Zodiac - David Fincher (2006)
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65 patates apparament
le film a l'air de bénéficier d'un certains succès populaire quand même (enfin pour ceux qui l'ont vu
) puisque sur l'imdb il est crédité d'un joli (bon y'a l'effet nouveauté et çà veut pas forcément dire grand chose, ok - cf. King Kong
) mais çà décole pas niveau entrée... 16 patates et quelques à priori pour l'instant
(mais bon c'est quand même relatif vu que c la première semaine et qu'il est deuxième juste derrière Wild Hogs - ????? , une autre histoire de biker en fait
- et devant Ghost - Bernadette Chirac - Rider...)
http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=zodiac07.htm
Putain j'ai hate que çà sorte aussi moi ! Ils font chier !









Putain j'ai hate que çà sorte aussi moi ! Ils font chier !

Sacré Bill. Faut arrêter de voir le mal partout.kill bill a écrit :C'est pas une exception Oldboy ? Y'avait pas comme une intrigue politico-festivalière dans la sélection de ce film ? Du genre conccurence entre semaine de la critique et sélection officielle ?...


Si mes souvenirs sont bons, Sin city aussi était déjà sorti lors de sa présentation à Cannes. Et il doit y en avoir d'autres...
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Ouais, t'as peut-être raison, je dois être tendu en ce moment. Je vais aller voi La Môme tiens, ça va me calmer...guncrazy a écrit :Sacré Bill. Faut arrêter de voir le mal partout.kill bill a écrit :C'est pas une exception Oldboy ? Y'avait pas comme une intrigue politico-festivalière dans la sélection de ce film ? Du genre conccurence entre semaine de la critique et sélection officielle ?...![]()
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Si mes souvenirs sont bons, Sin city aussi était déjà sorti lors de sa présentation à Cannes. Et il doit y en avoir d'autres...

"Hey terrorist ! Terrorize this !"
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Et bien il se sera fait attendre le dernier Fincher. Et helas, comme souvent dans pareil cas, je suis sorti de la salle en me disant "Tout ça pour ça ?"
Soyons clairs, "Zodiac" n'est pas un mauvais film en soi, il est juste à mes yeux, totalement quelconque. Et venant de la part d'un mec dont j'aimais tous les films, et qui avait réalisé un chef d'oeuvre absolu du thriller avec "Seven", la deception est de taille...
Donc, par quel bout commencer ? Par LE défaut du film, flagrant, redhibitoire, et que les qualités de l'oeuvre auront du mal à compenser : le rythme ! Mais POURQUOI a-t-il étiré son film sur près de 2h40 ???? Après un début captivant, on s'enfonce doucement mais surement dans les aléas et la routine d'une enquête criminelle, on suit 3000 pistes différentes dont les 3/4 volent en fumée ici ou là,... Je veux bien qu'on veuille etre fidèle à une réalité, mais il aurait serieusement fallu songer à élaguer... Le dernier tiers du film reprend tout de même du poil de la bête, et la dernière partie qui colle Gyllenhaal au plus près est selon moi la plus réussie. Mais le centre du film, le coeur, atteint des SOMMETS d'ennui qui m'ont un temps fait envisager de quitter la salle !
Bon, à côté de ça, il y a des choses réussies. La mise en scène dejà, relativement classique, mais toujours classieuse, avec des cadrages travaillés et une jolie lumière. Le casting également, bien pensé, cohérent, des héros aux seconds roles, rien n'est laissé de coté et tout ce petit monde est très bien dirigé. Quelques scènes sortent du lot, distillant une vraie tension, prenante, palpable.
Mais à coté de ça, on se tape tous les poncifs, les interminables aller-retour d'un témoin à un autre, les flics qui trempent leur donuts dans le café en ressassant 200 fois leurs preuves, le journaliste alcoolique, etc... et franchement, à peu d'exceptions près, c'est tout de même d'une platitude affligeante...
Honnetement, je parcours les critiques presse sur "Allocine" par curiosité, et j'hallucine qd meme de voir que à part Telerama, TOUT le monde crie au génie, au grand film, au choc, etc...
Pour moi c juste LA desillusion de 2007.
Soyons clairs, "Zodiac" n'est pas un mauvais film en soi, il est juste à mes yeux, totalement quelconque. Et venant de la part d'un mec dont j'aimais tous les films, et qui avait réalisé un chef d'oeuvre absolu du thriller avec "Seven", la deception est de taille...

