Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

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eric draven
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Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par eric draven »

La 15eme edition déjà du Fantastic'Arts de Gerardmer se tiendra du 23 au 27 janvier 2008. Je lance donc le thread même si aucune information encore n'a surgi mais une chose est sûre: Eric y sera. :D

A cette occasion, je mets en place cette année un plan réunion geromoise. Si certains parmi vous seraient tentés par une excursion enneigée au pays de Gerard, il est tout à fait envisageable que je m'efforce à organiser quelque chose niveau hébergement. J'ai déjà quelques bons plans niveau adresse, si certains veulent se joindre à moi, je vous laisse me contacter par MP. :D

Ne trainez pas car c'est comme un 24 décembre chez le boucher-traiteur :lol:, ca se bouscule aux portes des locations appart, chalets et hotels surtout pas chers.
D'ici la fin du moins, je fais les reservations définitives... en sachant que j'ai déjà pris mes avances de mon coté. :D

Si donc certains d'entre vous ici sont interessés pour mettre ca en commun, nothing else than a little lovely MP :wink: :D
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eric draven
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Message par eric draven »

Remontée du Topic.. Juste pour dire Stop! J'ai mes 2 accolytes :D
Et un plan digne d'un Dieu de l'Olympe!! 8) Plein centre ville, pres de l'espace Tilleul pour une bouchée de pain surtout! 8) 8)

On a plus qu'a attendre le programme et les 1eres infos... et si on a le portable, incertain encore, Eric vous fera des coucous day by day live des festivités.. :idea:

Un bon Gerardpepere.. de bonnes vacances à la neige agrémentées de fifilms pour dormir.. :lol: :lol: à moins d'un miracle.. Année a neige, année a miracles non?? :roll: :lol:
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arioch
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par arioch »

Le programme a été dévoilé et j'avoue que cette année, Gerardmer est plutot alléchant. Ainsi, en avant premiere européenne, il sera possible de voir CLOVERFIELD. Mais aussi DIARY OF THE DEAD (le dernier Romero), MOTHER OF TEARS (le dernier Argento), L'ORPHELINAT, FRONTIERE(S), REC, ROGUE, TEETH, THE BROKEN, etc... En inédit vidéo, du croco avec BLACK WATER, DRAGON WARS, etc...
Le jury est présidé par Stuart Gordon avec a ses pieds Sean Cunningham, Neil Marshall, Kristanna Loken, Jesus Franco, Shimizu... Une nuit "Maitres de l'Horreur" enfilera des films des membres du jury : VENDREDI 13, EVIL ALIENS, FEAR X, JU-ON, L'ABIME DES MORTS-VIVANTS (aie !), L'INCINERATEUR DE CADAVRES, STUCK, THE DESCENT... :shock:

Pleins d'autres trucs...
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rusty james
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par rusty james »

Hummm ! Rogue ! Miam miam ! et le dernier Romero ! pas mal !
Plisken
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Plisken »

Le Festival du Film Fantastique de Gérardmer est désormais le rendez-vous incontournable des fans du fantastique. Sa quinzième édition-anniversaire se déroulera du 23 au 27 janvier 2008.

Président du Jury : Stuart Gordon :D

Jury : Sara FORESTIER, Kristanna LOKEN, Sean S. CUNNINGHAM, Jess FRANCO, Juraj HERZ, Neil MARSHALL, Takashi SHIMIZU, Jake WEST, Nicolas WINDING REFN

Beau Jury :D

LA COMPÉTITION LONGS MÉTRAGES

DIARY OF THE DEAD ETATS-UNIS
De George A. Romero
Avec Michelle Morgan, Josh Close, Shawn Roberts

Des étudiants en cinéma tournent, dans une forêt, un film d’horreur à petit budget, lorsque la nouvelle tombe au journal télévisé : partout dans le pays, on signale des cas de morts revenant à la vie.
Témoins de massacres, de destructions et du chaos ambiant, ils choisissent alors de braquer leurs caméras sur les zombies et les horreurs bien réelles auxquels ils sont confrontés afin de laisser un témoignage de cette nuit où tout a changé.

