
Laura, orpheline, revient de nombreuses annees plus tard dans l'orphelinat qui l'a acceuillie plus jeune afin d'y ouvrir un centre d'accueil d'enfants handicapes. Helas, son fils adoptif de 6 ans, Simon, vient a disparaitre. Laura voit alors ressurgir de vieux souvenirs d'enfance...
Vu ce soir, en "avant premiere" (sauf pour ceux qui etaient a Gerardmer

En presence du realisateur, son actrice principale et son producteur star (qui ont presente le film au debut, mais nous n'avons malheureusement pas eu droit a une seance de Q&A comme c'est souvent le cas, dommage).
Grand Prix de Gerardmer donc, "L'orphelinat" est un bon film d'epouvante, d'apparence tres classique...et finalement vraiment trop classique, ce qui ne lui rend pas service au final.
Film de maison hantee, variation sur un theme deja bien quadrille entre autres par des chefs d'oeuvre tels que "La Maison du Diable" de Wise, "Les innocents" de Clayton ou plus recemment "Les autres" de Amenabar, qu'est-ce que cette production Del Toro allait bien pouvoir amener de plus au genre ?
Ben tout compte fait, pas grand chose. Un sujet rebattu, des effets deja vus (dont une scene qui est une citation du chef d'oeuvre de Wise, beaucoup moins efficace que son modele), jusqu'au denouement final qui evoque la aussi d'autres films recents ([SPOILER]eh oui, cocorico, on parle de Saint Ange, que j'ai largement prefere !![/SPOILER]).
Mais "L'orphelinat" a tout de meme de nombreuses qualites, une belle realisation, une interprete principale vraiment touchante (magnifique Belen Rueda, tres emouvante) et un final poignant a defaut d'etre original (et, il est vrai, peut-etre assene un peu lourdement).
Bref, un bon film d'epouvante, qui n'emoustillera pas trop les habitues du genre faute d'originalite, mais qui sait emouvoir tout de meme. Tres convenable, mais pas inoubliable.