Oui, mais au moins, ici, on est PAYE. Voila la difference.Fatalis rex a écrit :Vi, ça doit pas être facile de trouver tous ces mots, faut un bon dictionnaire de synonymes et avoir le temps, je suis bien d'accord
A quoi reconnait-on une bonne critique ?
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Qu'est-ce qu'une bonne critique ? Difficile à écrire ! 
Je dirais que ça dépend du point de vue du lecteur, tout simplement. Différentes personnes y cherchent des choses différentes - certains aiment avoir tous les détails sur les oeuvres passées du réal/des acteurs, d'autres préfèrent juste savoir ce que vaut le film et encore, certains préfèrent un ton léger voire humoristique si le film s'y prête alors que d'autres préfèrent un ton sérieux ou analytique.
J'ai mes propres goûts mais j'évite de critiquer (...) le boulot des autres parce que je sais que justement, c'est du boulot. J'ai déjà entendu qu'une critique, "ça se torche en une heure" de la part de quelqu'un qui les écrivait mais je suis bien placée pour savoir que non. Le plus difficile est plutôt de faire abstraction de ses propres goûts pour essayer d'écrire un texte qui pourrait plaire au plus grand nombre, donc de faire une sorte de mélange des choses citées plus haut tout en restant cohérent (je ne parle que pour moi). Avec le temps, on trouve sa propre voix mais ça reste difficile. Mes fiches se font souvent rééditer avant d'être publiées - ce n'est pas un reproche, m'sieur Arioch
juste pour dire que ça reste difficile. On ne peut pas tout mettre non plus, des fois, on est obligés de couper certaines phrases voire même un paragraphe parce que ça ne fonctionne pas ou que ça dévie trop du sujet.
Pour finir, je trouve qu'au contraire, l'éclectisme est une bonne chose parce que si tout le monde écrivait de la même façon, ce serait chiant

Je dirais que ça dépend du point de vue du lecteur, tout simplement. Différentes personnes y cherchent des choses différentes - certains aiment avoir tous les détails sur les oeuvres passées du réal/des acteurs, d'autres préfèrent juste savoir ce que vaut le film et encore, certains préfèrent un ton léger voire humoristique si le film s'y prête alors que d'autres préfèrent un ton sérieux ou analytique.
J'ai mes propres goûts mais j'évite de critiquer (...) le boulot des autres parce que je sais que justement, c'est du boulot. J'ai déjà entendu qu'une critique, "ça se torche en une heure" de la part de quelqu'un qui les écrivait mais je suis bien placée pour savoir que non. Le plus difficile est plutôt de faire abstraction de ses propres goûts pour essayer d'écrire un texte qui pourrait plaire au plus grand nombre, donc de faire une sorte de mélange des choses citées plus haut tout en restant cohérent (je ne parle que pour moi). Avec le temps, on trouve sa propre voix mais ça reste difficile. Mes fiches se font souvent rééditer avant d'être publiées - ce n'est pas un reproche, m'sieur Arioch

Pour finir, je trouve qu'au contraire, l'éclectisme est une bonne chose parce que si tout le monde écrivait de la même façon, ce serait chiant

C'est le cas dans les canards papier aussi. Le secretaire de redaction relis les papiers et corrige des formules de phrases, modifie la facon dont son presente les informations dans un texte pour garder une coherence redactionnel avec le reste du magazine, etc... Donc, y'a pas d'quoi se formaliser. C'est le cas de tout le monde que ce soit sur le net ou sur papier. Ce sont des retouches qui de toutes facons ne changent pas le sens general du texte. Quand j'envoie un texte a mon boulot, j'ai souvent une secretaire de redaction qui me telephone ou m'envoie un mail pour me dire "Qu'est ce que tu sous-entends en disant ça..." ou bien "Est ce que je dois mettre une majuscule à Chocobo parce que des fois tu le fais et des fois tu n'en met pas (de majuscule)". Alors bon, les secretaires de redaction sont humains et ils laissent passer des trucs bizarres ou bien des coquilles. Normalement, le redacteur en chef est sensé relire TOUS les textes d'un magazine et donc, lui aussi, peut se permettre de faire des retouches ici ou là pour des raisons X ou Y. Et dans certaines rédactions que je qualifierais de normales, les rédacteurs relisent leurs textes sur les impression papier de la mise en page avant l'envoi à l'imprimeur pour s'assurer que lui meme n'a pas fait de connerie ou bien qu'il n'y a pas eu de couilles sur la maquette ou qu'un secretaire de redaction trop zélé n'ai pas biaisé le sens du texte. Donc, entre le texte d'un rédacteur qui est envoyé à une rédaction et ce qui est imprimé sur le papier, il y a très souvent des différence. Sauf pour Manolito qui est un Kung Fu Writer.ZombiGirl a écrit :Mes fiches se font souvent rééditer avant d'être publiées - ce n'est pas un reproche, m'sieur Ariochjuste pour dire que ça reste difficile.
Donc, oui, ça parait con à dire mais "écrire", c'est un travail.
"Fuck The World", Rambo
arioch a écrit :. Sauf pour Manolito qui est un Kung Fu Writer.
Donc, oui, ça parait con à dire mais "écrire", c'est un travail.
Sauf pour Manolito qui est une sorte de Dieu

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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arioch a écrit : Sauf pour Manolito qui est un Kung Fu Writer.


