REC - Paco Plaza / Jaume Balaguero (2007)

[Allan Theo]

Je suis assez d'accord avec mercredi, c'est sur ce point du scénar que j'ai décroché et qui fait qu'au final mon implication (moteur de terreur du film) était réduite à zéro et qui fait que j'ai trouvé le temps long.

[mercredi]

Je suis assez d'accord avec mercredi, c'est sur ce point du scénar que j'ai décroché et qui fait qu'au final mon implication (moteur de terreur du film) était réduite à zéro et qui fait que j'ai trouvé le temps long.

Oui, le film paraît vraiment très très long (outre un problème d'identification - posé à quelques réfractaires comme moi ou Theo - certaines personnes m'ont d'ailleurs avoué avoir apprécié le métrage en dépit de quelques longueurs). La chose est dommageable au regard du parti pris de mise en scène. Bien que parfaitement maîtrisée, cette dernière ne paraît pas être adéquate ici. Le thème induit une identification très différente de celle inhérente à des motifs tels le fantôme, certains monstres ou vampires. Par définition, l'archétype de la contamination implique une menace de type apocalyptique, donc collective. Les zombies de Romero ne sont pas effrayants en tant que tels mais par leur nombre croissant et - ce qui n'est pas le cas ici - apparement infini...

[Akton]

Je suis assez d'accord avec mercredi, c'est sur ce point du scénar que j'ai décroché et qui fait qu'au final mon implication (moteur de terreur du film) était réduite à zéro et qui fait que j'ai trouvé le temps long.

Pour moi, le huit clos fonctionne parce qu'on est pris au piège à l'intérieur d'un immeuble et que toute sortie est impossible...
A la rigueur, les flic qui sont dehors, et qui sont prêt à shooter tout le monde, sont autant un danger que les infectés de l'intérieur...

[Superfly]

Ben sur ce coup, ce n'est pas le nombre (d'accord avec toi sur Romero) mais l'endroit qui est clos. Tu fous 2 zombies dans un appart ou 3000 dans un stade de foot, t'as quand même une grande chance de te faire avoir. Surtout que dans Rec, ils ne sont pas mou du bulbe.

Maintenant on est d'accord que ce n'est pas le film du siècle et qu'il possède de nombreux défauts, mais bon j'ai trouvé que c'était un sympathique traitement...

[Allan Theo]

Je suis assez d'accord avec mercredi, c'est sur ce point du scénar que j'ai décroché et qui fait qu'au final mon implication (moteur de terreur du film) était réduite à zéro et qui fait que j'ai trouvé le temps long.

Pour moi, le huit clos fonctionne parce qu'on est pris au piège à l'intérieur d'un immeuble et que toute sortie est impossible...
A la rigueur, les flic qui sont dehors, et qui sont prêt à shooter tout le monde, sont autant un danger que les infectés de l'intérieur...

En fait je sais pas pourquoi mais les flics dehors ne m'ont pas semblé être un obstacle, à la place des protagonistes j'aurais tout fait pour dégager de l'immeuble via le premier étages par exemple.
Avant de voir le film j'étais persuadé qu'ils étaient isolés loin de toute civilisation, le fait de les savoir en plein centre ville a la aussi entaché ce coté "seuls au monde".
J'y peut rien hein, c'est le ressentis que j'avais lors de la projo.

Je n'enlève rien au coté rollercoaster du film, je sais que si on accroche on est vraiment balloté et captivé par ce qu'on voit, j'avais même programmé le film en ouverture de l'étrange festival Lyon initialement, preuve que même si je n'aime pas plus que ça le film je reconnais son efficacité.

[niko13]

Ben sur ce coup, ce n'est pas le nombre (d'accord avec toi sur Romero) mais l'endroit qui est clos. Tu fous 2 zombies dans un appart ou 3000 dans un stade de foot, t'as quand même une grande chance de te faire avoir. Surtout que dans Rec, ils ne sont pas mou du bulbe.

