
Gulliver, humble médecinédans une petite ville d'Angleterre, rêve de partir autour du monde et de faire fortune. Il s'en va donc à bord d'un navire ; mais, au cours d'une tempête, il est emporté par dessus bord. Il échoue alors dans un pays étrange peuplé par des personnages hauts d'à peine quelques centimètres : les liliputiens !

Après le succès du "Septième Voyage de Sinbad", Ray Harryhausen, son producteur Charles Schneer, le compositeur Bernard Herman et l'acteur Kerwin Matthews s'associent à nouveau pour une nouvelle version des aventures du Gulliver, tourné en couleurs et par des acteurs live. Du livre, le film ne retient que deux épisodes : le pays des liliputiens et celui des géants, ce qui permet à Ray harryhausen de multiplier les plans truqués et les incrustations souvent très réussies.

Par contre, il faut savoir qu'on y trouve presque aucun des monstres animés image par image qui ont fait la célébrité de Harryhausen. Cela en en fait un film assez à part dans sa filmographie. Ici, c'est avant tout en tant que maître du trucage optique qu'il s'exprime. Si la dimension de conte philosophique est un peu émoussée au profit de celle d'un spectale familial, ces "Voyages de Gulliver" reste tout de même un film assez spirituel, amlin, ironique, avec beaucoup d'humour, de superbes images, une magnifique bande originale bien entendu. Même s'il s'agit d'une version moins approfondie et intéressante que le téléfilm Hallmark, il s'agit d'un vrai beau spectacle fantastique, réalisé par des artisans créatifs et talentueux...

Le filmm existe en dvd columbia en zone 2 grande-bretagne (avec VF et STF pour ce dernier), copie 1.85 et 16/9. Attention, il ne faut pas prendre le zone 1 qui est recadré 1.33 ! "Les voyages de Gulliver" est inédit en France en DVD. Il passe en ce moemnt sur cineFX dans une copie VOTSF mono, 1.85. Copie superbe, avec une excellente qualité de diffusion : pas une pixelisation, pas un drop, rien, vraiment parfait, meilleur que les diffusions cine cinémas actuelles par exemple ! Bravo ! Vivement que les voisins de Cinépolar s'inspirent de cet exemple...
