La Bestia uccide a sangue freddo / Les insatisfaites poupées érotiques (1971) Fernando Di Leo

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igorfx
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La Bestia uccide a sangue freddo / Les insatisfaites poupées érotiques (1971) Fernando Di Leo

Message par igorfx »

Je ne me rappelle plus si l'on avait parlé de ce DVD sortit il y a peu chez Shriek Show dans l'ancien et regretté forum.

Je poste donc sur ce giallo de Fernando Di Leo qui m'a vraiment enthousiasmé, très bien filmé, avec de l'érotisme comme on l'aime, une superbe ambiance et une action très bien menée. C'est vraiment une réussite. Je trouve que Kinski est en peu en retrait, mais de toute façon, le vrai héros c'est l'hôtel si je puis dire. Les actrices assurent et l'érotisme poussé même pour l'époque épicent le tout.




Image
Modifié en dernier par igorfx le dim. sept. 23, 2007 10:54 pm, modifié 1 fois.
MrKlaus
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Message par MrKlaus »

Il m'avait un peu deçu ce film quand je l'ai vu... Mais faudrait que je me le revoie... (Di Leo assure plus dans le polar quand méme)
eric draven
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Message par eric draven »

Ce giallo, assez incohérent et brouillon, connu aussi sous le titre Les insatisfaites poupées érotiques du Dr Hichcock- entre autres titres- en VHS m'a beaucoup décu malgré sa réputation. Je le trouve assez ennuyant malgré un soin tout particulier apporté à la photo.
Ce n'est guère visuel et encore moins sadique niveau meurtres et on a essentiellement droit surtout à de longues scènes érotiques où les protagonistes féminines écartent les jambes et se touchent, érotisme plutôt quelconque, limite vulgaire comme en ferait Franco!
Sinon, le noeud de l'intrigue est assez faible et part surtout tout azimut. Quant à utiliser un acteur qui ressemble à Kinski- ici totalement ébranlé en docteur- pour tromper les pistes, voilà qui tombe vite à l'eau tant le subterfuge est mal employé ici.

Restent de beaux décors et une Rosalba Neri toujours aussi plantureuse dans une longue scéne de masturbation frontale particulièrement osée pour 1971. :lol: .

Bref, un giallo bien dispensable pour Eric!
Modifié en dernier par eric draven le ven. juil. 14, 2006 11:05 am, modifié 2 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

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Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

ce sommet d'incohérence (mais néanmoins hautement savoureux) est dispo à pas cher chez play.com sous le titre ASYLUM EROTICA (nawak!)

mais par contre, aucune idée du format image (car c'est dus Techniscope à l'origine). Durée de 97mn indiquée.

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arioch
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Message par arioch »

Pendant un temps, les droits du film etait chez Opening. Probablement que l'editeur en avait fait l'acquisition en vue de le sortir avec Mad Movies. Mais vu que leur deal s'est arrete, cela fait partie des nombreux titres que Opening a dans ses tiroirs et ne sort pas. A moins qu'ils n'aient rendu les droits, ce qui est une possibilite, ne sachant plus qu'en faire.
Stilleben
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Message par Stilleben »

Le sujet : La clinique du professeur Osterman accueille des patientes toutes aussi belles les unes que les autres. Le Dr Clay (Klaus Kinski) y soigne Cheryl de sa dépression nerveuse, Pearl de son agoraphobie, et Anna de sa nymphomanie. La vie a bon goût dans cette résidence de luxe, jusqu'au jour où un maniaque sanguinaire vient y chercher ses victimes. (texte de la jaquette)

Le film est donc sorti chez nous sous un nouveau titre :?: : La Clinique sanglante disponible au catalogue de l'éditeur nouveau-né BL Films.

Je remets ici les spécificités de la galette :

DVD 9

Film au format 2.35, 16/9 avec choix de son dolby entre VF (84 mn), VOST fr ou VO (italien, 90 mn), 9 chapitres indiqués en 9 vignettes sans légende sur la même page.

