
L'histoire :
Isa, Alice, Léa et Nina, liées par leurs familles séfarades autant que par leur amitié, partagent leurs vies entre les histoires de coeur, un institut de beauté sous contrôle fiscal, des enfants à élever, une nounou marocaine sans papier à pacser, des régimes à répétition, des fêtes familiales et religieuses à honorer, mais avant d'être belles, leur plus gros challenge reste d'être elles-mêmes !
Au bout de 10mn, j'étais ébahi, les yeux grand ouverts dans la salle, pensant presque à voix haute :
OH MON DIEU !!!!



Prenez les plus enooooooooooooooormes clichés de la trentenaire (voire un peu plus) parisienne juive séfarade qui passe son temps avec ses copines à papoter et à s'épiler, ajoutez y une pincée d'anciennes à la Marthe Villalonga en totale roue libre, commencez chacune de vos phrases par "La vérité, ..." avec des dialogues qui se veulent "Sex in the City" mais qui sonne juste comme un sous "Sex in the Sentier", etc... Multipliez tout ça par 1000 et vous êtes encore loin du compte de ce que propose ce "Comme t'y es belle" !

Alors, oui, dans un premier temps, c'est hardcore de rester dans la salle ! Surtout que la réalisation est loin d'être des plus inspirées, téléfilmesques au possible, et encore, je vous epargne les longs passages en montage alterné sur fond de soupe comme "L'envie d'aimer" ! On peut aussi citer au rang des défauts LE CASTING LE PLUS INADAPTE de l'année en la personne de Michelle Laroque qui malgré tte sa bonne volonté n'arrive pas une seconde à être crédible ds son perso de juive surexcitée. Le reste colle bien par contre à ce niveau, et c'est toujours un plaisir de voir Aure Attika jouer aussi mal de films en films !

Mais malgré tout, au final, une fois passés tous ces défauts et bp d'autres qui ne me viennent plus à l'esprit (vous allez me dire que ça fait déjà pas mal, je vous l'accorde !

