The Gorgon / La Gorgone ( Terence Fisher, 1965 )
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- milton arbogast
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The Gorgon / La Gorgone ( Terence Fisher, 1965 )
Un petit village perdu dans la campagne Allemande.
Depuis quelques années, une série de crimes des plus mystérieux s’enchaînent au rythme des pleines lunes dans le voisinage imméditat des ruines du chateau Borski.
Les autorités judiciaire et médicale préfèrent se voiler la face qu’admettrent la nature surnaturel des meurtres : les cadavres retrouvés finissent immanquablement par se transformer en pierre.
Un jeune homme dont le père et le frère on étaient victime de « la chose » (indirectement pour le 2ém) vient enquêter sur place...
« A Monster With the Power to Turn Living Screaming Flesh Into Stone! »
Je viens de découvrir ce chef-d’œuvre hier et j’en suis encore tout chose!
Assurément un des plus beaux Fisher, un des plus beaux Hammer, un des plus beaux tout ce qu'on veut!
La Hammer à son top :
beauté des décors, flamboyance des couleurs, charme envoûtant de la musique et interprétation hors pair !
Au côté du classique et classieu duo Cushing-Lee (classique mais « inversé », puisque que le rôle à la "Van Helsing" est tenu contre toute attente par le second) resplendit la magnifique Barbara Shelley, dans sa création sans doute la plus marquante.
…elle est vraiment sublime miss Shelley! J’en étais déjà persuadé en la voyant dans DRACULA PRINCE DES TENEBRES, QUATERMASS AND THE PITT ou LE VILLAGE DES DAMNES, mais là elle trouve vraiment un rôle à la mesure de son talent.
Fascinante et pathétique, elle joue l’assistante d’un Peter Cushing des plus trouble, et tous deux reflètent très bien l’ambiguïté du film, bien loin de la traditionnelle dualité bien/mal.
Rien ici n’est aussi manichéen, la frontière de l’un à l’autre est des plus floue, des plus fluctuante.
On notera au passage, malgré la présence bien visible d’un énorme crucifix dans la maison du professeur Heitz, la totale absence de l'atirail religieux traditionnel pour faire face à la menace.
Fisher arrive à créer une tension à partir de presque rien, alors même que l’issue s’impose très rapidement, l’identité réelle de la gorgone ne posant pas trop de problème vu qu’il n’y a qu’un personnage féminin dans le film.
Tirant un parti incroyable des maigres (très maigres) moyens pis à sa disposition, il transcende chaque scène et accumule les moments inoubliables.
La première incursion dans le château abandonné (les décors sont magnifiques !) et l’apparition du monstre (…ah le pouvoir de la suggestion !) est absolument inoubliable et reste comme un tout grand moment de l’histoire de l’épouvante classique.
La gradation dans les apparitions de la Gorgone (3 en tout et pour tout !) son merveilleusement dosée, révèlant à chaque fois un peu plus de l’apparence du monstre.
Le scénario lui, n’explique rien, laisse planer d’énorme zone d’ombre sur les origine de la malédiction, et c’est tant mieux, le film y gagnant énormément en mystère et en efficacité.
Jamais Fisher n’avait aussi bien rendu la peur qui s’insinue partout, la chape de plomb qui paralyse ce petit village perdu loin de tout, de tout aide.
Inédit en France (si je ne dis pas de bêtise !) le film est sortit comme bon nombre d’inédit de l’époque, en Belgique sous le (joli) titre de « Gorgone, déesse de la terreur"
Un chef-d’œuvre absolu donc, (si si, je pèse mes mots !) chef d’œuvre unique qui ne donnera lieu a aucune suite ni réel descendance ; le film a cependant été quasi « remaké » par John Gilling (résponsable d’ailleurs du scénario) 2 ans plus tard avec LA FEMME REPTILE, qui reprend plus ou moins la même construction en changeant juste (de peu) la nature de la bestiole …mais pour un résultat nettement inférieur !