Donc, par quel bout commencer ? Par LE défaut du film, flagrant, redhibitoire, et que les qualités de l'oeuvre auront du mal à compenser : le rythme ! Mais POURQUOI a-t-il étiré son film sur près de 2h40 ???? Après un début captivant, on s'enfonce doucement mais surement dans les aléas et la routine d'une enquête criminelle, on suit 3000 pistes différentes dont les 3/4 volent en fumée ici ou là,... Je veux bien qu'on veuille etre fidèle à une réalité, mais il aurait serieusement fallu songer à élaguer... Le dernier tiers du film reprend tout de même du poil de la bête, et la dernière partie qui colle Gyllenhaal au plus près est selon moi la plus réussie. Mais le centre du film, le coeur, atteint des SOMMETS d'ennui qui m'ont un temps fait envisager de quitter la salle !

Bon, à côté de ça, il y a des choses réussies. La mise en scène dejà, relativement classique, mais toujours classieuse, avec des cadrages travaillés et une jolie lumière. Le casting également, bien pensé, cohérent, des héros aux seconds roles, rien n'est laissé de coté et tout ce petit monde est très bien dirigé. Quelques scènes sortent du lot, distillant une vraie tension, prenante, palpable.
Mais à coté de ça, on se tape tous les poncifs, les interminables aller-retour d'un témoin à un autre, les flics qui trempent leur donuts dans le café en ressassant 200 fois leurs preuves, le journaliste alcoolique, etc... et franchement, à peu d'exceptions près, c'est tout de même d'une platitude affligeante...
Honnetement, je parcours les critiques presse sur "Allocine" par curiosité, et j'hallucine qd meme de voir que à part Telerama, TOUT le monde crie au génie, au grand film, au choc, etc...

Pour moi c juste LA desillusion de 2007.

"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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Bon ben voilà... David Fincher vient de réaliser son film le plus abouti et probablement son meilleur. Ce Thriller classique, dans la fond et jusqu'au-boutistes dans la forme, relève de la décortication d'un fait divers sordide mais aussi d'une affaire édifiante et représentative de l'amérique des années 70.
Ne cherchez pas un film aux ingrédients commerciaux classiques. Ici pas de gunfight, pas de poursuite automobile ou de love story hors norme.
Histoire banale qui fait froid dans le dos. Fincher oublie l'esbroufe. La technologie est ici mise au service de l'histoire. La photo est à tomber : glauque, sombre, ne dévoilant que difficilement les protagonistes. Au contraire les meurtres (3), sont d'une extrême violence, nous font (presque) ressentir l'horreur des actes. A ce titre, la scène du lac est probablement l'une des plus éprouvante que j'ai pu voir au cinéma.
La reconstitution de ces années est magnifique. Ne cherchez pas le San Francisco ensoleillé et océanique que l'on connait. L'ambiance est lourde et repoussante. David Fincher prend son temps (2h35) pour nous conter plus de 25 ans d'une enquête laborieuse, faites d'erreurs et de manque de preuves. Une enquête et un film passionnant !
Ma p'tite note : 9.5/10
Ne cherchez pas un film aux ingrédients commerciaux classiques. Ici pas de gunfight, pas de poursuite automobile ou de love story hors norme.
Histoire banale qui fait froid dans le dos. Fincher oublie l'esbroufe. La technologie est ici mise au service de l'histoire. La photo est à tomber : glauque, sombre, ne dévoilant que difficilement les protagonistes. Au contraire les meurtres (3), sont d'une extrême violence, nous font (presque) ressentir l'horreur des actes. A ce titre, la scène du lac est probablement l'une des plus éprouvante que j'ai pu voir au cinéma.
La reconstitution de ces années est magnifique. Ne cherchez pas le San Francisco ensoleillé et océanique que l'on connait. L'ambiance est lourde et repoussante. David Fincher prend son temps (2h35) pour nous conter plus de 25 ans d'une enquête laborieuse, faites d'erreurs et de manque de preuves. Une enquête et un film passionnant !
Ma p'tite note : 9.5/10