EPITAPH (Gi-dam) CORÉE DU SUD
De Jung Sik & Jung Bum-sik 1er film
Avec Kim Tae-woo, Lee Dong-kyu, Kim Bo-kyung, Jin Goo

Suite à un accident de voiture, une petite fille est transportée à l’hôpital où travaille le Dr Park. Des fantômes commencent à hanter les nuits de la victime…

JOSHUA ETATS-UNIS
De George Ratliff
Avec Sam Rockwell, Vera Farmiga, Jacob Kogan, Celia Weston, Dallas Roberts

Brad et Abby représentent le couple parfait vivant à Manhattan. Avec la venue d’un second enfant, leur fils de neuf ans, Joshua, se sent exclu du cercle familial. Ce n’est pas un enfant comme les autres : doué pour la musique, intelligent, il est aussi excentrique et manipulateur. Une succession d’événements tragiques va permettre au couple de leur révéler la vraie personnalité de leur fils aîné.

LE ROI DE LA MONTAGNE (El Rey de la Montana) ESPAGNE
De Gonzalo Lopez-Gallego
Avec Leonardo Sbaraglia, Maria Valverde

Quim roule dans une région isolée en suivant une route sinueuse et se perd. En essayant de se repérer, il est soudain la cible de tirs en provenance de la montagne. Alors qu’il tente d’échapper aux projectiles, il rencontre une jeune femme qui semble perdue et vit apparemment le même cauchemar que lui. Méfiants l’un envers l’autre, ils décident néanmoins d’unir leurs forces pour quitter cette forêt hostile, glaciale et semer leurs poursuivants.

L’ORPHELINAT (El Orfanato) ESPAGNE/MEXIQUE
De Juan Antonio Bayona 1er film
Avec Belén Rueda, Fernando Cayo, Roger Princep, Mabel Rivera

Laura a passé les plus belles années de son enfance dans un orphelinat. Trente ans plus tard, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, avec l’intention de restaurer l’orphelinat abandonné et d’en faire un foyer pour enfants handicapés. Alors que le jour d’ouverture du nouveau foyer approche, la tension monte. Laura est intimement convaincue qu’un mystère longtemps refoulé est tapi dans la vieille maison.

REC ESPAGNE
De Jaume Balaguero & Paco Plaza
Avec Manuela Velasco

Angela est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est
calme jusqu’au coup de fil d’une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D’horribles cris ont été entendus dans l’appartement de la vieille dame.

ROGUE AUSTRALIE
De Greg McLean
Avec Michael Vartan, Radha Mitchell, Heather Mitchell, Mia Wasikoska, Sam Worthington

Australie. L’écrivain américain Pete McKell rejoint un groupe de touristes pour une croisière sur les eaux sauvages du Kadaku National Park. Mais à la suite d’un étrange accident, leur embarcation fait naufrage et, alors que le groupe attend en vain d’être secouru, un crocodile géant apparait à la surface de l’eau.

TEETH ETATS-UNIS
De Mitchell Lichtenstein 1er film
Avec Jess Weixler, John Hensley, Josh Pais, Hale Appleman, Ashley Springer, Vivienne Benesch

Dawn est une adolescente qui essaie tant bien que mal de contenir sa sexualité naissante en étant une des membres les plus actives du club de chasteté de son lycée. Etrangère à son propre corps, la prude Dawn découvre que son vagin a la particularité d’avoir des dents.

THE BRØKEN FRANCE/GRANDE-BRETAGNE
De Sean Ellis Première européenne
Avec Lena Headey, Melvil Poupaud, Richard Jenkins, Ulrich Thomsen, Michelle Duncan

Dans une rue animée de Londres, Gina voit passer son double au volant de sa propre voiture. Ebranlée par cette étrange vision, elle suit la mystérieuse conductrice jusqu'à son appartement. C'est alors que l'histoire prend un tour sombre et terrifiant qui fait passer Gina de la réalité tangible à un monde dont l'emprise ne se limite plus à ses cauchemars.