Exactement mais beaucoup n'y pensent pas de cette façon. Les textes de fiction sont édités aussi et parfois même en profondeur avant d'être publiés (la fiction et l'écriture journalistique sont encore deux formes totalement différentes et la deuxième me vient moins naturellement que la première). Ce qui est difficile dans le boulot d'éditeur, c'est de trouver le bon changement dans la forme sans toucher au fond. Mais c'est toujours pour le bien du texte et je fais confiance à ceux qui savent mieux que moi (normalement...)Donc, oui, ça parait con à dire mais "écrire", c'est un travail.

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C'est clair qu'il est dur le Arioch. Il m'a même supprimé le mot "quille" d'une chronique alors qu'il s'agissait sans doute là du mot de l'année !ZombiGirl a écrit :Mes fiches se font souvent rééditer avant d'être publiées - ce n'est pas un reproche, m'sieur Ariochjuste pour dire que ça reste difficile.
Maintenant la chronique en question n'a plus de sens...


Là, tu connais une personne clairement surhumaine !!ZombiGirl a écrit :J'ai déjà entendu qu'une critique, "ça se torche en une heure" de la part de quelqu'un qui les écrivait mais je suis bien placée pour savoir que non.

L'ennui avec n'importe quelle critique, c'est que le rédacteur est sans cesse confronté au problème suivant :
Il sait qu'un lecteur-spectateur n'ayant pas lu-vu le livre-film ne voudrait pas retrouver dans la critique des étapes de l'histoire, et c'est pour ne pas le décevoir que je n'ose pas en parler. C'est, peut-être, ce qui est le plus dur à faire : ne pas trop réveler tout en parlant et dire pourquoi telle ou telle oeuvre est originale ou dénuée de véritable travail artistique.
La justification est parfois difficile, surtout lorsqu'on est confronté à un des chefs-d'oeuvre car il est, je pense, beaucoup plus facile de parler d'un film où on lui trouve de nombreux défauts qu'un film qui semble n'en avoir aucun. En fait, il y a deux types de lecteur de critiques :
1) celui qui a lu-vu le livre-film et qui, juste après, veut apprendre quelque chose de plus en lisant la critique.
2) Ou celui qui cherche un livre-film intéressant et qui ne veut absolument pas connaître les "entrailles". Si jamais je creuse l'analyse dans les scènes, je lui ôte d'avance le plaisir de "sucer cette substantifique moelle". Par définition, la critique chiante ne donne jamais envie de lire le livre (ou voir le film). Pour la balance entre le précis, le général, les thèmes développés, et l'ambiance de l'oeuvre, sans toutefois jamais dévoiler les "entrailles" du récit, il faut vraiment trouver un bon tempo pas toujours évident.
Il sait qu'un lecteur-spectateur n'ayant pas lu-vu le livre-film ne voudrait pas retrouver dans la critique des étapes de l'histoire, et c'est pour ne pas le décevoir que je n'ose pas en parler. C'est, peut-être, ce qui est le plus dur à faire : ne pas trop réveler tout en parlant et dire pourquoi telle ou telle oeuvre est originale ou dénuée de véritable travail artistique.
La justification est parfois difficile, surtout lorsqu'on est confronté à un des chefs-d'oeuvre car il est, je pense, beaucoup plus facile de parler d'un film où on lui trouve de nombreux défauts qu'un film qui semble n'en avoir aucun. En fait, il y a deux types de lecteur de critiques :
1) celui qui a lu-vu le livre-film et qui, juste après, veut apprendre quelque chose de plus en lisant la critique.
2) Ou celui qui cherche un livre-film intéressant et qui ne veut absolument pas connaître les "entrailles". Si jamais je creuse l'analyse dans les scènes, je lui ôte d'avance le plaisir de "sucer cette substantifique moelle". Par définition, la critique chiante ne donne jamais envie de lire le livre (ou voir le film). Pour la balance entre le précis, le général, les thèmes développés, et l'ambiance de l'oeuvre, sans toutefois jamais dévoiler les "entrailles" du récit, il faut vraiment trouver un bon tempo pas toujours évident.