Les menus sont tous sur fond vert fluo parfois agrémenté d'une photo du film en filigrane.

Les bonus se composent :
- d'une section bandes annonces en comportant 3, soit les trois titres pour l'instant dispo au catalogue de BL Films : La Clinique sanglante (16/9), SS Camp 5 (16/9) et Creepozoïds (4/3), toutes en VO.
- d'une galerie de 15 photos (à éviter de regarder avant de voir le film !)
- d'une fiche technique sur le film assez semblable à celles de Neo
- d'une section filmographies présentant celles de Fernando Di Leo, Klaus Kinski, Margaret Lee et Rosalba Neri.

Le master, de qualité, semble être d'origine américaine, en atteste le Cold Blooded Beast qui s'affiche en guise de titre à l'issu de la longue séquence prégénérique qui présente notre tueur... quelque peu frustré, et pour cause !
Une petite interrogation, néanmoins : la séquence de générique d'ouverture apparaît verdâtre, ce qui tranche nettement avec le reste du film... Normal ou bout de médiocre qualité tiré d'une autre source et rajouté :?:

Petit avertissement aux amateurs de gialli "classiques" : passez votre chemin, vous n'y trouverez pas vraiment votre compte. En effet, ici, pas d'enquête menée pour savoir qui tue et pourquoi, sinon celle du spectateur face au film. On verra quand même une argumentation logique dans le scénario entre la séquence prégénérique et l'explication donnée à la fin.

Plus qu'un giallo, le film de Fernando Di Leo évoque le slasher, mais on y trouve aussi le cadre d'un manoir gothique transformé pour l'occasion en clinique psychiatrique, et le tueur au souffle rauque, portant cagoule et cape noire rappelle un peu la silhouette de celui de La Vierge de Nuremberg de Margheriti, tueur dont on pourra également le rapprocher de par l'utilisation de certaines armes... qu'il trouve d'ailleurs sur place, dans la salle d'armes du manoir où figure une vierge de fer.
Drôle de mélange, décidément.

Le film s'étale sur une durée de temps très courte, quasiment un jour et une nuit, nuit fatale pour certaines, nuit du massacre, mais on semble parfois flotter dans une certaine intemporalité à la façon dont les séquences s'enchaînent. Côté musique, si l'un des thèmes est assez agréable à l'écoute, le reste de la composition de Silvano Spadaccino est assez désagréable, voire parfois assourdissant. La caméra quant à elle a tendance à multiplier les prises de vues bizarres, notamment au début de la séquence prégénérique, et ne cesse de papillonner autour des personnages, suggérant parfois en vue subjective le mouvement d'un personnage vers un autre qui, pourtant, n'a pas bougé...
On s'amusera quand même de voir le tour employé par la police, arrivée sur les lieux, pour démasquer le fameux tueur, puis la course sanglante à travers le manoir qui s'ensuit... Une façon comme une autre de mettre un terme au scénario... et au film !
Un dernier point : l'érotisme, qui occupe une place importante dans le métrage, que ce soit à travers le personnage de la nymphomane incarnée par Rosalba Neri, ou de langoureuses scènes de massage, de masturbation féminine (que de lèvres humides et de toisons filmées de près, ce qui m'amène à penser que l'interdiction aux moins de 16 ans tenait plus ici à ces plans érotiques qu'au sang versé, bien rouge et épais, à la G.H. Lewis), et de lesbianisme.

"Surréalisme policier", telle est l'expression qui apparaît dans le commentaire du film mentionné dans le Monster Bis consacré au giallo. Tout est dit.


En passant, on peut noter la présence dans une scène qui en tiendra quelques-uns en éveil d'un exemplaire de Jours de France sur un lit. :lol:
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

maintenant, reste à savoir si la copie présentée (est-elle en anglais ou en italien?) est bien la définitive.

