Vu hier soir et, comment dire, la conclusion s'impose d'elle meme: Tarantino est un magicien !
Ce type est capable de faire un film a la fois chiant comme la mort, mais totalement jubilatoire et referentiel, au point qu'on a presque envie de se mettre debout sur son siege et de brailler de contentement pendant la seance.
Tarantino fait donc du Tarantino, un film roublard, reverencieux, qui tape sur le systeme, mais qui met une patate d'enfer (en fin de seance, les gens ont applaudi comme des furieux, seance de 22h).
Le film vaut surtout pour ses moments de bravoure, deux sequences de bagnoles gigantesques que le spectateur merite bien, tellement il faut du cran pour subir les tunnels interminables de dialogues a la mords moi le noeud, presque aussi chiant et vulgaire que du Almodovar, avec encore moins de sens.
Mais voila, Quentin il est fute, il a tout compris auy cine ma bonne dame.
Il vieillit sa peloche artificiellement, joue le coup de la projection dans un cine de quartier avec plein de faux raccords (enfin, juste au debut, pour faire genre, les 20 dernieres minutes il redevient serieux), truffe son film de petites references histoire de te filer plein de coup de coude a toi, le fan de film de genre.
Il nous place des bimbos echappees de chez Russ Meyer (RIP), c'est a dire pas du genre "Barbie parfaitement refaite" mais du genre sensuelle et erotique, avec les personnages adequats (de vraies tigresses), et ca, le male moyen, ben il kiffe grave (j'assume !

).
Il nous rajoute notre bon vieux Kurt, au visage burrine au marteau piqueur, dans un role de tueur bad ass.
Emballe, c'est pese, et on est conquis. Car malgre ses defauts (vivement la version courte, parce que la c'est too much), le film est vraiment jubilatoire. Et donc, tient ses promesses.
Par contre, tintin les bandes annonces Grindhouse, c'est vraiment nul d'avoir separe les deux films.
Vivement septembre, la suite !!