Belle compèt' :D

Le dossier de presse en PDF

Quelqu'un aurait-il un bon plan Hôtel ?
Modifié en dernier par Plisken le ven. janv. 11, 2008 3:19 pm, modifié 1 fois.
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Duncan Idaho
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Duncan Idaho »

je constate quand-même qu'ils ont mis énormément de temps à remonter la pente après leur décision de quitter Avoriaz où la réputation du festival n'était plus à faire... hardi petits !
John-Trent
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par John-Trent »

Et bien pour la première fois depuis longtemps, je regrette de ne pas y aller.
Drac
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Drac »

Je crois que le festival de Gerardmer n'a jamais eu une aussi belle programmation, ni un Jury aussi compétent, ça ressemble beaucoup au regreté festival du Rex, il ne manque plus que l'ambiance fun, dommage qu'il soit trop tard pour poser des des jours de congés.
Zecreep
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Zecreep »

Retour du festival complètement satisfait ! Public sympa, programation forte et jury poignant de connaisseurs. L'une des meilleures éditions du festival dont on a annoncé trop souvent la fin un peu trop tôt.
L'heure du cinéma espagnol a vraiment sonné (5 prix sur 6!) et romero n'est pas si mort que cela. Quant à Stuart Gordon, eh bien, le bonhomme est un nouveau dieu du genre. Si, si. Son Stuck est une perle.

Compte rendu avoir-alire et Palmarès ici :
http://www.avoir-alire.com/article.php3 ... icle=10108
antropophagus
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par antropophagus »

Bien pour [Rec], c'est amplement mérité.
Pas d'accord pour le sous-estimé Shimizu dont les films originaux sont des perles.
Prix du Meilleur Inédit Vidéo : Détour mortel 2
Il n'y avait vraiment rien d'autre ?
Tu peux nous en dire un peu plus au sujet de Diary of the dead ?
Man-eater
Zecreep
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Zecreep »

Diary of the dead a beaucoup partagé. C'est fauché, improvisé, très maladroit, mais finalement cela s'avère être un choix surprenant et touchant de la part de Romero. Comme il n'a plus rien à prouver et que la technique l'importe peu, il s'essaie toujours plus au pamphlet misanthrope. Le discours très vieux con est pessimiste. Et je le partage, donc j'ai marché.
Le procédé du film vidéo tourné par les protagnistes pour apporter leur lot d'informations dans une société chaotique où menace la désinformation est une belle réflexion sur l'internet, les moyens de communication et le trop plein d'infos dont le monde souffre. C'est plus un film sur l'anarchie et la paraonaia qu'un vrai film de zombies. On en voit, pas mal. C'est même parfois gore, mais l'on est loin des efforts apportés à sa saga. Ce Spin-off en est une parenthèse amusante et efficace, mais anti commercial au possible.
On est loin de Rec (qui lui mise tout sur la peur) et de cannibal Holocaust dans le procédé. Il ne cherche pas à exploiter le réalisme dans l'absolu. La démarche est plus thématique et politique.

XX
Haribo
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Haribo »

De loin l'une des meilleures éditions du festival !
Une excellente ambiance, des retrouvailles qui font zizir, pas de neige, des sapins en place, une programmation relativement éclectique, un jury qui claque, Jess Franco en force, des retro d'un goût sur (rhaaaaaaaa LA RESIDENCE) peu de déchets à l'arrivée. Bon par contre, si on veut picoler à Gerardmer, vaut mieux commencer la soirée très tôt... passé 1h du mat difficile de carburer au long island.
2008, un très bon cru...

