Cain Adamson, vétéran de la guerre du Vietman, arrive à Belfast. Sans argent mais désireux de rejoindre les Etats-Unis au plus vite, Cain erre dans cette ville secouée par de sanglants affrontements inter-communautaires.

Je ne m’attendais pas à ça. La lecture du générique de Born for hell, avec son casting

En revanche, lorsqu’on en arrive à la confrontation entre notre ex-soldat dérangé et les infirmières, le film m’a cloué au canapé. Déjà la séquence avec la vieille pute m’avait surpris par son sordide dénué de tout sensationnalisme. Mais, avec tout le passage du massacre des nurses, on atteint pendant 45 minutes des sommets dans le glauque, la violence crue et la description clinique de la démence d’un côté, des différents types de réaction humaine face à l’agression et à la mort programmée de l'autre. Impressionnant et éprouvant en ce qui me concerne.
SPOILERS
L’intensité retombe forcement après ça (en dépit d’une scène de tranchage de veines qui fait son p’tit effet), avec un épilogue qui, mettant en parallèle le conflit vietnamien, les violences en Irlande du nord, le terrorisme au Moyen-Orient et la tuerie à laquelle nous venons d’assister (inspiré d’une histoire vraie apparemment), s’avère un peu confus et mal amené dans sa réflexion sur la violence dans notre monde moderne.
SPOILERS
La copie que j’ai vue ne dépassait pas les 85 minutes. Il existe une version plus longue de 92 minutes (selon IMDB).