Depuis quelques années, une série de crimes des plus mystérieux s’enchaînent au rythme des pleines lunes dans le voisinage imméditat des ruines du chateau Borski.
Les autorités judiciaire et médicale préfèrent se voiler la face qu’admettrent la nature surnaturel des meurtres : les cadavres retrouvés finissent immanquablement par se transformer en pierre.
Un jeune homme dont le père et le frère on étaient victime de « la chose » (indirectement pour le 2ém) vient enquêter sur place...
« A Monster With the Power to Turn Living Screaming Flesh Into Stone! »
Je viens de découvrir ce chef-d’œuvre hier et j’en suis encore tout chose!
Assurément un des plus beaux Fisher, un des plus beaux Hammer, un des plus beaux tout ce qu'on veut!
La Hammer à son top :
beauté des décors, flamboyance des couleurs, charme envoûtant de la musique et interprétation hors pair !
Au côté du classique et classieu duo Cushing-Lee (classique mais « inversé », puisque que le rôle à la "Van Helsing" est tenu contre toute attente par le second) resplendit la magnifique Barbara Shelley, dans sa création sans doute la plus marquante.
…elle est vraiment sublime miss Shelley! J’en étais déjà persuadé en la voyant dans DRACULA PRINCE DES TENEBRES, QUATERMASS AND THE PITT ou LE VILLAGE DES DAMNES, mais là elle trouve vraiment un rôle à la mesure de son talent.
Fascinante et pathétique, elle joue l’assistante d’un Peter Cushing des plus trouble, et tous deux reflètent très bien l’ambiguïté du film, bien loin de la traditionnelle dualité bien/mal.
Rien ici n’est aussi manichéen, la frontière de l’un à l’autre est des plus floue, des plus fluctuante.
On notera au passage, malgré la présence bien visible d’un énorme crucifix dans la maison du professeur Heitz, la totale absence de l'atirail religieux traditionnel pour faire face à la menace.
Fisher arrive à créer une tension à partir de presque rien, alors même que l’issue s’impose très rapidement, l’identité réelle de la gorgone ne posant pas trop de problème vu qu’il n’y a qu’un personnage féminin dans le film.
Tirant un parti incroyable des maigres (très maigres) moyens pis à sa disposition, il transcende chaque scène et accumule les moments inoubliables.
La première incursion dans le château abandonné (les décors sont magnifiques !) et l’apparition du monstre (…ah le pouvoir de la suggestion !) est absolument inoubliable et reste comme un tout grand moment de l’histoire de l’épouvante classique.
La gradation dans les apparitions de la Gorgone (3 en tout et pour tout !) son merveilleusement dosée, révèlant à chaque fois un peu plus de l’apparence du monstre.
Le scénario lui, n’explique rien, laisse planer d’énorme zone d’ombre sur les origine de la malédiction, et c’est tant mieux, le film y gagnant énormément en mystère et en efficacité.
Jamais Fisher n’avait aussi bien rendu la peur qui s’insinue partout, la chape de plomb qui paralyse ce petit village perdu loin de tout, de tout aide.
Inédit en France (si je ne dis pas de bêtise !) le film est sortit comme bon nombre d’inédit de l’époque, en Belgique sous le (joli) titre de « Gorgone, déesse de la terreur"
Un chef-d’œuvre absolu donc, (si si, je pèse mes mots !) chef d’œuvre unique qui ne donnera lieu a aucune suite ni réel descendance ; le film a cependant été quasi « remaké » par John Gilling (résponsable d’ailleurs du scénario) 2 ans plus tard avec LA FEMME REPTILE, qui reprend plus ou moins la même construction en changeant juste (de peu) la nature de la bestiole …mais pour un résultat nettement inférieur !
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Quelque part, LE VAMPIRE A SOIF, c'est aussi sur le même canevas dans mon souvenir.