STUCK : Une pure bombe ! Un retour en force de première catégorie. Stuart Gordon rules! XXX

EPITAPH : J'ai oublié mon Lexomyl. De l'imagerie sans vie assortie d'une interprétation balai dans le cul. 0

TEETH : Bizarrement les lourdeurs ne sont pas là ou on les attends. Trip un peu vain, sujet trash traité sur un mode délicat. Intéressant mais pas totalement convaincant. X

LE ROI DE LA MONTAGNE : Un survival humain, qui démarre mollement pour s'imposer aux coups. Pas mal du tout. XX

JOSHUA : n'a rien à foutre dans un festival de film fantastique mais c'est un bon film... sur les dégats de la société de l'enfant roi... quand celui est un pervers ordinaire... ironie mordante, pas de débordements, un traitement qui privilégie la crédibilité psychologique. XX

THE BROKEN : Très beau traitement froid, mais sujet trop léger, aurait mérité d'être un peu plus travaillé sur le papier. Pas mal de longueurs. En l'état, ca passe tout juste. X

REC : Balaguero confirme qu'il sait se renouveller de film en film, toujours en tirant partie au meilleur de peurs primaires. Son film est terrifiant !! Dommage que la fin soit un peu ratée... mais elle ne remets pas en cause la globale réussite de cette co-réalisation à la peur hystérique. XX

CLOVERFIELD : Mamamia !!! Plein la gueule pour trip voyeur casse-tout. :o XXX

SHROOMS : La purge du festival. Nullissime. 00

ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE : Agréable slasher avec sa touche d'originalité aux parfums d'Amérique surannée, de sensualité vénéneuse comme on les aime. Pas assez sadique, mais avec sa propre touche. XX

APARECIDOS : Mise en route laborieuse qu'il faut pouvoir dépasser, pour un film finalement plus ambitieux que prévu. S'avère prenant et finalement touchant dans son message à la fois noir, fort et touchant. Pas mal du tout. XX

L'ORPHELINAT : Un trip naphta, encore un... tout est fait pour qu'on s'extasie devant la beauté de la chose dans un esprit vente internationale, avec ce qu'il faut de références qui va avec. Le problème c'est que l'épouvante se conjugue bien mal à un final paradoxalement aussi noir que traité au sirop. Trop sucré, manque d'eau. X

ROGUE : Excellent divertissement qui donne ce qu'on lui demande : de la tension, un crocodile énorme, et des touristes cons. XX

DIARY OF THE DEAD : Romero a découvert internet il y a deux jours... le résultat, un propos alarmiste pas franchement neuf. On hésite entre le discours d'arrière garde vieux con, et le côté finalement très Bret Easton Ellisien de cette vision d'une nouvelle société de la communication. Le mal n'est pas un, mais dans la masse unie par cette machine diabolique. Satan a trouvé son instrument ultime. Prenant, pour ce qui est de la forme -sans surprise- c'est quand même une vraie croute. Cela reste du pur Romero, et rien que pour ca : XX

FRONTIERES : Estelle Lefébure meets Howard Vernon chez les Bidochon. Ca se veut généreux (et ca l'est), c'est surtout passablement idiot et totalement inutile. 00

MOTHER OF TEARS : Je soupire dans l'enfer de l'âge. Et j'appelle ma mère. 00
Allan Theo
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Allan Theo »

C'était très bien cette année, heureusement que l'accès aux projections de la sélection vidéo était gratuite, ça a permis à certain d'avoir aussi une part du rêve.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
eric draven
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par eric draven »

C'est sous un soleil quasi printanier et une floraison de jonquilles précoce cette année encore que s'est déroulée cette 15eme édition du Fantastic'arts qui ressemblait étrangement aux années précédentes peut être pas au niveau des personnalités présentes et du membres du jury mais dans l'ambiance générale de la ville placée sous le signe de l'indifference semble t'il.

Malgré une animation musicale distillée par les hauts parleurs placés aux quatre coins de la station, bien déserte etait la célébre ville et rien ne laissait entrevoir cette nouvelle edition si ce n'est quelques affiches et pancartes trés discrètes.

Absence de neige totale, stations fermées, touristes absents voila qui ne joue guère en faveur du festival que les rumeurs une fois de plus prises ca et la dans en ville disent moribond malgré le sang neuf et l'effort cette fois fait quant aux membres du jury et le choix des films.

Car voilà, malgré ce vide et l'absence totale de toute marque de festival, il faut reconnaitre que cette edition est de loin la meilleure depuis bien des années de par le jury présent et la tentative d'une programmation plutot forte.

