Je ne sais pas quel âge vous avez, mais perso, j'ai arrêté les couches vers 2 ans (je pense, faudra que je demande à ma mère). Et je ne compte pas m'en racheter avant mes 75 ans.
Donc, à 30 ans, tout est pour le budget DVD !!!


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Vi viMadXav a écrit :Donc non, une maman peut rester une femme affirmée sans avoir à souffrir le regard des autres. C'est une question de convictions je pense. On a sur Devil une chroniqueuse maman qui te dira la même chose je pense.
Bon, on va dire que je me sens concerné pour plusieurs raisons. Parce qu'élevant mon enfant seul (non, Infernalia ne cache pas Laurence Pernoud), je me sens à la fois Maman et Papa, donc exit la préoccupation des films d'horreur de la maman puisque la maman biologique étant quasiment inexistante, la vraie maman, c'est moi.mercredi a écrit :À ce propos, les pères ont davantage de chance que leur conjointe; L’idéalisation (on pourrait presque utiliser le terme “archétype” tant cette vision traverse le temps et les frontières) de la Mère nourricière encline à sacrifier sa vie (de femme, sociale, culturelle...) à sa progéniture génère maintes clichés “couleur pastel” lesquels s’opposent évidemment à une quelconque prédilection pour l’Épouvante.
C'est amusant car moi je pense que, dans ta situation, j'aurais tendance à me "réserver" cette passion (réaction peut-être égoiste, j'en conviens). Le cinéma et la littérature de genre constitueraient une sorte de jardin secret au sein duquel il me serait possible d'échapper temporairement à la réalité (que cette dernière soit positive ou non, là n'est pas le problème), non pour la nier d'ailleurs mais pour l'interpréter différemment (notamment ma propre "maternité", sachant la récurrence du sujet au sein du genre) ou me "reposer" plus simplement.infernalia a écrit :Après, ce qui est bien c'est qu'à partir d'un certain âge, le papa a tendance à pouvoir partager ses passions avec son enfant et ça c'est génial de voir les petits yeux s'écarquiller sur des oeuvres qu'on a adoré. La sensation de tranmission est fabuleuse. Je suis déjà impatient de le voir quand il découvrira Suspiria...
ça n'est pas pour maintenant.. à 4 ans et demi, il ne comprendrais pas.
Mouaip. Je connaissais un mec qui mattait "Le Soldat Ryan" sur son home cinema tranquillou avec son mome de 3 ans. Ca le faisait marrer de voir que le gamin il avait peur du bruit que faisait le caisson de basse. Une fois, je me suis pris un pain du gamin parce que son père avait matté Rocky avec lui. Pareil, ça fait marrer le père qui est persuadé que la violence à l'écran n'a aucun impact sur son fils puisque ce dernier n'est pas en age de la comprendre. A chacun son éducation. Mais pour ma part, je matte pas Commando ou Erotic Ghost Story avec mon gosse, ça me semble logique...DPG a écrit :Ah sinon, puisque tu parles de gosses et de Cinemathèque, ça me rappelle un truc qui m'a fait bloquer l'autre jour, un mec au rang derrière moi qui était allé à la soirée bis "Violence Made in USA" avec son gosse ds les bras, mais super jeune, je dirai 2 ans à tout peter, ça m'a un peu fait halluciner qd meme
Même si ça dévie, je ne peux pas m'empécher de répondre. En fait, j'ai un énorme besoin de partager, de faire découvrir, et j'ai du mal à conserver un jardin secret de manière si exclusive. Disons que je partage mon temps entre les films qu'ils peut regarder et les miens. Mais comme j'ai l'espoir qu'il aime des choses aussi "bizarres" que moi, ça fait partie de l'éducationmercredi a écrit : C'est amusant car moi je pense que, dans ta situation, j'aurais tendance à me "réserver" cette passion (réaction peut-être égoiste, j'en conviens). Le cinéma et la littérature de genre constitueraient une sorte de jardin secret au sein duquel il me serait possible d'échapper temporairement à la réalité (que cette dernière soit positive ou non, là n'est pas le problème), non pour la nier d'ailleurs mais pour l'interpréter différemment (notamment ma propre "maternité", sachant la récurrence du sujet au sein du genre) ou me "reposer" plus simplement.
Considérée comme "perturbée", j'étais entre autres sujette à de fréquents cauchemars. Considérant mon goût pour les contes de fées (lesquels restent extrêmement violents et cruels, on le sait), un pédopsychiatre me prescrivit une consommation (raisonnable) de films fantastiques (je lui avais parlé de "Dracula", oeuvre qui m'avait profondément marquée). De fait, j'ai vu très jeune "Les Griffes de la nuit", "The Changeling" ou "La Sentinelle des maudits" sans que cela me perturbe, au contraire...MadXav a écrit :A chacun son éducation. Mais pour ma part, je matte pas Commando ou Erotic Ghost Story avec mon gosse, ça me semble logique...