j'ai beaucoup aimé le premier volet de cette seconde saison. The Damned thing a un gout de folie, d'anarchie et de point de non retour qui me plait. manuma disait qu'il y avait des similitudes avec Dance of the Damned sur le fond, c'est un peu vrai. Chaos et fin du monde. sauf qu'ici, Hooper joue plus avec la folie ordinaire, celle qui s'empare des vivants pour se tourner les uns contre les autres.
Côté mise en scène, là aussi j'ai bien accroché. un travelling circulaire dès le premier plan à rendre fou la famille toute gentille qui dit ses graces avant de voler en éclat. Quelques fulgurances : le pretre qui explose la tete d'un policier dans le confessionnal. J'aime bien les confessionnaux, il ya toujours des choses qui explosent

. Bref.
Ausi, le fait de bénéficier d'un scénario délibérement obscur, ne choisssant pas de tomber dans le démonstratif, mais de tenter de rendre palpable quelque chose qui n'est pas. Une montée graduelle depuis la fin de la séquence pré-générique (quel choc!), avec une mise en scène s'attardant sur les petits riens de la vie (les dialogues qui se répondent en écho d'une scène à l'autre, par exemple) et toujours cet interet pour les petites gens (Marisa Coughlan vivant dans son trailer, entre autres).
Et l'épisode qui se termine en pleine hystérie, en plein chaos naissant. Tout ce qui fait le charme d'une vie américiane paisible (ce que plusieurs personnages se complaisent à rappeler le long des 58 mn) qui se termine en pleine deliquessence.En fait, plus j'écris dessus, plus l'épisode m'a plu

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?