comte vonkrolock a écrit :Au fait Pitch y a des films que t'apprécie ? En te relisant quelques fois, ben j'ai pas envie de voir grand chose c'est Kler Je déconne bien sur
C'est vrai que j'ai du mal à m'enthousiasmer sans retenue pour un bout de pelloche, même si la vision est "gratuite", même si j'ai du temps à perdre. Et je m'en voudrais de faire dépenser des ronds à quelqu'un sur la seule fois d'un avis un peu aveuglé du genre "C'est génial, çà tue, çà envoie le bois, c'est totale méga bamboule, etc".
Aprés çà n'empêche pas de voir des qualités dans des films pour lesquels je n'accroche pas forcément. Pour citer Hard Candy, la forme est de qualité, mais le fond me pose problème.
Aprés comme beaucoup j'imagine, ma part d'indulgence est inversement proportionnel au degré de prétention (supposé/constaté) des films. Mais c'est clair, que sauf exception apériodique faut pas compter sur moi pour allumer le feu. Je laisse çà aux vils publicitaires du Chat qui Fume, ou aux corses aux gouts bizarres
Belle mise en scène et excellente performance d’acteurs pour un résultat un peu vain, je suis d’accord. Les enjeux ne sont pas clairs et la ‘révélation’ finale s’avère être un beau pétard mouillé. Un premier essai qui ne manque pas d’intérêt cependant (confirmé par 30 days of night). J'ai hâte de voir quel rôle Sam Raimi réserve à Ellen Page dans son Drag Me Into Hell !
Enfin vu , depuis le temps qu on m en parlait . Mouai c est pas trop mal mais j ai pas non plus été emballer plus que ca . Ellen Page est convaicante y a pas de soucis mais le rythme est assez lent et le denouement pas extraordinaire . M enfin reste quelques scenes bien tendues SPOILERS ( la "pseudo" castration , pppfff difficile ! ) .
Sympa sans plus donc .
Tutti "Fucking" Frutti !!
Chaque être humain a aisement les aptitudes a devenir un gros con ...
Pour ma part, j'ai trouvé ce petit film bien tendu quoiqu'un peu longuet. Certes, Hayley fait bien plus que ses 14 ans supposés mais les a-t-elle vraiment dans le film ? On peut se permettre de douter, en particulier à la fin quand elle fait douter Jeff, vu qu'apparemment, son cheval de bataille, c'est traquer les pédophiles. Rien d'étonnant à ce qu'elle mente sur toute la ligne. Nombre d'entre vous n'ont pas apprécié le mystère qui l'entoure mais je pense qu'elle représente plutôt une menace omniprésente qu'une seule personne, la menace que n'importe qui peut découvrir la vérité sur ce qu'on est ou sur ce qu'on cache et c'est bien plus dangereux. Le sujet de la pédophilie devient alors plus une façon de démontrer cette hypothèse que l'enjeu principal du film. Du moins, c'est ce que j'y ai vu également Je crois que Hayley ne s'acharne pas seulement sur les pédophiles mais sur les "méchants" en général. Je l'imagine très bien s'en prendre à un mari violent, la prochaine fois.
Certes, qqs incohérences trop grosses pour passer sans être vues (qu'une gamine frêle puisse menacer 2 hommes adultes et s'en sortir, le coup de la douche et du taser, l'ex parachutée pour faire twist sympa...) et une fin beaucoup trop explicitée. Le film aurait gagné à nous laisser dans le doute sur l'identité réelle de Jeff.
Ceci étant dit, j'ai bien aimé la façon dont est amenée la torture morale, de celles qui vous rendrait prêt à tout pour échapper au pire. On pense à de nombreux prisonniers innocents ayant avoués sous la pression des autorités, p.ex. On a tendance à se dire qu'on ne le ferait pas mais la torture psychologique peut briser n'importe qui. Puis la scène de castration...
Pas un chef d'oeuvre mais assurément un film intéressant. Et je n'y ai pas vu un réal poseur ou prétentieux, non plus.
Je fais partie de ceux qui ont su apprécier. On a pas THE film de l'année, mais j'ai pas vu le temps passer. Page que j'avais découvert ds "Juno" est ici encore brillante, j'ai trouvé que le film se tenait bien malgré qques zones d'ombre et facilités scénaristiques. Le tout est bien filmé, bien prenant, et j'ai bien aimé le parti pris qui refuse le spectaculaire là où tant de films nous auraient collés une course poursuite à la "Scream" pour conclure le film par exemple. Quelqu'un plus haut a parlé de "Funny Games" et c'est vrai que ça m'a fait bp pensé à ça également. Voilà, ça aurait pt etre pu être "encore mieux" mais bon, même en l'état je trouve ça vraiment pas mal !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
ZombiGirl a écrit : Nombre d'entre vous n'ont pas apprécié le mystère qui l'entoure mais je pense qu'elle représente plutôt une menace omniprésente qu'une seule personne, la menace que n'importe qui peut découvrir la vérité sur ce qu'on est ou sur ce qu'on cache et c'est bien plus dangereux. Le sujet de la pédophilie devient alors plus une façon de démontrer cette hypothèse que l'enjeu principal du film.
