Aucune copie n'existant apparemment de l'oeuvre originale dans son entière violence et ses scènes chocs.
Renato Savino- Orgies Mmes les putes- dont ce fut le dernier film le réalisa en 1976 d'aprés un fait divers réel, dépeignant les agissements d'un groupe de jeunes Hitleriens.
Réunis dans une salle, ces jeunes romains, ne jurent que par Hitler, pronant le viol, le stupre et la violence, sous la houlette d'une poignée de portes-paroles dont une garce aimant se faire violer devant son copain qu'on maltraite. Ainsi forme t'on un étre humain!

La sequence d'ouverture donne le ton du film: Le local garni de croix gammées où un adolescent "baise" avec un flipper.
Lorsqu'il jouit, la garce interpretée par la Businari verifie qu'il a bien ejaculé en plongeant sa main dans son pantalon, un rictus de satisfaction sur les lèvres.
Propos nazis, auto-punition, attaques.. le film est une suite de méfaits menée par une bande de bourgeois au visage angélique qui petit à petit va mener à l'hallucinant final.
Déchainement de violence, I raggazzi.. devient alors une sorte de ballet nihiliste où Savino se permet notamment deux séquences d'une rare intensité:
-Un couple est extirpée d'une voiture à coups de barre de fer, on maltraite le mari avant de jouer... au ballon avec la femme






-Lors d'une party une fille est violée


Afin de donner un air de vérité à son film, le prégenerique nous fait voir une série d'interview de passants sur les faits depeints.
Au délà de ces scènes, I raggazzi n'est pas sans défaut.
On regrettera surtout les lenteurs et le manque de rythme dans sa première partie qui casse toute la force du film qui tient alors uniquement ds ses propos tout a fait odieux.
Désamorçage dû aussi à la musique décalée qui accompagne toute les scénes de violence et un coté peu convaincant des jeunes acteurs tous mignons si on excepte Gino Milli, sosie de David Hess.
Mais là encore, ce sont plus les propos tenus et le fond des actes commis qui est dur, pas vraiment les images elles mêmes. Il ne faut pas s'attendre donc à un déluge gorifique.
Tronqué, mutilé, coupé, les copies existantes au grand dam des amateurs sont exemptes de toute vision de penis et founes ( Cristina businari demanda à ce qu'on expurge les scenes de stupre car on voyait trop de détails de son sexe!! Grosse cruche!!


Pro nazi, dérangeant ou choquant, un exemple de plus du cinéma extreme italien comme Cavallone ou Savino ont su le magnifier mais malheureusement abominablement mutilé donc trés décevant un peu ennuyant.

Disponible dans la fabuleuse collection Sex and violence.

Tout ce qu'Eric aime!!
