Vu à Garardmer à l'époque.
Je me rappelle du discours du réalisateur avant la projection, qui expliquait qu'il avait largement participé à l'édification du décor, et qu'il avait largement pataugé dans la boue pour faire son film. Cette anecdote, et l'humilité du bonhomme a donné un gros capital sympathie au film, en ce qui me concerne.
Aprés, le film en lui même : une bonne ambiance, une photo assez belle, mais bien peu de rebondissements dans un scénario cousu de fil blanc. Ce n'était pas mauvais, mais l'ensemble m'a semblé totalement dispensable. Dommage...
Je me rappelle que sur le catalogue du festival, on voyait la photo d'un soldat "zombie" marchant avec la tête enroulé dans du barbelé. Image allèchante que je ne me rappelle pas avoir vue dans le film... m'étais je endormi, ou ce film a t'il connu des coupes ? (les possesseurs du dvd pourront peut-être m'éclairer?).
Deathwatch (La tranchée) - Michael J. Bassett (2002)
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Ouais enfin pour apporter du sang au moulin des supplices de Dragonball, il est évident que le seul problème du film est son scénario : ascétique, prévisible (et pourtant dieu sait que quand je regarde un film, je ne réfléchis jamais à son dénouement sauf quand je m'emmerde),... je dirai presque inexistant.
En fait, il y a un point de départ et une révélation finale
ça fait peu quand même
et puis bonjour la qualité de la révélation (et non! je ne spoilerai pas !
de toutes façons c'est tellement pauvre que j'ai honte de l'écrire moi-même).
Quand à l'ambiance, malheureusement elle ne tient pas la fin de l'introduction, puisqu'aucun ressort dramaturgique n'est sous-tendu (aucune attente du spectateur) et que la narration ne tend pas vers le contemplatif (d'ailleurs je me demande encore vers quoi elle tend... bon ben je rematerai le film).
En résumé, à moins d'aimer les poilus et la boue avec deux gouttes de fantastique pour commercialiser le film dans la presse spécialisée, aucun intérêt. Pourtant j'aime la boue et les poilus, mais là c'est juste ennuyeux comme un téléfilm américain sans scénar, mais avec un bon directeur photo.
Depuis que je fais ma petite collec' de DVDs, c'est le premier film que je récupère sans même savoir qu'il existait. Puis j'ai eu le DVD de MASSAI (film de gens qui marchent pendant 1h30, pardon, film d'aventure français). Maintenant, si je n'ai jamais entendu parler d'un film, je sais pourquoi et je ne perds plus mon temps.
En fait, il y a un point de départ et une révélation finale



Quand à l'ambiance, malheureusement elle ne tient pas la fin de l'introduction, puisqu'aucun ressort dramaturgique n'est sous-tendu (aucune attente du spectateur) et que la narration ne tend pas vers le contemplatif (d'ailleurs je me demande encore vers quoi elle tend... bon ben je rematerai le film).
En résumé, à moins d'aimer les poilus et la boue avec deux gouttes de fantastique pour commercialiser le film dans la presse spécialisée, aucun intérêt. Pourtant j'aime la boue et les poilus, mais là c'est juste ennuyeux comme un téléfilm américain sans scénar, mais avec un bon directeur photo.
Depuis que je fais ma petite collec' de DVDs, c'est le premier film que je récupère sans même savoir qu'il existait. Puis j'ai eu le DVD de MASSAI (film de gens qui marchent pendant 1h30, pardon, film d'aventure français). Maintenant, si je n'ai jamais entendu parler d'un film, je sais pourquoi et je ne perds plus mon temps.
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Sur le DVD, la scène y est, mais est assez courte. Je me demande même si elle n'est pas cadrée autrement que sur la photo d'exploitation.Image allèchante que je ne me rappelle pas avoir vue dans le film... m'étais je endormi, ou ce film a t'il connu des coupes ? (les possesseurs du dvd pourront peut-être m'éclairer?).
Gna !
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Effectivement, "La tranchée" part avec d'excellents atouts : une ambiance et une photo réussies, un excellent sujet (un film d'horreur gothique se déroulant dans des tranchées de la première guerre mondiale, comme Event Horizon était un film gothique se déroulant dans un vaisseau spatial)... Malheureusement, le résultat souffre de beaucoup de relachement. Relachement dans un scénario au rythme très inégal et à la conclusion décevante, relachement dans la description de personnages caricaturaux, relachement dans une interprétation franchement passable (Andy Serkis paraît s'être échappé d'un sketch des Monty Python !), relachement dans une mise en scène et un montage parfois brouillon, relachement dans des SFX numériques parfois laissés à l'état d'ébauche... Ca fait quand même beaucoup pour un seul film !
Heureusement, l'ambiance reste là et les contraintes évidentes d'un petit budget sont exploitées astucieusement, avec une action réduite à un lieu clos et quelques personnages. Certaines scènes de terreur fonctionnent très correctement, certaines images sont marquantes et l'action est suffisament reserrée pour que l'on ne s'ennuie jamais. A prendre pour ce que c'est, une série B gentillement divertissante. Mais le potentiel du sujet reste à exploiter...
Passe en ce moment sur Ciné Cinéma Frisson, dans une copie correcte, mais avec des problèmes numériques parfois flagrants au gré des nombreuses scènes de pluies et de brouillards. Diffusé en scope 2.35, en VM anglaise stéréo (le mixage d'origine est 5.1).... Signalétique "-12" (hors de l'image) alors que le film n'est pas sorti en salles...