Hypothèse très intéressante ZombiGirl... L'intrusion de la jeune fille matérialiserait donc une paranoia latente, précisément celle inhérente aux sociétés contemporaines. Menacé, le Privé laisse libre place au jugement omniprésent d'autrui d'où la claustrophobie d'un personnage ici effectivement prisonnier au sein de sa propre demeure. On en revient au thème de l'enfer tel que Sartre le comprenait si ce n'est que dans le cas présent, l' "autre" ne se contente plus de s'approprier puis reconstituer l'être via ses actes mais également fantasmes. Terrifiant...
Je suis aussi assez partagé par le film. La première partie m'a vraiment emballé, mais la fin beaucoup moins.
Là où le film réussit, c'est sur l'ambiguïté du personnage de Jeff, la réussite de ne pas en faire un monstre unilatéral. De savoir qu'il est un pédophile, sans lui trouver d'excuses mais tout en rappelant une part d'humanité. (Et je ne crois pas avoir lu quelque part que PATRICK WILSON EST UN PUTAIN D'ACTEUR!).
Il existe un travail formel remarquable : composition du cadre, utilisation des codes couleurs (opposition de couleurs complémentaires comme le rouge/le vert dans la maison, dans les habits des protagonistes, etc.), structure des plans (utilisation de lignes horizontales/verticales -les cadres accrochés aux murs, le mobilier...- afin de créer la profondeur et la dynamique, etc.) qui reflètent la psychologie de Kohlver. Les mouvements de caméra sont là aussi bien étudiés et le travelling semi-circulaire à 180° faisant des allers-retours pendant l'opération est très révélateur, créateur d'urgence et arrivant à juste titre après une certaine montée en puissance du suspense et de l'inconfort provoqué. Il existe en ce sens une vraie "mise en scène" avec toute la logique intrinsèque au sujet et aux personnages, un énorme travail.
Sur les motivations, le comportement et les raisons de la jeune adolescente, je dirais à la rigueur que je m'en fiche un peu. Là n'est pas le vrai sujet du film. Bien au contraire, c'est d'autant plus intéressant de ne pas vouloir systématiser une explication rationnelle à son comportement, ce qu'elle sait (ou pas). C'est en ce sens un prolongement de ce que j'avais ressenti à la première vision de l'affiche : à savoir "tiens, on dirait le petit chaperon rouge". C'est une sorte de fable contemporaine, la nouvelle vengeance du Petit Chaperon Rouge sur le Grand Méchant Loup. Tout du moins l'ai-je pris comme cela. Je rejoins certaines analyses faisant état du fait qu'il ne s'agit pas d'un persoannge à prendre au pied de la lettre, mais plutôt un "condensé" de peur/de frustration/paranoïa propre au sujet. C'est aussi l'enjeu de l'ambiguité (alors : réac ou pas réac? à débattre!)
Les coups de griffes sont assez amusants : entre autres, la version filmée du fait divers "sera tournée par Jodie Foster", en parallèle de la sortie de The Brave One", c'est assez amusant! tout comme le "qui jouera ton rôle?" dit la jeune fille, en parlant de l'éventualité d'un film de ce qui lui arrive. C'est aussi le parti pris d'un film produit en dehors du circuit des grands studios -et distribué aux USA par Lions Gate, un "petit" qui prend des risques afin aussi de devenir un "grand", comme le fut New Line i l y a 30 ans- pour se permettre de telles remarques.
Là où le scénario devient moins intéressant -hormis certains rebondissements qui font certes avancer l'action mais qui ne sont pas toujours bien maitrisés- c'est au final. Avec l'apparition de la voisine (Sandra Oh, toujours impeccable) au comportement curieux mais qui au final ne sert pas à grand chose, tout comme l'ex... tout cela parait bien trop démonstratif et tue dans l'œuf le mystère et le côté quasi hors du temps du reste du film. A trop vouloir expliquer, trop vouloir révéler, le dialogue final m'a paru tomber à plat... je crois , moi aussi, que je me fichais de savoir le fin fond de l'affaire. La culpabilité ou non n'était pas le sujet, mais j'ai ressenti cela comme une sorte de compromis avec l'audience visée (à mi-chemin entre les amateurs de films indé/films de genre), peut-être pour ne pas terminer sur une note de malaise permanent? je ne sais pas. Mais c'est une concession qui me parait très discutable au regard du début du film. Ceci vient en miroir avec un plan que j'ai trouvé gatuit et pas fin : lorsqu'il sont tous les deux au café au début du film, un plan insiste sur une affiche parlant d'une jeune fille disparue (Mara bauer, je crois?)... et là, déjà, je me disais que le film avait de forts risques de tomber dans l'explication finale qui devait tout expliquer. j'en étais pas loin.
En tout cas une réelle personnalité, un sujet délicat traité avec un angle original, c'est pas si souvent qu'un film fait très mal sans rien montrer ou presque (il y a un plan flou dans un miroir qui semble montrer ce qu'il se passe réellement). En tout cas il provoque et questionne, c'est déjà énorme.
Vu sur le Z2 Metropolitan (d'excellente facture et bourré de boni) en vente à pas cher actuellement.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
? En te relisant quelques fois, ben j'ai pas envie de voir grand chose c'est Kler
Je déconne bien sur
Je crois que Hayley ne s'acharne pas seulement sur les pédophiles mais sur les "méchants" en général. Je l'imagine très bien s'en prendre à un mari violent, la prochaine fois.