Je suis d'accord avec la Mouche.
En temps normal, mercredi a raison, le nombre croissant (et infini) de zombies joue enormement sur la terreur et la peur d'etre contamine.
Mais ici, REC joue sur un autre ressort, base surtout sur le stress (effectivement, les zomblards y sont plutot energiques). Ca aurait pu etre des vampires, des renards ou des tortues plutot que des zombies, ici c'est surtout la peur de mourir (et d'etre bouffe tout cru plutot que contamine) qui predomine. Une variation sur le theme des zombies en fait.
Et sur ce point, REC est plutot bien tendu et nerveux (c'est le moins qu'on puisse dire !) ce qui presente un avantage certain quand on balance quelques jumps scare (oui, tout le monde sursaute, meme les morts ! ).

C'est en ca que je suis relativement decu. Pas de terreur ni de peur pour ma part, mais j'avoue avoir bien sursaute. Stresse donc, mais pas terrifie, comme dans un grand huit de fete foraine.

[mercredi]

Je suis assez d'accord avec mercredi, c'est sur ce point du scénar que j'ai décroché et qui fait qu'au final mon implication (moteur de terreur du film) était réduite à zéro et qui fait que j'ai trouvé le temps long.

Pour moi, le huit clos fonctionne parce qu'on est pris au piège à l'intérieur d'un immeuble et que toute sortie est impossible...

En effet, Akton. Néanmoins, ce sentiment de claustrophobie n'est pas inhérent aux monstres mêmes (des tueurs fous pourraient s'y substituer). Or les contaminés ne possèdent pas la toute puissance qui singularise le Danger généralement induit par ce type de huis clos. D'origine surnaturel, le fantôme (ou la sorcière, ect...) accuse des armes valorisées, voire impliquées, par le cadre référentiel (possibilité d'apparaître à sa guise, possession de l'espace tant sur le plan géographique qu'historique.... ). Idem en ce qui concerne le tueur puisque caractérisé par une certaine forme d'intelligence diabolique. Si tu exceptes cette terrible et spécifique faculté à se reproduire indéfiniment (ce qui est le cas ici puisque comme nos héros, les monstres ne peuvent sortir et demeurent donc condamnés à s'éteindre), le contaminé ne paraît pas bien "méchant" (relativement, évidemment ). En bref, il perd de son aura, de ce qui le rendait vraiment effrayant.

[Akton]

Je suis assez d'accord avec mercredi, c'est sur ce point du scénar que j'ai décroché et qui fait qu'au final mon implication (moteur de terreur du film) était réduite à zéro et qui fait que j'ai trouvé le temps long.

Pour moi, le huit clos fonctionne parce qu'on est pris au piège à l'intérieur d'un immeuble et que toute sortie est impossible...

En effet, Akton. Néanmoins, ce sentiment de claustrophobie n'est pas inhérent aux monstres mêmes (des tueurs fous pourraient s'y substituer). Or les contaminés ne possèdent pas la toute puissance qui singularise le Danger généralement induit par ce type de huis clos. D'origine surnaturel, le fantôme (ou la sorcière, ect...) accuse des armes valorisées, voire impliquées, par le cadre référentiel (possibilité d'apparaître à sa guise, possession de l'espace tant sur le plan géographique qu'historique.... ). Idem en ce qui concerne le tueur puisque caractérisé par une certaine forme d'intelligence diabolique. Si tu exceptes cette terrible et spécifique faculté à se reproduire indéfiniment (ce qui est le cas ici puisque comme nos héros, les monstres ne peuvent sortir et demeurent donc condamnés à s'éteindre), le contaminé ne paraît pas bien "méchant" (relativement, évidemment ). En bref, il perd de son aura, de ce qui le rendait vraiment effrayant.

Je pense que tu as peut être trop vu le film en pensant à des références trop précises ce qui a peut être un peu "noyé" ton appréciation du film.
Ce qui chez moi à provoquer la trouille (j'avoue avoir eu les chocottes plus d'une fois dans ce film) c'est la combinaison de 3 choses:
Le traitement "reportage" de l'attaque de "zombis" dans un "huit clos" implacable. Et il est vrai que les caractéristiques des contaminés m'ont bien fait flippé, quelques soient leurs parentés ou non avec tels ou tels autres zombies de tel autre film...