L'amateur de fantastique se sera en effet satisfait de la présence de quelques grands noms du genre puisqu'on retrouvait Stuart Gordon à la présidence du jury, Sean Cunningham et pour le bissophile Ruggero Deodato et Jess Franco.
Une telle affiche pouvait faire songer aux années d'or du festival mais est ce que cela à suffit a redonner vie a notre vieux dinosaure qui gagne en survie ce qu'il perd en souffle? L'avenir nous le dira mais le public sembla lui plutot heureux.

Moins axé cinéma asiatique que les années precedentes pour notre plus grand bonheur mais trés orienté cinéma espagnol cette fois, la programmation tenta de renouer avec un fantastique plus traditionnel mais traditionnel ne rima t'il pas un peu avec superficiel ?

Si le festival s'ouvrit avec le mitigé CLOVERFIELD que je n'ai pas vu faute à un trajet mouvementé et une arrivée trop tardive, je retiendrais pour ma part THE BROKEN, interessant film sur le theme du miroir et du double malefique, prenant du debut à la fin, mené sur un ton froid, parfois glacial même si la conclusion reste decevante et revele les incoherences d'un scénario qui aurait pu etre excellent.

Il en va de même pour JOSHUA qui reprend le theme de l'enfant maléfique qui débute lentement- trop?-baigné par les cris incessants du bébé avant de prendre sa vitesse de croisière jusqu'a la conclusion décevante et par trop rationelle. Tout ca pour ca!! :?

TEETH est trés agréable avec son heroine possédant un vagin denté qui tranche les pénis 8) .. et l'amateur de penis tranché aura eu sa dose non suggérée en plus comme les amateurs de jeunes fessiers ephebeens et boxers garnis 8) 8) :@.. John Hensley et Hale appleman 8)) 8)) ca sent le top migon et les photos hot sous peu!! 8) :oops: ,
mais la encore, la conclusion est decevante et Teeth reste un simple divertissement plutot comique et léger.

REC du toujours soporifique à mes yeux Jaume Balaguero n'a guère d'autres utilité que de satisfaire un certain public amateur de faux doc, ici une femme reporter enregistrant camera en main une équipe de pompiers dans un immeuble infesté de zombis contagieux. Sa camera tourne, on revient un peu au style lancé par Blairwitch baignant ici dans une atmosphère à la 28 jours plus tard, quelques effets de style, quelques effets pour reveiller nos peurs primaires mais comme d'accoutumée, ca devient vite fastidieux et l'ennui gagne.. du moins m'a gagné comme toujours avec Balaguero.

On saluera FRONTIERE(S) non pas pour son scenario d'un ridicule fini à la limite du vide intersideral mais pour avoir osé ce que le cinéma gore francais n'avait jamais osé à un tel degré, 90mn de boucherie gratuite d'une violence inouie.
Cinema resolumment tourné jeune public, un public ado friand de barbarie et d'hysterie qui fait illusion, cette brutalité cachant l'absence d'histoire, hommage a un certain TCM matiné de nazi et autre themes classiques d'un certain cinéma mélé ici a un contexte tres mode, les lascars et banlieues, ici risible.
Si l'interpretation reste correcte, Aurelien Wiik n'avait guere besoin de se raser la tete pour cette baudruche sanglante ou on n'evite pas les poncifs irritant du langage lascar!
80% du public était des ados, aucun applaudissement, aucun commentaire en fin de séance... :roll: aussi Inutile donc que la pluie de synthese finale est risible! :lol: :lol:

On n'oubliera ce somnifere coreen qu'est EPITAPH, nouvel opus de fantome asiatique melant ici la reincarnation et la schyzophrenie, veritable concentré de sommeil s'etirant sur 2 heures.

Dans la section teen slasher, on eut droit a l'agréable ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE qui reprend tous les poncifs du genre, agréable donc mais dispensable et vite oublié mais surtout sans surprise et le twist final ne surprendra personne.

