

Lucrece Borgia est la tenancière d'un bordel dans l'Espagne ancienne.
Son frère Cesare est ennuyé car le roi d'espagne veut donner au pape le titre supreme de défenseur de la couronne. Le problème est que Cesare a promis la même chose au roi de France. Lucrèce va proposer ses services a son frère et son bordel va servir de lieu principal à une fantastique et orgiaque mascarade...
Le notti segrete di Lucrezia Borgia réalisé par Roberto Montero bianchi coupable de l'interessant giallo La peur au ventre/ Sex Maniac / Rivelazioni di un maniaco sessuale réalisa ce film en 1982, véritable sexy comédie en costumes, paillarde et paienne!!
La trame historique pleine d'anachronismes est surtout pretexte à un déluge de scénes érotiques plus ou moins audacieuses et hautement scabreuses. Montero étale la chair fraiche et la nudité feminine dans tout ses états sur 90mn, allant de paris sexuels en partouzes joyeuses, lesbianisme et léchage de corps, visite anatomique de petits culs sans oublier bien sur de superbes viols fort guillerets

La scène marquante restera celle se déroulant dans le bordel de Lucrèce alors qu'un invité incite à la partouze genérale:
Un jeu est organisé, les femmes devant avec leur vagin enlevé un anneau placé autour de carafes en forme de phallus, anneau qu'ensuite un jeune mâle devra retirer du vagin avec ses lèvres. L'inconvenient est de ne pas glisser et s'enfiler la carafe ce qui arrivera à l'une des participantes qui devra l'enlever de son intimité sous les rires des males lubriques.!!




De bals masqués lubriques en guet apens phalliques, Les nuits secrètes... est une sorte de grosse bouffonerie, une mascarade remplie d'espions, de bandits et de traitres drappés dans de superbes costumes d'époque, un jeu de rôle où chaque personnage porte un masque, trompant son monde.. masques qui tomberont petit à petit..
On peut y voir comme une sorte de sous drame shakespearien dont les bases seraient l'avidité, la luxure, l'amour et le sexe, raison d'etre du film.
Les acteurs s'en donnent à coeur joie Georges Hilton en tête, grimacant à souhait, et O Messires, Sirpa Lane en Lucrece dévergondée et assoiffée de cul, la Lane, découverte inoubliable de La Bête de Borowczyk, extravertie et sans aucune pudeur étalant son intimité.. un des derniers vrais roles de la Lane, avant de sombrer dans le Z italien ( Papaya) et les limites du X, grassouillette et porcine ( Giocchi carnale ) avant de trop tot nous quitter emportée par le sida a l'aube de la quarantaine.
Des founes, des kikis en forme athletique et un ton franchement paillard.. Eric est enflammé et pense déjà à ses nuits secrètes..
PS: A ne ps confondre avec le film de Lorenzo Onorati portant le même titre mais avec d'autres joyeuses catins: La Prato et la Di pietro.
