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The House on the Edge of the Park, Deodato 1980
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Re:
Pourquoi moi ? J’ai tant que ça un profil de pervers ?eric draven a écrit :Jarlow, il te le faut donc!!

Bon en tout cas je viens de récuperer le dvd sur lequel j’hésitais depuis un moment, et je me suis regardé ça sans vraiment en attendre grand chose, n’étant pas vraiment un amateur de Deodato a priori.
<Spoilers pour ceux qui auraient comme moi trente ans de retard>
Et j’ai trouvé ça plutôt bon, au moins le réalisateur tente des choses, et cela tout au long d’un métrage au huis clos tres maitrisé (il y a parfois une belle ambiance de bout du monde, quand les personnages regardent dans la nuit, vers l’exterieur, vers nulle part, la façon de cloisonner l’espace par des barrieres blanches et des espaces noirs est tres bien vue). Le spectateur bascule régulierement, éprouve de la sympathie pour des personnages présentés dès la première séquence comme des violeurs irrécuperables – ce qui est finalement assez audacieux : Deodato aurait pu simplement nous presenter les deux petites frappes comme des escrocs, les bourgeois comme des ordures, le glissement aurait ensuite été plus facile à gérer ; tandis qu’ici avant même de connaitre le personnage de David Hess on le voit violer une jeune fille. J’aime beaucoup les séquences de sexe avec la musique de film erotique naze, ca ajoute vraiment quelque chose de particulier sur le sens des images, et ça oblige à se repositionner constamment face à ce que l’on regarde. On se surprend par exemple à avoir peur pour le deuxieme violeur lorsqu’il fait l’amour avec la brune, peur qu’elle utilise la sexualité comme une arme pour le neutraliser : dans le film de Deodato les rapports humains passent totalement par la domination, mais des plages de répit apparentes sont ménagées pour nous replacer, in fine, au centre du questionnement. Dans le même ordre d’idée l’oie blanche qui débarque pour se faire sacrifier est une superbe idée egalement, ca marche parfaitement. Le final en revanche n’est pas specialement réussi, incohérent au possible, il a tendance à gacher le film. Bon, cela reste quand meme selon moi en dessous du magnifique « L’ultimo treno della notte » d’Aldo Lado, dont la charge politique nihilise touche plus juste et se fait souvent plus mordante, je trouve également que les nombreuses séquences peu découpées, en camera portée ont tendance à desservir le rythme du film de Deodato, qui aurait merité un montage au rasoir. « La case nel fondo del buio » reste cependant une vraie bonne surprise, un film complexe et marquant bien qu’imparfait.
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