourtant, dans ce film, elle n'est pas du tout mon probleme car, finalement, elle s'insere assez bien dans la coquille vide qu'est Violet.
Vu il y a quelques jours et OUCH, ça fait mal aux yeux, c'est d'une laideur époustouflante, c'est crétin comme c'est pas possible et c'est proprement incompréhensible. La déception est grande, car j'attendais beaucoup de Wimmer après EQUILIBRIUM. Douloureux.
Par curiosité, j'ai matté ce matin la bande annonce de Ultraviolet en Haute Définition puisqu'elle se trouve sur le Blu-Ray de Kung Fu Hustle (en compagnie de Swat, Furtif et Da Vinci Code). Et là, c'est la claque. Et quand je dis la claque, c'est parce que je suis limité dans mon vocabulaire. Parce que le truc dépote vraiment. C'est limite une redécouverte sur le plan visuel. On a une image aux couleurs incroyablement belles et pétantes, une précision stupéfiante et un velouté qui fait penser à un croisement entre un jeu vidéo et une page centrale de Playboy ( ) ! Si ça c'est pas du grand art !
Bref, tout ça pour dire que c'est horrible, ça donne presque envie de se procurer le Blu-Ray. En fait non, ça donne carrement envie. J'attendrai qu'un drogué s'en débarasse d'occasion.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Il faut dire que même en non-HD la bande annonce est dix fois plus excitante que le film lui-même, même si celui-ci reste une curiosité à découvrir. Et puis Milla...