On ne parlera pas du crocodile de BLACK WATERS qui apparait 2 minutes pour nous laisser avec les 2 heroines perchées sur leur arbre 80 minutes durant ni du serpent ailé - de synthese bien sur- de DRAGON WARS, autre somnifère dont l'unique atout était la présence du beau Jason Behr 8). Ces deux films étaient presentés dans la categorie Video tout comme DETOUR MORTEL 2 dont l'unique atout était cette fois de se derouler au coeur d'une TV reality facon Kho Lanta et une belle fellation slip aux chevilles du magnifique Matthew Currie Holmes 8) 8) . Pour le reste, cet opus 2 n'est qu'une pure distraction gore sans surprise avec la sempiternelle famille de degenerés, opus que j'ai pourtant préféré a l'execrable et aberrant N°1.

Point vu DIARY OF THE DEAD mais aucun interet à mes yeux, n'ayant jamais été fan des zombies de Romero d'une part et d'autre part ayant detesté au plus haut point Land of the dead.
Point vu Le roi de la montagne ni Rogue et L'orphelinat.

Les fans de Franco, grabataire et monté sur chaise roulante mais toujours vaillant pourtant, accompagné de la toujours vulagire Romay, ont pu se rejouir certes de sa présence mais aussi de la projection de L'HORRIBLE Dr ORLOFF lors de la Nuit des maitres du genre à laquelle je n'ai pas participé, detestant Franco d'une part mais ayant vu et revu V13 et connaissant déjà les films presentés, d'interet moindre: L'incinérateur de cadavres, Evil aliens et The Descent.

On retiendra aussi la projection tres interessante de deux chef d'oeuvres du cinéma espagnol, La residence et Les revoltes de l'an 2000, seances que j'ai zappé mais dont on m'a rapporté que du bien malgré les apparents problèmes de sous titrages plutot génant qu'il y aurait eu.

Etrangement La terza madre passait dimanche soir aprés les résultats, pas trés sympathique pour les impatients dont je ne fais pas partie qui attendaient le retour tant attendu de Argento et le tout aussi attendu 3eme volet des 3 mères.. ce qui ne me derangea pas, n'ayant aucune envie spéciale de voir ce... :roll: :roll: :roll: mais le diffuser en plein festival aurait été, reconnaissons le, un bien beau cadeau pour de nombreuses personnes.

En conclusion, un festival fort agréable avec un gros effort sur les personnalités invitées et l'absence enfin de people parasites, un effort louable et qui s'applaudit avec en sus, la présence de noms que le bissophile aura su apprecier!

Hors festival, si on excepte le vide de la station, la meteo plus que clemente permettait de s'évader pour ceux qui avaient un moyen de locomotion 8) et se poser sur les chaumes au sommet de la Schlucht, une tarte aux brimbelles sous la dent, fut samedi aprés midi un moment delectable 8) , le soleil permettant aussi de bronzer sur les bancs publics dans les parcs environnants les abords de la station où trainaient autochtones et festivaliers en villegiature entre deux séances.

Et un enorme bon point à nos hebergeurs qui, outre les invitations pour 2 films qu'ils mettaient à disposition de leur clientèle, nous offrirent le gite "ad eternam". 8) Eric a donc desormais son gite assuré chaque année à Gerardmer pour une bouchée de pain ainsi que pour 2 autres personnes.
Si l'an prochain, certains sont donc interessés pour de nouveau cohabiter, 2 places sont donc dispo à mon nom ou à un tiers délégué si jamais Eric décidait de ne pas y aller. Reponse en septembre, validation définitive en novembre lorsque tombent les dates.
Toute info par MP. :wink:
Chambres impecc, silencieuses, confortables, TV, accueil trés sympa le tout pour trois sous. 8)

En résumé, content, reposé et point de regret pour cette 15eme edition! 8) avec en point d'orgue, un passage parisien fort agréable aux consonnances asiatiques! 8)

Si! Un GROS coup de gueule! :twisted: :twisted: Ils nous ont retreci de moitié les glaces :shock: , minuscules batonnets ridicules sucés en 30 sec.. et aucun choix de parfum: batonnet double saveur vanille chocolat!! :( :( J'ai failli pleuré toutes les larmes de mon corps :( :( :(

On gagne en films et invités ce qu'on perd en gourmandises!! :twisted: :twisted:
Modifié en dernier par eric draven le mar. juin 03, 2008 9:49 pm, modifié 2 fois.
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Re: Gerardmer 2008: organisation + festival- C'est parti!