[niko13]

Tiens, j'ai une vraie question qui me chiffonne: est-ce que quand vous avez sursaute vous considerez que vous avez eu la trouille ?
C'est serieux hein, je me rends compte qu'il y a peut-etre un chti probleme de comprehension de la notion de "peur" en ce qui me concerne.

[Dragonball]

Tiens, j'ai une vraie question qui me chiffonne: est-ce que quand vous avez sursaute vous considerez que vous avez eu la trouille ?
C'est serieux hein, je me rends compte qu'il y a peut-etre un chti probleme de comprehension de la notion de "peur" en ce qui me concerne.

Non, sursauter, c'est pas avoir la trouille.

Quand un crétin d'automobliste me klaxonne dessus, je sursaute, et pourtant, jai pas peur des bagnoles !

La peur, c'est une sensation diffuse qui s'installe progressivement (Ce qui ne veut cependant pas obligatoirement dire lentement !). D'ou la puissance du dernier acte de REC (Pourant le plus posé !) par rapport au reste du métrage, nettement plus hystérique mais dénué de réel malaise (A part lors de très courte séquences)

[Akton]

Tiens, j'ai une vraie question qui me chiffonne: est-ce que quand vous avez sursaute vous considerez que vous avez eu la trouille ?
C'est serieux hein, je me rends compte qu'il y a peut-etre un chti probleme de comprehension de la notion de "peur" en ce qui me concerne.

Perso, quand c'est "Je suis une légende", je sursaute mais en aucune façon j'ai peur... j'ai même un sentiment d'énervement face à un procédé juste digne du train fantôme (en gros, tu mets quelqu'un dans un couloir tout noir, et tu sais très bien que dans quelques secondes une grosse bestiole en cgi va surgir devant toi).
Par contre, pour REC, j'ai vraiment eu la trouille, dans le sens où j'étais dans le film avec les personnages dans l'immeuble! Bref, j'ai eu un vrai sentiment de terreur, et s'était très bon

[meltingman]

Pour moi la "trouille" est plus profonde qu'un sursaut. Ca grandit en toi, ca te paralyse, ca prend le controle. Et en général, cette sensation perdure après le fin de ce qui t'as fait peur. Sans même parler de cauchemars, c'est une sensation qui reste un temps.

Le "bouh" qui te fais sursauter est une forme de "trouille" mais "récréative" plus qu'autre chose. Un truc de maison hantée dont on rigole à peine le sursaut passé, et dont on ne garde rien après. C'est la peur Scoubidou quoi.

[niko13]

Pour moi la "trouille" est plus profonde qu'un sursaut. Ca grandit en toi, ca te paralyse, ca prend le controle. Et en général, cette sensation perdure après le fin de ce qui t'as fait peur. Sans même parler de cauchemars, c'est une sensation qui reste un temps.

Le "bouh" qui te fais sursauter est une forme de "trouille" mais "récréative" plus qu'autre chose. Un truc de maison hantée dont on rigole à peine le sursaut passé, et dont on ne garde rien après. C'est la peur Scoubidou quoi.

On est bien en phase donc.

Eh bien oui, REC ne m'a pas fait peur, juste sursauter.
Shining m'a terrorise. Darkness du meme Balaguero m'a terrifie (cette fin !! ). The Descent m'a bien calme aussi. Ring (l'original) m'a cloue sur mon siege pendant 2 minutes qui m'ont semble une eternite. etc...

Mais REC, zero, rien. D'ou deception.

[Dragonball]

Comme quoi la peur c'est subjectif.

Darkness ne m'a pa vraiment fait peur. quand à Ring, j'ai jamais trop compris pourquoi il avait térorrisé tant de monde; en particulier lors de la séquence ou la fille sort de la télé !

Par contre les 2 autres, en effet, ouch !!!!!

[Jérôme]

décevant par rapport au buzz, c'est clair.

C'est quoi la buzz parce qu'en fait personne n'a parlé de ce film avant. Y a quand voir ce thread. La première critique est sur la première page de celui çi. Quand on voit les 300 pages d'autres films, ça laisse songeur

je pensais au buzz de Mad en fait, avec la couv' et des articles faisant monté la sauce précédemment