"Fuck The World", Rambo
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
La gorgone, pas le meilleur T. Ficher, mais un des plus attachant, dont une très belle copie est passée cet été à la Cinémathèque...
Attention: message incompréhensible et cryptique...
- milton arbogast
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Je ne sais s'il est le meilleur Fisher, sur les 60 que le bonhomme a réalisé, je n’en ai vu finalement qu’une petite poignée
Mais si on parle de ces films d’épouvante (la petite poignée en question) là, c’est pour moi avec DRACULA mon préféré sans l'ombre d'un doute !
Et c’est assurément le plus touchant.
Tout cela relevant de la plus pure subjectivité bien entendu
On notera au passage l'incroyable taux de mortalité qui frappe le casting! Une vraie hécatombe!
Mais si on parle de ces films d’épouvante (la petite poignée en question) là, c’est pour moi avec DRACULA mon préféré sans l'ombre d'un doute !
Et c’est assurément le plus touchant.
Tout cela relevant de la plus pure subjectivité bien entendu
On notera au passage l'incroyable taux de mortalité qui frappe le casting! Une vraie hécatombe!
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Tout existe, vo, vost, vostf, vf...sauf le DVD
Attention: message incompréhensible et cryptique...
Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
C'est un titre qui est (a été ?) annoncé pour une sortie en dvd anglaise il n'y a pas très longtemps, mais je ne sais pas si c'est toujours d'actualité...
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Exact, lors de la rétrospective à la Cinémathèque, il a été question de rééditions...en UK, mais sans stf!
Attention: message incompréhensible et cryptique...
- Onirophage
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- Localisation : Paris, peu ou presque.
- Contact :
Gorgon with the wind...
Pour ceux qui ont eu la bonne idée de conserver leur lecteur ld*, il existe une édition datant de 1988 sur cet ancêtre du dvd qui vécut ce que vivent les roses, en version anglaise, d'une durée de 83', éditée par IMAGE ENTERTAINMENT. L'image et le son sont (...) à mon avis assez corrects pour être repris sur support dvd. A défaut de grives, bien entendu... Avis aux (amateurs) éditeurs.
* laser disc
* laser disc
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Sortie prochaine de ce film en Z1, mais toujours sans STF et VF!
Attention: message incompréhensible et cryptique...
- Filou
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- Localisation : A Sierre, en Suisse. Dingue non ?
Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
En zone 2 UKYza a écrit :Sortie prochaine de ce film en Z1, mais toujours sans STF et VF!
Mais effectivement, pas de st. fr.
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
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- Inscription : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Pour les amateurs de la langue de Goethe, il y a une edition allemande: Die brennenden Augen von Schloss Baltimore, au programme espagnol, allemand et anglais parle, danois, finlandais, grec, hindi, italien, norvegien, portugais, suedois, espagnol et turc en sous-titre. 'Y aurait-il comme une phobie anti-francaise, je me demande...
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Pourtant la VF existe, j'ai une copie d'une ancienne VHS.... faite il y a au moins 5 ans!
Attention: message incompréhensible et cryptique...
La gorgone de Terence Fisher.
Vu Vendredi soir à l'auditorium du Musée d'Orsay, ce véritable bijou de gothisme et de flamboyance!
Je revais de le découvrir un jour, puisque malheureusement, il est resté inédit en France à quelques projections exceptionnelles près et une édition DVD se fait toujours attendre (avec un sous-titrage francais bien sur).
On retrouve réunis les deux compères du cinéma fantastique anglais, Peter Cushing et Christopher Lee accompagné par la sublime Barbara Shelley qui irradie l'écran de sa beauté.
La mise en scène de Fisher est comme toujours exemplaire, les plans extérieurs sont magnifiques et l'atmosphère gothique renforce l'aspect désespéré du film ( la fin réunissant les protagonistes principaux est certainement l'une des plus noires jamais tourné par Fisher ).
Votre avis...