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Pour rebondir sur le post de DPG, le film est globalement une déception, surtout pour un fan de Fincher (même si en lisant les critiques, il ne pouvait pas s'attendre à un Seven bis, ça serait ridicule et inutile).
La mise en scène emploie beaucoup moins d'artifices que ses films précédents mais là n'est pas l'essentiel ! L'apport du numérique apporte beaucoup à l'ensemble des images plutôt classieuses mais j'ajouterais un cran en dessous d'un Michael Mann qui a tout de suite compris comment faire des sublimes images avec ce nouveau jouet. La reconstitution des années 70-80 est très réussie, les décors et les costumes sont d'une justesse et d'une grande vérité (la mode de l'époque, beuark !). La musique se fait discrète et nous fait profiter de quelques vieux tubes remis au gout du jour grâce à ce film.
Le film est globalement long (c'était voulu par Fincher, il s'est même fait couper quelques scènes par la production) et on passe malgré tout un bon moment. Après un début très tendu et des meutres assez impressionnants, on passe à l'enquête proprement dites mais on est sans cesse envihis par des fausses pistes et des soupcons sur les différents suspects. On se retrouve un peu dans le peau du flic qui a en tête toutes ces possibilités et qui ne sait quoi penser. La troisième partie s'interesse plus aux tourment et à l'obstination du personnage de Gyllenhaal et c'est ce qui relance l'interêt de l'ensemble pour un final qui remonte le niveau.
En bref: Un film un peu long, très bancal, inégal même si le côté visuel est très beau pour un résultat qui va surprendre tous les fans de Fincher mais qui reste regardable. En tout cas, son film le moins réussi.
La mise en scène emploie beaucoup moins d'artifices que ses films précédents mais là n'est pas l'essentiel ! L'apport du numérique apporte beaucoup à l'ensemble des images plutôt classieuses mais j'ajouterais un cran en dessous d'un Michael Mann qui a tout de suite compris comment faire des sublimes images avec ce nouveau jouet. La reconstitution des années 70-80 est très réussie, les décors et les costumes sont d'une justesse et d'une grande vérité (la mode de l'époque, beuark !). La musique se fait discrète et nous fait profiter de quelques vieux tubes remis au gout du jour grâce à ce film.
Le film est globalement long (c'était voulu par Fincher, il s'est même fait couper quelques scènes par la production) et on passe malgré tout un bon moment. Après un début très tendu et des meutres assez impressionnants, on passe à l'enquête proprement dites mais on est sans cesse envihis par des fausses pistes et des soupcons sur les différents suspects. On se retrouve un peu dans le peau du flic qui a en tête toutes ces possibilités et qui ne sait quoi penser. La troisième partie s'interesse plus aux tourment et à l'obstination du personnage de Gyllenhaal et c'est ce qui relance l'interêt de l'ensemble pour un final qui remonte le niveau.
En bref: Un film un peu long, très bancal, inégal même si le côté visuel est très beau pour un résultat qui va surprendre tous les fans de Fincher mais qui reste regardable. En tout cas, son film le moins réussi.
"La vie n'est pas un combat mais une passion à défendre"
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Hum, Voilà un film que j'attendais avec une certaine impatience malgré les premiers avis très négatifs tombés il y a quelques semaines de celà.
Et bien le bilan est plus que mitigé.
Attention, gros spoilers.
J'espérais retrouvé dans Zodiac une peinture fidele des années 70, captant l'air de cette époque et brassant divers personnages aux émotions multiples, à la manière du brillant "Summer of Sam" de Spike Lee.
Et bien malheureusement, c'est en grande partie raté, David Fincher choisissant, après une première partie pourtant intéréssante, de se concentrer sur une enquète de plus en plus fouillie et guère passionnante, perdant le spectateur dans une multitude de séquences ressemblant plus à un assemblage de scènes coupées, monté de manière anarchique. C'est simple, j'ai failli m'endormir !
Fincher aurait facilement pu couper la plupart de ces séquences, qui n'apportent rien au métrage et en plombent le rythme.
Puis, soudain, ce qui semblait être au début le fil conducteur du film, reprend !
Ce fil conducteur, c'est le recit d'un petit groupe de personnages qui, a des dégrés divers, vont littérralement se faire bouffer par l'affaire du Zodiac. Paul Avery tout d'abord, journaliste un brin arrogant que la préssion va briser, David Toschi ensuite, inspecteur de police que le piétinement de l'enquète laissera amère et résigné, et enfin Robert Graysmith, scribouillard un peu gauche que l'affaire, alors que tout le monde l'a quasiment oublier, va continuer à obseder au point de frauler la folie et de mettre en péril sa vie de famille.
Bref, autant de personnages au fort potentiel cinématographique auxquels Fincher va malheureusement décider de s'intérresser alors qu'il est déjà trop tard. Le spectateur a été assomé par une bonne heure de métrage indigeste, et les 40 minutes restantes ne sont évidement plus suffisantes pour developper de manière correcte tout ces personnages, caractérisés dans le film de manière plutôt grossière.
La déchéance de Paul Avery = Un peignoir et des joints sur la table.
La plongé de Robert Graysmith dans la folie = Une femme qui s'est barré avec les gosses et un appartement en bordel !
Les acteurs, par contre, sont très correctes.
Côté réal, Fincher fait dans la sobriété mais concote néamoins quelques jolies plans et quelques scènes marquantes, comme la visite d'un banal appartement de banlieue que Fincher réussis à filmer comme une plongée en enfer, et le face à face final entre Rober et le Zodiac, sobre mais très intense.
Bref, un film qui avait au départ un très fort potentiel et à qui conserve de très beau restes, mais qui est malheureusement plombé par un rythme très hasardeu et un côté brouillon assez incompréhenssible de la part d'un ralisateur comme David Fincher.
Et bien le bilan est plus que mitigé.
Attention, gros spoilers.
J'espérais retrouvé dans Zodiac une peinture fidele des années 70, captant l'air de cette époque et brassant divers personnages aux émotions multiples, à la manière du brillant "Summer of Sam" de Spike Lee.
Et bien malheureusement, c'est en grande partie raté, David Fincher choisissant, après une première partie pourtant intéréssante, de se concentrer sur une enquète de plus en plus fouillie et guère passionnante, perdant le spectateur dans une multitude de séquences ressemblant plus à un assemblage de scènes coupées, monté de manière anarchique. C'est simple, j'ai failli m'endormir !