Heureusement, l'ambiance reste là et les contraintes évidentes d'un petit budget sont exploitées astucieusement, avec une action réduite à un lieu clos et quelques personnages. Certaines scènes de terreur fonctionnent très correctement, certaines images sont marquantes et l'action est suffisament reserrée pour que l'on ne s'ennuie jamais. A prendre pour ce que c'est, une série B gentillement divertissante. Mais le potentiel du sujet reste à exploiter...
Passe en ce moment sur Ciné Cinéma Frisson, dans une copie correcte, mais avec des problèmes numériques parfois flagrants au gré des nombreuses scènes de pluies et de brouillards. Diffusé en scope 2.35, en VM anglaise stéréo (le mixage d'origine est 5.1).... Signalétique "-12" (hors de l'image) alors que le film n'est pas sorti en salles...



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Re: Deathwatch (La tranchée) - Michael J. Bassett (2002)
Durant la premiere Guerre Mondiale, une petite troupe anglaise reussi a s’emparer d’une tranchee allemande et du seul survivant qui y reside. Coupes de leurs renforts, ils vont devoir maintenir la position, alors que deja fortement eprouves par les incessants combats, commencent a survenir d’inquietants evenements surnaturels.
L’ouverture en fanfare dans le chaos du combat est sans nul doute ce qui manquait a The Outpost. Le brouillard enveloppant les anti-heros de cette aventure surnaturelle rappelle de bons souvenirs de The Fog, l’aventure uniquement masculine s’orientera vers un The Thing de bon aloi, tandis le concept se rapproche de The Outpost.
Le mental et le moral (voir la morale) des soldats uses par la boue envahissante, la pluie incessante, les bombes qui ne cessent que rarement de pleuvoir, les charges aussi futiles que mortelles, la nervosite constante a cotoyer la mort omnipresente et l’inhumanite en resultante. Decidemment, les britanniques ont le coup d’oeil pour le details historique.
Dans une tranchee-labyrinthe transformee en gigantesque tombe par les cadavres empilles, la folie du conflit et du lieu appelle la folie humaine, celle-ci appelle ensuite la sauvagerie. La tranchee, elle appellera le sang pour repondre au sang.
Contrairement a The Outpost, qui a recourt a des Nazis zombifies, Death Watch focalise son ambiance surnaturelle sur le lieux et ce qu’il represente, que plutot que ce qui y habite.
L’on peut ainsi parle d’une tranchee “hantee”, et plus precisement d’une hantise plus “psychologique”, telle “La Maison du Diable”, meme si a la fin un “monstre” fait son apparition.
Malgre une excellente cinematographie et un casting qui livre de tres bonnes prestations, Death Watch peine a peu a se differencier de ses confreres (The Outpost, The Bunker) et trebuche un peu sur son final (une erreur partagee par TO) qui se revele etre un peu trop “bateau” et tend a laisser sur sa faim.
Ce qui manque peut-etre le plus a DW, est un mot de la fin en guise de “punchline”. Quelque chose comme le “I live in the wounded and the weak” de Session 9 cloturerait ce qui dans le genre evenements surnaturels dans un conflit majeurs etait le plus ambitieux.
A voir, ne fut-ce que pour comparer avec ses confreres.
Death Watch 3.25 / 5
L’ouverture en fanfare dans le chaos du combat est sans nul doute ce qui manquait a The Outpost. Le brouillard enveloppant les anti-heros de cette aventure surnaturelle rappelle de bons souvenirs de The Fog, l’aventure uniquement masculine s’orientera vers un The Thing de bon aloi, tandis le concept se rapproche de The Outpost.
Le mental et le moral (voir la morale) des soldats uses par la boue envahissante, la pluie incessante, les bombes qui ne cessent que rarement de pleuvoir, les charges aussi futiles que mortelles, la nervosite constante a cotoyer la mort omnipresente et l’inhumanite en resultante. Decidemment, les britanniques ont le coup d’oeil pour le details historique.
Dans une tranchee-labyrinthe transformee en gigantesque tombe par les cadavres empilles, la folie du conflit et du lieu appelle la folie humaine, celle-ci appelle ensuite la sauvagerie. La tranchee, elle appellera le sang pour repondre au sang.
Contrairement a The Outpost, qui a recourt a des Nazis zombifies, Death Watch focalise son ambiance surnaturelle sur le lieux et ce qu’il represente, que plutot que ce qui y habite.
L’on peut ainsi parle d’une tranchee “hantee”, et plus precisement d’une hantise plus “psychologique”, telle “La Maison du Diable”, meme si a la fin un “monstre” fait son apparition.
Malgre une excellente cinematographie et un casting qui livre de tres bonnes prestations, Death Watch peine a peu a se differencier de ses confreres (The Outpost, The Bunker) et trebuche un peu sur son final (une erreur partagee par TO) qui se revele etre un peu trop “bateau” et tend a laisser sur sa faim.
Ce qui manque peut-etre le plus a DW, est un mot de la fin en guise de “punchline”. Quelque chose comme le “I live in the wounded and the weak” de Session 9 cloturerait ce qui dans le genre evenements surnaturels dans un conflit majeurs etait le plus ambitieux.
A voir, ne fut-ce que pour comparer avec ses confreres.
Death Watch 3.25 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.