Je revais de le découvrir un jour, puisque malheureusement, il est resté inédit en France à quelques projections exceptionnelles près et une édition DVD se fait toujours attendre (avec un sous-titrage francais bien sur).
On retrouve réunis les deux compères du cinéma fantastique anglais, Peter Cushing et Christopher Lee accompagné par la sublime Barbara Shelley qui irradie l'écran de sa beauté.
La mise en scène de Fisher est comme toujours exemplaire, les plans extérieurs sont magnifiques et l'atmosphère gothique renforce l'aspect désespéré du film ( la fin réunissant les protagonistes principaux est certainement l'une des plus noires jamais tourné par Fisher ).
Votre avis...
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Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
était-ce une belle copie au musée d'orsay ? sans sous titres je suppose ?
le film a été présenté au cinéma de quartier de J P Dionnet, et çà m'a remis le pied à l'étrier hammer... je me rappelle la critique plus qu'élogieuse de télérama à l'occasion !
la gorgone a souffert dans un premier temps d'etre quasi invisible, et puis d'autre part, il y a eu cette réputation désastreuse des "effets spéciaux" , y compris la décapition finale.
ils ne sont pas top effectivement mais ils ne ruinent en rien les qualités du film qui est , à mon avis, un des 3 ou 4 plus beaux films gothiques de Terence Fisher. c'est un film merveilleux , un de ceux que s'approche le plus de l'expression chère à Fisher, "un conte de fée pour adultes".
le dvd columbia américain est tout simplement sublime, qui rend justice à la beauté plastique du film. à noter qu'il a des sous titres en anglais. on se demande bien pourquoi le film n'est pas sorti en france, alors que les 3 autres films du digipack U S , les deux visages du dr jekyll, hurler de peur et les maléfices de la momie ont eu droit à une sortie individuelle. on se demande...
les meilleurs films de Terence Fisher sont un peu maudits en dvd chez nous : il suffit de penser à un autre chef d'oeuvre : les maitresses de dracula édité par bach films, évidemment de moins bonne qualité que le dvd universal u s...
le film a été présenté au cinéma de quartier de J P Dionnet, et çà m'a remis le pied à l'étrier hammer... je me rappelle la critique plus qu'élogieuse de télérama à l'occasion !
la gorgone a souffert dans un premier temps d'etre quasi invisible, et puis d'autre part, il y a eu cette réputation désastreuse des "effets spéciaux" , y compris la décapition finale.
ils ne sont pas top effectivement mais ils ne ruinent en rien les qualités du film qui est , à mon avis, un des 3 ou 4 plus beaux films gothiques de Terence Fisher. c'est un film merveilleux , un de ceux que s'approche le plus de l'expression chère à Fisher, "un conte de fée pour adultes".
le dvd columbia américain est tout simplement sublime, qui rend justice à la beauté plastique du film. à noter qu'il a des sous titres en anglais. on se demande bien pourquoi le film n'est pas sorti en france, alors que les 3 autres films du digipack U S , les deux visages du dr jekyll, hurler de peur et les maléfices de la momie ont eu droit à une sortie individuelle. on se demande...
les meilleurs films de Terence Fisher sont un peu maudits en dvd chez nous : il suffit de penser à un autre chef d'oeuvre : les maitresses de dracula édité par bach films, évidemment de moins bonne qualité que le dvd universal u s...
Re: The Gorgon ( Terence Fisher, 1965 )
Pour répondre, le film était présenté dans une très belle copie espagnole (quelques craquements ici et la mais vu la rareté de l'objet, on ne va pas faire les difficiles!!!) en V.O. anglaise avec sous-titres espagnols et francais.
Et surtout, une salle quasi comble !!!
A quand de nouveaux cycles de films fantastiques anglais (Amicus ou le tandem LEVY-COHEN par exemple)...
Et surtout, une salle quasi comble !!!
A quand de nouveaux cycles de films fantastiques anglais (Amicus ou le tandem LEVY-COHEN par exemple)...