Fincher aurait facilement pu couper la plupart de ces séquences, qui n'apportent rien au métrage et en plombent le rythme.
Puis, soudain, ce qui semblait être au début le fil conducteur du film, reprend !
Ce fil conducteur, c'est le recit d'un petit groupe de personnages qui, a des dégrés divers, vont littérralement se faire bouffer par l'affaire du Zodiac. Paul Avery tout d'abord, journaliste un brin arrogant que la préssion va briser, David Toschi ensuite, inspecteur de police que le piétinement de l'enquète laissera amère et résigné, et enfin Robert Graysmith, scribouillard un peu gauche que l'affaire, alors que tout le monde l'a quasiment oublier, va continuer à obseder au point de frauler la folie et de mettre en péril sa vie de famille.
Bref, autant de personnages au fort potentiel cinématographique auxquels Fincher va malheureusement décider de s'intérresser alors qu'il est déjà trop tard. Le spectateur a été assomé par une bonne heure de métrage indigeste, et les 40 minutes restantes ne sont évidement plus suffisantes pour developper de manière correcte tout ces personnages, caractérisés dans le film de manière plutôt grossière.
La déchéance de Paul Avery = Un peignoir et des joints sur la table.
La plongé de Robert Graysmith dans la folie = Une femme qui s'est barré avec les gosses et un appartement en bordel !

Les acteurs, par contre, sont très correctes.
Côté réal, Fincher fait dans la sobriété mais concote néamoins quelques jolies plans et quelques scènes marquantes, comme la visite d'un banal appartement de banlieue que Fincher réussis à filmer comme une plongée en enfer, et le face à face final entre Rober et le Zodiac, sobre mais très intense.
Bref, un film qui avait au départ un très fort potentiel et à qui conserve de très beau restes, mais qui est malheureusement plombé par un rythme très hasardeu et un côté brouillon assez incompréhenssible de la part d'un ralisateur comme David Fincher.
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