La planète blanche - Ragobert et Piantanida (2006)

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kit
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La planète blanche - Ragobert et Piantanida (2006)

Message par kit »

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Le jour où j'ai eu envie que l'Arctique disparaisse

Des ours blancs. Des crabes. Des boeufs musqués. Des mouettes. Des phoques. De la glace, beaucoup de glace. Des caméras. Derrière, des mecs qui se les gèlent. Des morses. Des baleines. De l'eau, beaucoup d'eau. Des caribous. Des pieuvres. Des bâillements, beaucoup de bâillements. Car au bout du compte, La Planète blanche donne l'impression de tout miser sur le registre de l'émotion sans s'en donner les moyens. Pour quelques images d'une beauté absolue, il faut compter des séquences entières d'un intérêt très relatif. Quand Cousteau a révolutionné le registre du documentaire animalier en donnant un petit nom à un mérou - le fameux Jojo le mérou dans Le Monde du Silence primé à Cannes en 1956 - il ne savait sans doute pas que les décennies suivantes verraient les animaux du monde entier passer au rang de personnages à part entière devant des caméras de plus en plus perfectionnées et conçues pour affronter les conditions les plus hostiles. Thierry Ragobert et Thierry Piantanida ont passé des mois sur la banquise et dans la toundra pour magnifier ces petites et grosses bêtes qui n'ont rien demander à l'homme. Ils ont aussi mis les petits plats dans les grands pour rapprocher celles-ci, sur les plans physique et émotionnel, des spectateurs déjà fans des empereurs. Le plus souvent en vain. Et quand le narrateur s'inquiète au terme d'un supplice long d'1h26 de la disparation progressive de l'Arctique, cause indirecte de l'égoïsme d'une l'humanité absente de ces grands espaces, je n'ai eu envie que d'une chose : qu'on en finisse au plus vite, que les ours polaires se noient, que les glaciers fondent et qu'on n'en parle plus.
Story of Ricky est le film le plus émouvant du XXième siècle.
Zecreep
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Message par Zecreep »

Ben moi j'aime bien. C'est sans prétention, juste un joli documentaire qui offre la nature en spectacle cinématographique. sur grand écran, la banquise, ça le fait, et ses ours aussi.


XX


http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=7830
Shell Beach
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Message par Shell Beach »

Bon je remets mon petit texte suite à mon doublon (fais chier j'aime pas faire des doublons mais la fonction "rechercher" prend en compte les accents et j'ai tapé planete au lieu de planète. La prochaine fois, Allan, je me fais seppuku promis!). Donc :

Magnifique documentaire avec une musique de Bruno Coulais et des textes dit par Jean Louis Etienne. C'est terriblement beau même si ça reste assez contemplatif et pas assez "scientifique" à mon goût mais bon ça vaut vraiment le coup de voir ça sur grand écran. Certaines images étant du jamais vu pour moi (qd vous verrai la migration des caribous vous penserez direct : ouais c'est facile ça ils ont utilisés le logiciel Massive de Weta ! et ben non les gars c'est du vrai et ça calme!)
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Superwonderscope
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Re: La planète blanche - Ragobert et Piantanida (2006)

Message par Superwonderscope »

Enfin vu sur le DVD Z2 Français.

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Très belle édition, avec le choix de avec ou sans le commentaire de JL Etienne. Je ne comprend pas trop le cynisme du premier commentaire mais bon...

Anoter au niveaude l'édition, le travail sur le son (je ne l'ai pas vu en salles donc je ne peux témoigner si cela respecte le mixage sonore salles). Le 5.1 est absolument splendide. La musique (magnifique) de Bruno Coulais est répartie de manière précise sur tous les canaux, en adéquation avec les bruitages. Travail sur le chœur de Inuits qui rythment les scènes, on est vraiment enveloppés de sons aux niveaux/tonalités diverses qui créé un univers sonore à part..

Les images sont saisissantes, élégantes et le propos du film ne cherche pas à dénaturer ce qui est sur l'écran. pas de complaisance dans les attaques animales, ni de trop-plein de sensiblerie (tout en restant sensible). J'ai profité du spectacle visuellement splendide et auditivement riche de manière simple. Le problème demeurant surtout -comme dans beaucoup de documentaires- de trouver le fil conducteur qui va faire progresser la narration. Le rythme des saisons via quelques animaux (ours blanc-caribous, entre autres) y sert donc de fil rouge. Ce n'est pas trop pesant et permet de rentrer assez directement, sans fioriture ni explication surabondante, dans le film. Des petits regrets : des scènes trop courtes sur certains animaux (les narvals, par exemple) où j'aurais aimé en voir/savoir un peu plus.

En tous les cas, une très belle ode à la nature avec des images inédites (tout du moins moi aussi que je n'avais jamais vues) renversantes : la migration des caribous en effet, l'allaitement du petit morse, les micro-organismes, le ballet des belugas, la caméra qui réussit à se faufiler dans la tanière de l'ourse pendant son hibernation avec ses petits...

Pas encore vu le dvd de boni, par contre.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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