Message par Kerozene »

La meilleure édition de Gérardmer depuis que je m'y rends... Peut-être même depuis ses origines: exit les people éphémères issus de la télé-réalité et bonjour les monstres sacrés du genre. Gordon et sa bouille de nounours débonnaires au regard malin, Deodato faussement décontracté mais attachant, Franco propulsé sur roulette ne se fait pas quitter d'une semelle par Lina Romay qui - pour une fois - porte la fourure au lieu de la dévoiler, Neil Marshall aime visiblement la bière, Jake West aussi - ainsi que les produits tupéfiants-, Juraj Herz effacé, Kristinna Locken rayonnante au milieu de pas mal de papys....

Et côté ciné:

STUCK: une pure bombe, un thriller sombre et rentre dedans, du cinéma glacial et diablement bien maitrisé par un Gordon au sommet de son art. Photo glacial, montage au rasoir, musique efficace, interprétation au petits oignons, humour douteux, de la violence et un peu de sexe: c'est du caviar sur celluloïde.

EPITAPH: variation sur le thème de la serpière flottante, le film démarre de manière inattendue et parvient à surprendre en allant là où on ne l'attend pas. Problème: à force de ne pas vouloir faire un film d'écolières en jupette et de prétendre à une démarche intellectualo-auteurichiante, on en vient à s'emmerder au point de regretter ces mêmes écolières. Misère.

THE BROKEN : Etonnante relecture de L'INVASION DES PROFANATEURS à l'esthétisme précieux et à la mise en scène un rien prétentieuse. Un peu longuet et répétitif, le film peine à capter l'attention du spectateur sur sa durée.

DIARY OF THE DEAD : en soi, c'est pas mal du tout, mais mon compatriote Guillaume Tell m'a ouvert les yeux: le film a clairement le cul entre deux chaises, hésitant entre la satire au premier degré et le film un peu plus léger. Le plus gros problème est que Romero a la sale habitude de prendre la main du spectateur pour bien souligner le sens de l'action et des images. Il est bien loin le temps où George Andrew laissait son public se délecter d'images suffisamment fortes pour parler d'elles-mêmes.

[REC]: Le but du film est de faire bondire le spectateur de son siège. Et y a pas à dire, ça fonctionne plutôt bien (et avec volume à 120 décibels, impossible de résister). Pour le reste, il s'agit d'une expérience plutôt plaisante jusqu'au moment où on se met à faire attention aux incohérences et aux trous scénaristiques.

CLOVERFIELD: une expérience inédite, immersion totale au coeur d'un film qui fera date dans l'histoire, une vraie montagne russe cinématographique.

LE ROI DE LA MONTAGNE : Survival efficace et surprenant dont certains éléments qui ont énervés la majorité d'entre nous m'ont parru au contraire être au bénéfice du film. Mise en scène efficace, jolie photographie, très bonne bande sonore, les amateurs du genre apprécieront, les autres beaucoup moins.

JOSHUA : celui-là semble s'être égaré. Sa présence au sein de la sélection géromoise est pour le moins surprenante, mais le film n'en est pas moins réussi. Il s'avère même carrément tordu et décalé malgré sa forme d'une sobriété exemplaire.

ROGUE : le film de sac à main boufeur d'homme vient de trouver son nouveau maître-étalon. Film très premier degré, mise en scène sobre et efficace, photo somptueuse, interprétation sans faille, le scénar est simple et sans fioriture; quant au final, il offre quelque chose de totalement inédit dans ce sous-genre qu'est le film de croco psychopathe.

