
Premier film de D. Greenwalt, Secret admirer est un savant petit mélange de vaudeville et de teen comédie plutot détonnant qui ici fonctionne plutot bien.
Du vaudeville on y retrouve les quiproquos qui sont à la base de cette histoire où Toni, la meilleure amie du jeune Ryan, 16 ans, est folle amoureuse de lui mais ne sait comment lui dire. Elle se contente d'être sa meilleure amie et confidente, marchant dans toutes ses combines jusqu'au jour où Ryan lui demande de lui écrire une lettre torride à celle qu'il convoite.
A partir de là, les lettres vont malheureusement tomber entre les mains de sa mère pensant que celle ci vient d'une maitresse avant de passer dans les mains du mari qui pense qu'elle vient de sa meilleure amie et voisine dont le mari trouvera lui aussi la lettre, ces derniers se trouvant etre les parents de la bien aimée de Ryan

A ceux ci s'ajoutent tous les élèments de la teen comédie US: les copains dragueurs et foireurs, les fêtes de fin d'année, les gags estudiantins et les premiers émois libidineux..
Tout ceci forme une comédie décapante, toujours amusante, bien innocente, au rythme enlevé, fraiche et tonique, les situations vaudevillesques en cascade toujours coquaces qu'elles en deviennent franchement drôles d'autant plus que les acteurs s'en donnent eux aussi à coeur joie et semblent prendre plaisir à jouer leurs personnages.
Jamais Secret admirer n'est vulgaire ou graveleux, bien au contraire, on reste dans une certaine fraicheur qui fait plaisir, celle qui évoque john Hughes.
Greenwalt n'invente rien et le scénario a déjà été mille fois vu mais il arrive à être attachant et parfois un brin émouvant.
La relation entre Toni et Ryan est tout mignonne, entre amie confidente et desespéremment amoureuse de lui, souffrant en silence jusqu'au final echevelé ou le traditionnel élan au ralenti des inevitables retrouvailles sera pour une fois fort aquatique ou Grenwalt inventant le 500m crawl eperdu!

Cette petite fraicheur chlorophylée même si anodine fera passer un agréable moment.
On y retrouve outre Fred Ward en mari faiblard et Dennis DeYoung en mari fou, la Wallace Stone en mère éplorée et la Taylor-Young en maitresse dépassée.
Quant au jeune casting, la brune et toute rondelette Lori Loughlin sortie d'Amytiville 3D est une touchante Toni, la Preston, héroine de Christine et nouvelle gourde dans Space camp, une caricature de la pouff de base à la fois cruche et peste bourgeoise à baffer absolumment délicieuse et surtout entre elles deux, notre C. Thomas Howell


A ces cotés, le roux Courtney Gains, ex Malachy, prédicateur fou dans Les Demons du maïs et le teen idol d'alors Corey Haim

Une amie qui vous veut bien certes mais.. Thomas un ami qui vous fait du bien LUI!!



Une inondation de photos de Thomas demain issues des meilleures moments du films!

Le corbeau qui vous veut du bien et reve d'avoir un admirateur secret!