Le film a subit moultes versions, caviardées de plans X, censurées en fonction des pays (soit la violence, soit l'érotisme...) et connus un nombre incroyable de noms différents. Le plus fun fut LES INSATISFAITES POUPEES EROTIQUES DU Pr HITCHCOCK, projeté au Brady pendant que j'y bossais en 1988 dans une copie honteusement rayée de partout :D. C'était aussi le titre de sortie VHS Française de chez Farah , il me semble. ceux qui la possèdent pourront p.ê en apporter la durée (comme les macarons)?

Pour la copie italienne que je possède, il s'agit d'une VHS PAL de chez Nocturno avec un générique en Italien et nommé "LA BESTIA UCCIDE A SANGUE FREDDO", d'une durée de 88'21.

Ce que j'en disais il y a quelques années : (quelques spoilers, attention)

" Dans toute l’histoire du cinéma, on ne trouve de titre plus fou : il n’y a aucun Docteur ou Professeur Hitchcock (selon les jaquettes video), aucune poupée (encore moins insatisfaite), seul l’érotisme est de mise. On nage en plein délire de distributeur !
Il s’agit du seul Giallo réalisé par Fernando Di Leo et son côté extrême et provocant trouve toute sa mesure ici. Véritable temple de l’absurdité niché au creux de la vallée de l’improbable, ce film est à la fois un des plus idiots qui soient mais au charme indéniable.

Cela tient du lieu : une clinique pour malades mentales (toutes jeunes et jolies et dénudées) dont les murs sont ornés de haches, machettes médiévales, menottes antiques, hallebardes… de quoi réveiller bien des psychoses. Le tueur l’a bien compris puisqu’il embroche, découpe, hache avec tout ce qu’il trouve sur les murs. Pas besoin de passer au BHV…le bonheur, quoi.

Ensuite Klaus Kinski en médecin chef : quelle rigolade ! Il roule des yeux, agite sa tignasse ébouriffée, gesticule comme il n’est pas permis. Serait-il le vrai malade de l’histoire ? Le boucher est-il coupable ? Qui va sortir le chien ? En un mot comme en cent : on s’en tape royalement. Mais…le film fonctionne. Grâce au charme des deux actrices principales, les très brunes Margaret Lee et Rosalba Neri (future Lady Frankenstein en 1974), charnelles et désirables à souhait. Et le fait que le réalisateur s’amuse de ses personnages comme d’une histoire dont il a avoué par la suite qu’elle ne l’intéressait pas. Le Giallo étant à la mode à l’époque, la volonté des producteurs s’est faite plus forte que l’art lui-même. Klaus Kinski était au creux de la vague, il a donc accepté de qui venait…et Fernando Di leo a du composer avec tant bien que mal.

Le film a connu bien des déboires avec la censure. Il existe au moins 4 versions, plus ou moins coupées selon les pays et la censure en place. La violence, extrême jusqu’au ridicule aujourd’hui, a été censurée dans la plupart des contrées. Le sexe, brut de décoffrage, a lui aussi subit les assaults des paires de ciseaux conservatrices. Et surtout Le couple inter-racial de lesbiennes (Jane Garrett et Monica Stroebel) en fit surtout les frais. Selon certains pays, seul le baiser demeure, tandis que d’autres ont laissé leur scène d’amour très hardie pour l’époque où rien de tel n’avait encore été montré de manière aussi crue et libérée…pis encore entre une jeune fille noire et une autre blanche. Mais bon, il ne faut pas se leurrer, elles y passent de toute manière toutes les deux. Il s’agit d’ailleurs du seul moment de tendresse dans ce film sauvage. Ensuite vient le débat :montrer deux lesbiennes à l’écran faisant l’amour en 1971 sans point de vue moralisateur, c’est un progrès. Deux ans après, il s'agira d'un passage obligé pour tout film de genre italien. Sachant que ces films étaient destinés à une audience plutôt masculine…lesbophobie ? A chacun de juger, selon humeurs et convictions.