TEETH : on s'attendait à un film foireux, on se retrouve face à une série B fort attachante. Il est dommage que le film laisse de côté le portrait un rien potache de la communauté évangeliste qu'on aime ridiculiser mais quelque part il aurait été facile de les déglinguer à coups de boulets rouges. Au final, c'est fun, divertissant et même très drôle. Ca fait penser à un Troma avec beaucoup de retenue tout de même (on pense très fort à CLASS OF NUK'EM HIGH)

EL ORFANATO : esthétiquement remarquable, fort émouvant, mais très convenu, L'ORPHELINAT c'est du fantastique familiale de première classe, avec tout ce que cela implique de concession, y compris le final triste mais pas tant que ça dont on se serait bien passer.

ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE : Ca commence remarquablement bien: dès la scène d'ouverture, on sait qu'on assiste à un slasher au ton très personnel. C'est réalisé avec classe, le ton est passablement méchant et là on s'installe au fond du siège avec le sentiment que les prochaines 80 minutes vont être délectables. Seulement voila, le film emprunte un rythme de croisière qui s'avère bien monotonne et on finit par s'y ennuyer. Mauvais point donc, d'autant plus que le twist final ne surprendra pas grand monde. Reste une belle mise en scène, une chouette BO, une volonté de se distinguer du SCREAM-like (pari amplement réussit) et de belles gonzesses qui sont en plus de cela extrêmement cochonnes.

APARECIDOS : si la finalité du film est tout à fait louable, si le message est relativement fort, je suis passé complètement à côté de la métaphore, la faute à une mise en scène roublarde, à un script à la mords-moi-le-noeud et à une ésthétique moche. Ca m'a rappelé KM 31 et ça m'a presque tout autant irrité. Dommage.

SHROOMS : film nul dans lequel se perdent quelques rares éléments attachants - la vache qui parle, les bouseux blagueurs, les dialogues d'ados crétins et de jolies gonzesses. Mais c'est franchement mauvais de chez mauvais.

FRONTIERE(S) : c'est très con mais ça défoule, les dialogues sont pathétiques (il est possible d'être vulgaire sans être stupide), les acteurs sont presque tous mauvais mais c'est tellement brutal que ça en devient jubilatoire. Le Bihan est excellent (m'enfin là je pense que je suis un des seuls à le penser). Le projectionniste sans doute bourré au Gewürtzt nous a fait bénéficier d'une projo floutée du plus mauvais effet. Picotements occulaires garantis.

BLACK WATER: un autre film de croco anthropophage australien, le concept est très simple - encore plus que ROGUE avec lequel il entretient bien des points communs - et les apparitions du croco sont d'une redoutable efficacité mais elles sont malheureusement trop rares, du coup, sur 90 minutes, ça devient un peu ennuyeux. Ca reste quand même nettement supérieur au film d'attaque animal de base.

FEAR X: thriller fascinant qui fait inévitablement penser à LOST HIGHWAY. C'est très beau, contemplatif, hypnotisant et très intelligent. Turturro est excellent.

LA RESIDENCE: Magnifique copie, belles couleurs, scope somptueux: il n'existe pas de meilleure condition pour découvrir pour la première fois cette perle noire gothique aux décors magnifiques et au casting féminin à se damner! Quant à l'histoire, elle est certes un peu classique, mais elle est aussi cruelle, noire et il s'en dégage un véritable parfum de perversité.

L'ANGE EXTERMINATEUR: ou l'adaptation de l'adage sartrien "l'Enfer c'est les autres" par Buñuel. Poème surréaliste maîtrisé d'une main de maître par un des plus virulents critique de la bourgeoisie auto-suffisante. La copie était correcte, une vraie bénédiction de pouvoir profiter de pareilles projections.

L'INCINERATEUR DE CADAVRES: étonnante et fascinante parabole au ton très pince-sans-rire de la montée du nazisme au début des années 30, le film fut projeté dans le cadre d'une nuit "maîtres du genre" (avec FEAR X - ? comprenne qui pourra-), inutile de préciser que la projection de cette pelloches passablement abîmée dérouta les mecs venus avec l'espoir de se farcir des montagnes de bidoche recouvertes de sexe graveleux. Excellent film néanmoins.
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