Le film a été édité en video plusieurs fois en France sous différents titres : Les poupées Sanglantes du Docteur X (sic), Les insatisfaites poupées érotiques (avec des inserts hard venus d’ailleurs), la clinique des ténèbres. Toutes avec un métrage différent. La seule version totale à ce jour est celle sortie en Italie en 2001 avec son titre d’origine « La Bête tue de sang froid ». ce qui correspond un peu plus au produit, quand même !
"
Depuis la copie de SLAUGHTER MOTEL est sortie en Z1,mais je ne l'ai jamais vue...

Mais chut... M'est avis qu'une critique du Z2 Fr va bientot débarquer sur le site :wink:
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eric draven
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Message par eric draven »

[quote="Superwonderscope"]C'était aussi le titre de sortie VHS Française de chez Farah , il me semble. ceux qui la possèdent pourront p.ê en apporter la durée (comme les macarons)?

Volà qui m'a fait sortir ma VHS... le durée est de 85mn. :wink:
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Mister Zob
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Message par Mister Zob »

Un bug que DVD Drive-In avait relevé sur le z1 Shriek Show :
[...] the disc's main flaw occurs with a segment of misplaced audio. During a key murder sequence, unmatching audio is heard, and then is played where it should be in the following scene.
J'espère que ça sera corrigé mais j'en doute. Il m'avait semblé remarquer la même boulette lors d'une diffusion sur TPS, à l'époque...


EDIT

Ah mais 10,000 Bullets écrivait ça à propos du RaroVideo :
The Raro disc puts write the audio mess up on the Shriekshow disc with the crossbow murder.
Si on suppose que le gars voulait écrire right :D on peut espérer !
Manolito
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Message par Manolito »

Le test du DVD français sur le site !

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1266
Negation
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Message par Negation »

Quelqu'un a-t-il pu comparer les montages proposés par le DVD de BL Films avec celui du DVD de Raro Video, pour voir si le Raro Video dure bien 3 minutes de plus? :wink:
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Re: slaughter hotel/Bestia uccide a sangue freddo, La (1971)

Message par igorfx »

igorfx a écrit :Je ne me rappelle plus si l'on avait parlé de ce DVD sortit il y a peu chez Shriek Show dans l'ancien et regretté forum.

Je poste donc sur ce giallo de Fernando Di Leo qui m'a vraiment enthousiasmé, très bien filmé, avec de l'érotisme comme on l'aime, une superbe ambiance et une action très bien menée. C'est vraiment une réussite. Je trouve que Kinski est en peu en retrait, mais de toute façon, le vrai héros c'est l'hôtel si je puis dire. Les actrices assurent et l'érotisme poussé même pour l'époque épicent le tout.



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Manolito
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Re: La Bestia uccide a sangue freddo, La (1971) Fernando Di Leo

Message par Manolito »

Dans une clinique isolée pour femmes (toutes jeunes et bien roulées), un tueur masqué commet un massacre durant une nuit...

Un argument super mince donc pour un film érotique rehaussé de moments giallos assez gore. Mais ne nous trompons pas, c'est avant tout un film érotique auquel nous avons affaire, servi par quelques beautés de l'époque du cinéma italien.

Folie homicide, nymphomanie, agoraphobie, tout y passe dans ce métrage zinzin, dans cet hôpital dont la cure principale semble être ces parties de croquet que Di Leo filme dans une veine psychédélique. Si le récit est d'une vacuité totale, le déroulement monotone, la résolution consternante, Di Leo qui sort du déjà bien bizarre "La jeunesse du massacre", donne dans un trash expériméntal pour le moins singulier. Pour pas mal de moments ennuyeux surnagent d'autres qui fonctionnent par leur étrangeté et leur absence de complexe, comme les scènes avec Rosalba Neri et ce surréaliste moment de lesbianisme entre Jane Garet et Monica Strebel, ponctué de dialogues débilissimes et de danses groresques... Il y a une ambiance, des plans soignés, des expérimentations assez folles (on pense pas mal à du Cattet - Forzani avec quarante ans d'avance !), mais aussi beaucoup de remplissage, de bâclage, d'ennui.

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